mercredi 20 mars 2019

Rapport Culture et Territoire en Périgord Nontronnais






Culture et Territoire en Nontronnais Septembre 2017




La culture,




un bien commun




à cultiver ensemble !



- 1 -





Qu’est-ce que le « CDD » du Périgord Vert



Les Conseils de Développement sont des organisations territoriales créées par la Loi. Constitués de citoyens et d’acteurs de la société civile, ils ont pour rôle d’assurer des missions de conseil, d’animation, de communication, d’évaluation et de prospective auprès des élus des intercommunalités, désormais de plus de 15.000 habitants.

En Périgord Vert le CDD est né de la dynamique historique du Pays. Depuis quelques années il s’est organisé afin de travailler également en plusieurs groupes locaux, dans le cadre d’un dialogue et d’une coopération avec les nouvelles Communautés de communes nées de l’acte III de la décentralisation.

Les réflexions qui suivent sont relatives au territoire de la nouvelle Communauté de communes du Périgord Nontronnais.









- 2 -





Sommaire





  1. Notre démarche pour faire émerger un projet de territoire

    1. Pourquoi une démarche autour de la culture
    2. Les principes de la méthode
    3. Une démarche ouverte
    4. Six ateliers avec les volontaires

    1. Des contacts avec les acteurs
    2. Vers une coopération permanente

  1. Nos propositions pour un projet culturel de territoire

    1. Le sens d’un projet qui réponde aux enjeux
    2. Une évaluation qualitative et quantitative
      1. Les points faibles
      2. Les points forts

      1. L’approche quantitative
    1. Une réflexion sur les priorités
      1. Des finalités
      2. Des axes politiques et stratégiques

      1. Des actions et outils pour ces stratégies
      2. Des axes opérationnels
    1. Les premières préconisations concrètes

  1. Les annexes techniques

    1. Des préconisations pour le financement et la coopération
    2. Des préconisations pour un temps fort culturel territorial

    1. Un répertoire des acteurs






- 3 -


I. Notre démarche pour faire émerger un projet culturel




A. Pourquoi une démarche autour de la culture ?


Alors que s’annonçait la constitution d’une nouvelle Communauté de communes en Nontronnais, le groupe local s’est interrogé sur l’enjeu d’un PROJET pour ce nouveau territoire. Un CDD n’a pas vocation à se substituer aux élus, mais à leur apporter par ses différentes missions, une plus-value fondée sur la participation citoyenne. Autrement dit, il doit remplir une mission consultative. C’est dans cette logique que les adhérents du Nontronnais sensibles aux enjeux culturels ont choisi de mobiliser des citoyens volontaires pour élaborer ensemble une contribution pour un projet culturel de territoire, pouvant être un des leviers du développement territorial. Et pouvant peut-être petit à petit, pour ce territoire aujourd’hui subi plus que choisi, contribuer à faire émerger une cohérence, un sentiment d’appartenance pour les habitants de la Communauté de communes du Périgord Nontronnais

B. Les principes de la méthode mise en œuvre


Pour le CDD le dialogue avec les élus est un premier principe incontournable. Mais sa mise en œuvre n’est fructueuse, donc utile, qu’à condition que les citoyens aient eux-mêmes et comme les élus, leur propre espace de réflexion et de discussion, indispensable à la construction d’une parole collective autonome.


Le deuxième principe est de reconnaître l’expérience de ceux qui agissent sur le terrain, non pas au nom de leurs intérêts catégoriels, mais au nom de leur vision partagée et d’une expertise collective. De notre point de vue, la participation citoyenne ne se limite donc pas à la juxtaposition de consultations individuelles d’habitants, par les élus ou par leurs agents.


Le troisième principe est de rechercher avec les élus concernés, les dispositions qui vont organiser durablement le dialogue entre élus et citoyens autour de la culture, afin d’exercer une vigilance sur la prise en compte des propositions au-delà du temps de leur présentation.



C. Une démarche ouverte avec deux réunions plénières


Sur la base des trois principes qui viennent d’être exposés, deux réunions plénières ont été organisées lors de notre démarche :


- 4 -

La première réunion s’est tenue le 14 décembre 2016 à Saint Martial. Il s’agissait d’une

réunion publique sur le thème « La culture, un bien commun à cultiver ensemble ».

Réunion de lancement ouverte à tous, où la parole de chacun valait celle des autres. A l’issue

des échanges, éclairés par une personne-ressource externe*, proposition a été faite aux 50

participants de constituer volontairement s’ils le pouvaient et le voulaient un groupe de travail pour une durée de 6 mois. Plus de quinze personnes se sont engagées dans cette démarche.


La seconde réunion s’est tenue six mois plus tard, le 4 juillet 2017 toujours à Saint Martial. Il s’agissait d’une soirée de restitution des travaux réalisés par le groupe, aux personnes

présentes en décembre, et autres acteurs concernés rencontrés au cours de la démarche. 25

personnes ont participé à cette présentation, et 18 d’entre elles ont déclaré adhérer à son contenu pour s’en faire les ambassadeurs au sein de la Commission Culture de la

Communauté de communes.

  • Robert VERHEUGE : consultant du cabinet d’expertise culturelle PHOSPHOROS de Montauban.

D. Six ateliers avec le groupe des volontaires


Afin de bien affirmer le caractère intercommunal de la démarche les six ateliers se sont déroulés sur plusieurs communes différentes :

Saint Martial de Valette le 24 janvier
Saint Pardoux la Rivière le 14 mars

Saint Estèphe le 11 avril

Javerlhac le 16 mai
Saint Estèphe le 13 juin

Piégut Pluviers le 5 septembre

Malgré un agenda chargé pour beaucoup d’entre eux, la plupart des 15 bénévoles ont pu respecter l’exigence d’assiduité à laquelle ils s’étaient engagés au départ, et nous n’avons

jamais travaillé à moins de 12 participants. Originaires de différentes communes et

provenant de différentes associations, ils se sont tous prêtés à l’exigence d’une élaboration collective au de-là de leurs intérêts particuliers, et c’est ce qui fait la cohérence de leur proposition.

Le groupe était constitué de :


STRUNK Sigrun
LARVOR Thierry
DIONNEAU Alain
RATINEAUD Patrick
LABROUSSE Pascal
CALASSOU Stéphane
PETIT Catherine
GILARDIE Serge
BAUZETIE Jaumeta
MOUVEROUX Patrick
GACHON Célie
BARTEAU Etienne
MAQUAIRE Roland
FOURNET Daniel
ASTIER Alain





- 5 -

E. De nombreux contacts avec les acteurs culturels


Il s’agissait bien sûr de ne pas travailler « dans une bulle » entre bénévoles passionnés, mais de nourrir ce travail collectif de l’expertise d’une diversité de personnes-ressources actives ou concernées par l’objectif : des acteurs associatifs locaux, des acteurs de la Communauté de communes, des partenaires institutionnels.


Les bénévoles se sont donc répartis les contacts pour interroger d’autres acteurs culturels locaux afin d’entamer la réalisation d’un répertoire, et de leur demander leur avis sur leur vision de la culture ainsi que des points faibles et les points forts du territoire. Mais aussi pour une approche quantitative de l’impact (fréquentation) et de l’économie de leurs projets

Dans le cadre de ces démarches, trois acteurs majeurs pour le développement de la compétence culturelle communautaire ont également été rencontrés :


  • Pascal Bourdeau, Vice-Président de la Communauté de commune et Président de la Commission culture (20 mars)

  • Sophie Rollin, Directrice Service culturel Communauté de communes (20 avril)

  • Florence Barteau, responsable de la bibliothèque intercommunale (23 mars)


Enfin, nous avons organisé avec le groupe, une table-ronde à laquelle étaient invités les partenaires institutionnels concernés par notre projet culturel de territoire, le 7 juin à Saint Estèphe. A cette table ronde était aussi présent un nombre significatif d’élus de la Commission culture communautaire. Les intervenants étaient :

  • Etat DRAC : Marie-Hélène Rouault

  • Conseil Départemental : Nicolas Dussutour

  • PNR : Stéphanie Pouplier

  • Conseil Régional : absence regrettée



F. Vers une pratique de coopération permanente


Le groupe des acteurs culturels et citoyens du nontronnais, qui s’est renforcé lors de la seconde réunion plénière, est maintenant prêt à venir présenter ses propositions, puis établir et organiser un dialogue avec les élus de la Commission culturelle communautaire, le 3 octobre prochain à Nontron.


Son objectif n’est pas de remettre simplement le présent document, comme une contribution unilatérale pour un projet dont les élus devraient s’emparer seuls. Il s’agit, à partir d’octobre 2017, d’initier des échanges, pour le présent et le futur, et pour cela de se

- 6 -

doter d’un cadre de travail commun permanent, en quelque sorte d’ un espace expérimental de cogestion d’une politique culturelle de territoire afin de veiller ensemble à la prise en compte des propositions, et à la réalisation effective de celles qui seront retenues.






II. Nos propositions pour un projet culturel de territoire






Ce chapitre II constitue le corps central du présent document. Il est constitué d’un enchainement de propositions à explorer et affiner ensemble :


Il définit le sens que nous donnons à l’idée de projet culturel, non pas en général théoriquement, mais comme pouvant répondre aux enjeux de notre territoire. C’est en fonction de ces définitions que nous pouvons ensuite évaluer les points faibles et les points forts du territoire, en matière d’action culturelle.


Il propose une première approche quantitative quant à l’impact de l’action culturelle en Périgord Nontronnais et quant aux ressources financières dont disposent les opérateurs culturels du territoire. Il met en évidence les orientations prioritaires qui devraient être celles d’un projet culturel de territoire en Périgord Nontronnais.


Il propose enfin deux ensembles de préconisations, l’un pour le financement et le partenariat local, l’autre pour l’impulsion d’un temps fort culturel territorial thématique.





A. Le sens d’un projet culturel qui réponde aux enjeux du territoire



Notre premier travail a été de dégager des fondamentaux communs sur le sens (les valeurs et les enjeux) que nous voulons donner à la culture sur notre territoire. Nous considérons donc que les fondamentaux d’un projet culturel sur notre territoire doivent répondre à un certain nombre d’objectifs que nous avons classés en ordre de priorité :

1° Créer du lien social et inter générationnel en partageant des moments heureux
2° Permettre à chacun de valoriser ses capacités singulières et devenir un acteur culturel
3° Favoriser la connaissance de l’autre et refouler les peurs et les replis

- 7 -

4° Permettre d’acquérir de l’indépendance et de former le sens critique
5° Etre facteur de formation, de libération individuelle et de transformation sociale
6° Proposer dans la proximité des offres diversifiées et accessibles

Autres non classées :

  • Valoriser le patrimoine, l’histoire et la culture locale

  • Participer à l’attractivité et au développement du territoire


En résumé, quatre mots- clés pour dire les enjeux auxquels le Projet Culturel de notre territoire devra répondre : LIEN SOCIAL – PATRIMOINE - EMANCIPATION – ATTRACTIVITE





B. Une évaluation qualitative et quantitative

S’agissant de développement culturel, nous avons des faiblesses qu’il faut compenser et

nous avons repéré des richesses, des opportunités de développement, sur lesquelles nous appuyer :

1. Les points faibles du territoire


L’objectif était de dégager des constats communs sur les difficultés, les obstacles, les manques… qui pèsent sur le développement culturel de notre territoire. Nous considérons donc que les points faibles sur lesquels il faut agir sont en ordre de priorité :

1° Le manque ou l’insuffisance de soutien technique et logistique des collectivités aux associations culturelles (supports de communication, locaux, contraintes réglementaires, équipement matériel)

2° Une sous-estimation de la part des décideurs de l’apport d’une action culturelle permanente pour le développement de leur territoire.

3° Une certaine méfiance ou peur devant le mot culture, parfois avec des connotations élitistes ou idéologiques, certains élus ayant même tendance à freiner les nouvelles initiatives venant souvent de nouveaux arrivants.

4° Certains habitants ont des difficultés d’accès liées aux distances en milieu rural.

5° Certains habitants ont des difficultés d’accès liés à l’insuffisance de ressources.

Autres non classés :

  • Le manque d’une solidarité intercommunale à l’égard des petites communes

  • Le cloisonnement des associations, le manque de concertation

  • Le manque d’intérêt pour les propositions culturelles d’une trop grande partie de la population (notamment habitants les plus âgés…)

  • Le manque d’espaces conviviaux ouverts en semaine et hors saison.

  • Le manque d’information et de communication (isolement, distance…).

  • Le risque d’épuisement du bénévolat

    •                                                          -8 -
2. Les points forts du territoire


L’objectif était de dégager des constats communs sur les atouts, les réussites, les potentiels émergeants… qui participent au développement culturel de notre territoire. Nous considérons que les points forts sur lesquels il faut s’appuyer sont en ordre de priorité :

1° Les bénévoles porteurs d’initiatives et le maillage associatif facteur d’intégration.

2° Les ressources culturelles reconnues de notre territoire communautaire (métiers d’art, cinéma, patrimoine historique…) ainsi que les artistes résidants.

3° Les fonds publics mobilisés pour pérenniser certaines actions culturelles

4° La diversité des spectacles vivants proposés pour un fort potentiel de public

5° L’existence d’un accès gratuit à certaines propositions culturelles

6° La capacité des acteurs locaux à contribuer ensemble à une politique culturelle territoriale avec l’aide des partenaires publics.

Autres non classés :

  • L’implication de certains élus locaux ainsi que l’appui du PNR et du CD24

  • Une forte participation du public aux représentations

  • Une attente de propositions de qualité

  1. L’approche quantitative


Après cette évaluation qualitative autour des enjeux, des points faibles et des points forts, nous avons engagé un travail d’observation quantitative. Celui-ci comportait deux objectifs :

  • Le premier pour mesurer l’impact des actions culturelles proposées sur le territoire

  • Le second pour mesurer, d’une part les engagements financiers des collectivités locales, et d’autre part les ressources en autofinancement, obtenus par les opérateurs culturels, publics ou associatifs. La période de référence était l’année complète la plus récente (2016) donc avant la fusion.

Pour simplifier cette première approche nous avons délaissé les financements publics externes (Département, Région, Etat, Europe).


Nous avions donc pour premier objectif de mesurer deux indicateurs d’impact des propositions culturelles existantes :

  • D’une part le nombre de leurs participants (les entrées, les inscrits)

  • D’autre part leur fréquence sur une année (nombre spectacles programmés, nombre de séances d’une pratique artistique annuelle).



    •                                                             -9 -
Dans le cadre du second objectif, nous avons cherché à mesurer 3 types de données économiques :


  • D’abord, les ressources financières mobilisées par les collectivités locales (les 2 Communautés de communes ou leurs 28 Communes) en dépenses spécifiques de gestion directe (ex : le cinéma) ou en dépenses de subventions attribuées à des réalisations culturelles associatives.

  • Ensuite, la valeur économique des apports logistiques des Collectivités (mise à disposition de salle, matériel, personnel non spécifique) soit pour les actions culturelles qu’elles gèrent, soit pour les actions culturelles gérées par les associations.

  • Enfin, les ressources privées mobilisées pour les réalisations culturelles :

    • Montant des recettes obtenues auprès des participants (entrées, inscriptions)

    • Montant des soutiens financiers privés réguliers (dons, sponsors…)



Autant le reconnaître, cette recherche n’a pu être approfondie. En effet, nous n’avons souvent obtenu que des réponses difficilement exploitables. Sans doute plusieurs raisons à cela :

Le manque de temps pour des bénévoles en quelques mois

La complexité de certaines questions peut-être

L’insuffisance de données existantes claires

La réticence (pour ne pas dire le tabou) pour certains à livrer leurs chiffres


Nous ne sommes donc pas en mesure de donner des résultats précis et fiables. Nous pouvons simplement observer une évidence qu’il n’est pas inutile de rappeler : les domaines culturels bénéficiant d’un fort engagement financier des collectivités locales présentent un fort impact quantitatif. Ainsi, nous pouvons faire un parallèle entre trois domaines pour lesquels nous avons pu collecter des données exploitables (dans certaines limites) :


  • ARTS PLASTIQUES (Association 4 à 4, Association Campagn’Arts, PEMA) Fonds publics : 143.500 €

Recettes : 12.400 €

Nombres de participants : 18.590



  • SPECTACLE VIVANT (La Scierie, La Rantelle, Rencont’A Ciel Ouvert, Les Troubadours) Fonds publics : 6.000 €

Recettes : 13.950 €

Nombres de participants : 2.250


    •                                                          -10 -
  • LECTURE PUBLIQUE (Seulement Comcom du Périgord Vert Nontronnais en 2015) Fonds publics : 80.000 €

855 emprunteurs originaires de 49 communes

26.000 prêts dont 6.350 aux collectivités (écoles, crèche…)

Pour les autres domaines, certaines données étaient manquantes ou trop imprécises :

  • CINEMA

  • PATRIMOINE (3F3M, UOCC, Los Gentes Goyats dau Périgord)

  • MUSIQUE (Petite Grange et Cie, Musique en herbe, Mélimélo, Trompes Nontronnaises,

Les Amis de l’Orgue, Foliamusica, Clavicorde, Ecole Musique Nontron)


Mais globalement on peut observer que les propositions culturelles associatives sont faiblement financées. A noter enfin que ce classement par DOMAINES est partiellement contestable, certains acteurs culturels intervenant dans plusieurs domaines.


Il semble que le spectacle vivant soit le parent pauvre et on pourrait presque dire « plus ça bouge moins c’est soutenu » mais ces chiffres sont trop partiels et il faut rester prudent pour les faire parler avec si peu d’information.


Cette observation quantitative, exclut bien-sûr toutes considérations qualitatives, or s’il existe un domaine qui tente d’échapper à des logiques seulement quantitatives c’est bien la culture ! Elle est incomplète car les données exploitées sur les trois domaines observés ne prennent pas en compte la valorisation des nombreuses mises à disposition, municipales et/ou communautaires, de salles, de matériel, de prestations et de personnel (toujours hors personnel spécifiquement attaché à des services culturels publics).



Le principal intérêt est donc seulement de proposer une grille d’observation en vue d’une recherche plus exhaustive et plus affinée, au service de la transparence souhaitable.







- 11 -

C. Une réflexion à finaliser sur les orientations prioritaires



A partir de l’ensemble des observations recueillies, nous pouvons faire apparaître 16 orientations d’abord hiérarchisées en ordre de priorité :

1° Assurer une politique de financement transparente et équilibrée
2° Promouvoir la concertation des acteurs et le dialogue avec les élus
3° Développer la communication autour de la culture sur le territoire
4° Soutenir une politique culturelle à dimension sociale
5° Définir une organisation territoriale pertinente
6° Fédérer sur un temps fort thématique la diversité des ressources culturelles locales
7° Faciliter l’accès du plus grand nombre aux offres culturelles
8° Organiser une offre de café associatif dans un lieu spécifique
9° Proposer des espaces et des actions destinés aux jeunes
10° Valoriser le bénévolat associatif culturel
11° S’appuyer sur le réseau des bibliothèques comme points relais pour la culture
12° Répertorier les moyens techniques pour les mutualiser
13° Proposer davantage de spectacles vivants, de détente et gratuits
14° Identifier et prendre en compte les actions d’intérêt communautaire
15° Rendre chaque citoyen acteur culturel

Autre non classée : Travailler avec les OT, le PNR et l’Agence Culturelle Départementale



En résumé, quatre mots-clés pour dire les orientations d’un projet culturel de territoire : VOULOIR – PROMOUVOIR – COMMUNIQUER – COOPERER.



Puis, avec l’aide du consultant* nous avons classé ces orientations selon leur nature en les précisant brièvement :

1. Des finalités fondées sur des valeurs

  1. Soutenir une politique culturelle à dimension sociale


Si le lien social peut être bien assuré par le maillage associatif notamment, il s’agit aussi d’apporter des réponses aux inégalités d’accès, par des aides différenciées envers les publics fragiles, mais aussi par des offres de proximité notamment en direction des publics âgés ou isolés. Il est nécessaire pour cela de rechercher des modalités appuyées sur une coopération entre services publics et bénévoles.







    •                                                              -12 -

  1. Faciliter l’accès du plus grand nombre aux offres culturelles

C’est l’enjeu de la démocratisation culturelle, question qui a traversé les débats et les politiques culturelles de la cinquième république. La question ne relève pas d’abord des politiques culturelles, mais de ce qui se joue autour et en amont (déterminismes sociaux, situation économique, instruction publique éducation). Développer cette finalité dans une politique culturelle nécessite de définir les actions à mener pour lui donner vie (par exemple actions de sensibilisation, collaboration avec les établissements scolaires, formation, information, communication, politiques tarifaires, approche catégorielle des publics, aménagement cultuel du territoire tendant à compenser les inégalités d’accès.



  1. Rendre chaque citoyen acteur culturel

Cela peut-être une démarche consistant à valoriser des pratiques populaires, individuelles ou collectives, comme constitutives d’une culture locale (exemple : travail sur la mémoire collective…) Mais nous sommes aussi dans la question des droits cultuels, présente dans la loi NOTRe, et cette revendication prend de ce fait plus de poids qu’en d’autres temps. S’agissant de la faire passer au concret, on peut aussi la rattacher à la nécessité de créer un outil de concertation.


En fait, ces trois finalités sont indissociables les unes des autres, elles ne constituent pas des options, mais le préalable ou l’introduction à une charte ou à un projet culturel de territoire. Ce qui veut dire que chacune des actions qui sera proposée, prendra en compte cette triple obligation.



2. Des axes politiques et stratégiques

  1. Assurer une politique de financement transparente et équilibrée

Cette priorité a donné lieu à l’élaboration de préconisations concrètes qui seront détaillées par la suite.

  1. Promouvoir la concertation des acteurs et le dialogue avec les élus

Cette priorité a donné lieu à l’élaboration de préconisations concrètes qui seront détaillées par la suite.









- 13 -

3. Des actions et outils au service de ces stratégies

  1. Valoriser le bénévolat associatif culturel


Il s’agit de valoriser le fait associatif comme valeur culturelle en considérant davantage l’engagement humain comme un atout pour le territoire. C’est également la possibilité d’une montée en qualification des bénévoles par des formations appropriées. C’est enfin l’utilité de mieux reconnaître le travail des associations culturelles dans l’économie locale par une valorisation comptable de leurs apports.

  1. Répertorier les moyens techniques pour les mutualiser

Il y a certainement des moyens techniques mutualisables ce qui peut conduire à étudier l’opportunité d’un parc local de matériel, avec toutes les questions techniques et juridiques qui s’y rattachent. Mais il y a aussi des moyens techniques non mutualisables, parce que leurs possesseurs ne voudront ou ne pourront pas les mutualiser. C’est peut-

être dans les outils de communication que la nécessité s’impose en premier, et cela fait l’objet d’un axe opérationnel spécifique.

  1. Fédérer sur un temps fort thématique la diversité des ressources culturelles locales

C’est là que par la pratique, les acteurs du territoire commencent à travailler ensemble et c’est là que se construit un début d’identité. Cet axe prioritaire a donné lieu à l’élaboration de préconisations concrètes qui seront détaillées par la suite.

  1. Organiser une offre de café associatif dans un lieu spécifique

Cet axe fait référence à une initiative en cours de réflexion sur la commune de Saint-

Estèphe, avec l’existence d’un site dédié, une opportunité de portage associatif et une municipalité partie-prenante. Il pourrait constituer une offre originale sur le nord de la Communauté de communes.

  1. Proposer des espaces et des actions destinés aux jeunes

Dans un contexte démographique vieillissant cet axe pointe d’abord une carence réelle qui mériterait d’être traitée à la hauteur de ses véritables enjeux. Ne serait-ce que dans l’approche de la notion de « jeunesse » et sur différentes dimensions, sociale, éducative, culturelle. On sait que la réponse apportée par la mise à disposition d’espaces spécifiques a ses propres limites. Il s’agit de soutenir des projets dans lesquels des jeunes peuvent devenir acteurs, la question de l’accompagnement de telles démarches

éducatives se pose inévitablement.




    •                                                                  -14 -
  1. S’appuyer sur le réseau des bibliothèques comme points relais pour la culture

Faire évoluer des points lecture en lieux de rencontre est une solution expérimentée dans de nombreux territoires ruraux pour compenser le manque d’irrigation culturelle. Le plan de développement sur 3 ans prévu à l’échelle communautaire et soutenu par la BDP représente une réelle opportunité. Il y a là un fort enjeu de décloisonnement, tant pour le service départemental concerné, que pour les responsables de bibliothèques locales qui accepteraient que leurs structures, tout en conservant une mission première, investissent de diverses façons, d’autres missions culturelles que celle de la lecture publique.

4. Des axes opérationnels


Ici apparaît la déclinaison opérationnelle d’un projet culturel de territoire, qu’il faudra pouvoir organiser en axes de développement, eux-mêmes déclinés en actions.



  1. Développer la communication autour de la culture

Cette priorité révèle un besoin incontournable qui ne concerne pas seulement la question des supports de communication. Un besoin interne aux acteurs culturels pour échanger sur leurs projets ou leurs initiatives, et se concerter autour de leurs programmations sur le territoire. Mais aussi un besoin de communication publique sur les offres culturelles publiques ou associatives répertoriées. Quelque soient les supports, existants ou à créer (brochure papier, site Internet…) apparaît une forte attente des acteurs culturels du territoire pour que la Communauté de communes s’engage dans des réponses opérationnelles, en y consacrant du temps de professionnel dédié. Mais au de-là des solutions spécifiques il convient de s’interroger sur comment la culture est-elle présente dans la communication globale du territoire ?

  1. Définir une organisation territoriale pertinente

C’est la question de l’aménagement culturel du territoire. Dans un contexte où la fusion a davantage été subie que choisie, il s’agit de concilier la solidarité territoriale avec un pôle emblématique attractif. Ne faudrait-il pas définir plusieurs pôles d’attractivité culturelle complémentaires sur l’espace communautaire. Mais aussi, faire des propositions culturelles itinérantes. Question à articuler avec d’autres propositions telles qu’un réseau de bibliothèques.






    •                                                                -15 -
  1. Identifier et prendre en compte les actions d’intérêt communautaire


La compétence culturelle a été confiée à la Communauté de communes qui devient un interlocuteur privilégié pour les partenariats avec le Département, la Région et l’Etat. Se pose alors la question des stratégies territoriales. Quels sont les projets, permanents ou revenant à intervalles réguliers, qui par leur importance et leur niveau qualitatif, par leur aura, par les publics qu’ils attirent (d’autres critères seraient à mettre en évidence) doivent relever d’une logique intercommunale ? Enseignements artistiques, lecture publique, festivals ? Les choisir, c’est poser une grande partie des bases de la politique culturelle de la Communauté de communes et de son identité culturelle.




D. Les premières préconisations concrètes

Cette réflexion sur les orientations d’un projet culturel de territoire ouvre un vaste chantier

  • mener conjointement entre les citoyens, les acteurs et les élus, dans le cadre d’une planification sur plusieurs années. Afin d’amorcer une telle démarche nous avons choisi d’en approfondir quelques-unes en termes d’organisation, de fonctionnement, de moyens techniques et financiers. Cela débouche sur les deux ensembles de préconisations suivants, qui seront détaillés en annexes 1 et 2 du document.

  • Des préconisations pour le financement et la coopération des acteurs


L’objectif est de rendre plus lisible l’économie de la culture sur le territoire, d’organiser les pratiques partenariales, de qualifier les acteurs publics et privés, de soutenir l’engagement des élus et de structurer un espace de coopération.

  • Des préconisations pour un temps fort culturel territorial thématique


L’objectif de ce temps fort thématique et créatif est de mobiliser la diversité des ressources culturelles locales, pour développer une identité de territoire. Il doit être inscrit dans la durée et dans l’espace communautaire, avec un thème déclinable sous diverses facettes. Il doit favoriser une participation active des citoyens à l’évènement et aux associations. Il doit enfin reposer sur une organisation solide avec des moyens spécifiques affectés.










- 16 -
  1. Les annexes techniques




Annexe n°1

Des préconisations pour le financement et la coopération des acteurs



  1. Rendre plus lisible l’économie de la culture sur le territoire :


    1. Distinguer dans le budget de la Commission culture de la Communauté de communes du Périgord Nontronnais les engagements financiers spécifiques pour la culture, des autres domaines couverts par la commission (sport, associations, etc.) sans les opposer.


    1. Afin d’éviter que la culture ne coure le risque de servir de variable d’ajustement, il faut que la Communauté de communes s’engage sur un budget culturel annuel correspondant à un % minimum du budget communautaire général annuel. Il ne peut s’agir d’engagement juridique mais plutôt moral ou politique, permettant une action stable sur la durée. Les processus de développement culturel sont proches des processus de développement de la culture (au sens agricole du terme) il faut du temps.


  1. Un budget communautaire pour la culture présenté par fonction (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui et ne facilite pas l’appropriation par les élus). Cela demande que toutes les dépenses destinées à la culture, quelle que soit leur nature (transport, prestations, fournitures…) soient regroupées. Même si une certaine souplesse est nécessaire pour saisir les opportunités, cela permet d’apprécier ce qu’on fait et quels moyens on met sur des objectifs. C’est ce qui révèle le sens politique d’un budget.


  1. Disposer à l’intérieur de ce budget d’une lecture analytique permettant de mesurer l’effort public fait dans chaque grand domaine culturel : cinéma, spectacle vivant, musique, métiers d’art, etc. pour observer les priorités et expliquer ou bien réduire les

écarts si nécessaire.


  1. Pouvoir observer combien on consacre pour la culture par habitant du territoire, comme cela est souvent évoqué à propos du PNR, du Pays ou encore du Conservatoire départemental.


    •                                                                 -17 -
    1. Quantifier le bénévolat pour valoriser l’apport associatif à l’action culturelle du territoire.

  1. Organiser les pratiques partenariales :

    1. Que les associations qui veulent bénéficier d’un financement communautaire rédigent et présentent un projet puis un bilan programmatique, quantitatif (nombre de participants) et financier à la Communauté de communes. A partir de là les élus peuvent discuter et décider.

    1. Faire l’effort de formaliser tout cela pour valoriser les réalisations culturelles et leurs acteurs, mais aussi informer leurs partenaires appelés à les soutenir financièrement. Quelques associations le font, il faut éviter des attributions reconduites d’année en année sur la base d’une simple lettre administrative.

    1. Connaître les coûts réels pour la collectivité, une fois déduites les subventions extérieures qu’elle reçoit pour l’action culturelle, c’est ce qu’on appelle l’effort financier de la collectivité.

    1. Etablir et valider des critères qualitatifs et quantitatifs, connus de tous, pour permettre d’analyser objectivement l’opportunité des projets. Exemples de critères parmi d’autres : créativité, coopération, nombre de participants, nombre de projets sur une année, pertinence au regard des priorités culturelles communautaires, typologie du public touché (isolés, jeunes) et pratiques tarifaires….

    1. Des conventions pluriannuelles qui permettent aux assos volontaires pour conventionner de ne pas naviguer à vue, et d’obtenir des engagements de principe

(sur 3 ans par exemple). Même si une convention peut toujours être légitimement dénoncée, il s’agit de formaliser un engagement moral et politique répondant à un besoin de durée sur le moyen terme.


  1. Qualifier les acteurs publics (élus, techniciens) et privés (bénévoles, artistes)

    1. Aller chercher des éléments de comparaison autour de chez nous (Thiviers, Rochechouart, Confolens) sur les organisations et les fonctionnements mis en place, et notamment sur les moyens financiers mobilisés.


    1. Faire un voyage d’études entre élus et acteurs culturels bénévoles et professionnels, sur d’autres territoires plus lointains, qui ont une politique culturelle volontariste, pour voir ce qui se passe et ce que cela produit pour le développement du territoire. Profiter de ce déplacement collectif pour mieux se connaître.

    1. Optimiser la fonction de direction du Service culturel de la Comcom en privilégiant le travail d’ingénierie et en évitant de la charger de tâches administratives ou logistiques pouvant relever d’autres services généraux.

      •                                                         -18 -
  1. Soutenir l’engagement des élus en charge de la culture sur le territoire :


    1. Ne pas se limiter à rencontrer les élus de la Commission Culture mais aussi tous les autres élus communautaires, dont certains peuvent être moins sensibles aux enjeux culturels. Présenter une fois l’an les réalisations et les besoins du territoire dans le cadre d’un conseil communautaire.

    1. Que tous les élus se fixent pour objectif de se répartir les visites des manifestations culturelles dans les communes autres que la leur. Pour affirmer publiquement la dimension communautaire, et observer ce qui s’y fait, car on apprend aussi beaucoup en allant sur le terrain.

    1. Besoin de rendre clairement lisibles les financements octroyés et de pouvoir mieux identifier les responsabilités spécifiques confiées aux élus pour faciliter le dialogue avec eux.

  1. Structurer un espace de coopération

    1. Créer une structure qui puisse périodiquement (2 fois l’an ?) réunir et fédérer toutes les associations pour mettre en place des réunions de travail sur la programmation et sur le financement, où seraient invités les élus de la Commission culture de la Communauté de communes.

    1. Pour les rencontres entre élus et acteurs associatifs prévoir un tiers extérieur (un peu comme le CDD) pour éviter aux élus de se sentir obligés de se justifier ou de mener tout (des questions jusqu’aux réponses) Une fonction de médiateur pour faciliter les

échanges et que chacun se sente à l’aise dans son rôle.

    1. Ouvrir la Commission culture à la société civile pour y être force de proposition sur les orientations et leurs évolutions, et avoir une possibilité de regard sur les décisions. Elire dans ce cadre-là des représentants d’associations volontaires qui siègeraient à cette commission culture.

    1. Aller plus loin … vers un engagement des acteurs de la société civile dans un pouvoir décisionnel au sein d’une structure de co gestion à égalité avec des élus, c’est ce qu’on peut faire dans le cadre d’un office culturel par exemple, dans les limites des possibilités offertes par la Loi.

    1. Pouvoir évaluer les interventions sur le territoire des partenaires publics externes, et pouvoir ensemble les interpeller si certaines stratégies s’avéraient inadaptées. Pouvoir obtenir ensemble des changements qu’un seul acteur local (public ou privé) aurait du mal à faire entendre.




      •                                                            -19 -
                Annexe n°2

Des préconisations pour un temps fort culturel territorial thématique


Un temps fort thématique et créatif mobilisant la diversité des ressources culturelles locales, pour développer une identité de territoire.

  1. Le projet s’inscrit dans la durée de plusieurs manières complémentaires possibles

    1. Rythme tous les 2 ans

    1. Réalisations étalées sur une année entière et conclues par un temps fort type festival

    1. Ou bien, réalisations concentrées sur une période type « semaine » ou « quinzaine »

    1. Ou encore, consacrer tout un mois sur plusieurs samedis

  1. Le projet s’inscrit dans l’espace communautaire de plusieurs manières possibles

    1. Multipolaire : dans plusieurs communes du territoire de la Comcom

    1. Les sites seraient reliés par des « randonnées caravane » d’une commune à l’autre

  1. La question du thème


    1. Adopter pour la manifestation un nom permanent qui ne change pas (genre festival de la BD) décliné sur un thème différent d’une édition à l’autre.

    1. Fixer le thème deux ans à l’avance pour que chaque acteur ou créateur ait le temps de créer une proposition singulière.

    1. Un thème ancré dans la réalité, qui touche les gens, un peu engagé pas trop superficiel, qui a du sens, et défini en concertation des associations partie-prenantes.

    1. Un thème assez large pour qu’on puisse s’y retrouver, sonder les adhérents des associations, en prédéfinir plusieurs pour en choisir un démocratiquement

    1. Associer les artistes locaux au choix du thème.

  1. Des actions (créations ou diffusions) déclinant le thème sous de multiples facettes


    1. Permettre une diversité des approches d’un même thème, éviter de créer un cadre trop contraignant qui soit subi par les acteurs. Il faudrait une diversité de tonalités sur un même thème ; humoristique, engagée, consensuelle…

    1. Par exemples, pièce de théâtre, expo photo, comtes, créations métiers d’art, ateliers d’écriture, danse, musique amplifiée, programmation d’artistes, chorales, musique traditionnelle, etc.




      •                                                            -20 -
  1. Le public

    1. Ce sera l’occasion pour les citoyens de découvrir leur territoire communautaire

    1. Associer les écoles et notamment par leurs activités artistiques

    1. Associer les Ehpad et travailler notamment sur la mémoire collective

    1. Associer les associations sportives et notamment de randonneurs (lien sport culture)

  1. Une vitrine de promotion des associations

    1. Sans chercher à reproduire les habituelles fêtes des associations, qui se ressemblent d’une année sur l’autre, il faudra quand même en profiter pour rendre plus lisibles les associations locales et leurs activités.

    1. Fédérer les associations autour d’un projet commun, qui évolue avec le temps, plutôt que par la juxtaposition de présentations d’activités où ce sont souvent les adhérents qui vont voir leur propre association. Un projet partagé sera plus propice à l’interactivité et à l’interconnaissance entre les associations de notre nouveau territoire.

    1. Cela peut aussi ouvrir à des gens nouveaux que les associations ne connaissent pas.

  1. L’organisation

    1. Une réunion en amont pour fixer collectivement le thème, les dates, les lieux, et ne pas imposer, démarrer d’une réflexion collective.

    1. Il faudra « lever une armée de bénévoles » et planifier une répartition des rôles, selon les compétences des associations volontaires.

    1. Si une fois le cadre posé, chaque association tient son rôle dans une bonne répartition des tâches, ce n’est pas plus chronophage que l’ordinaire.

    1. Si on veut que l’évènement perdure il faut mesurer le temps que ça va demander, avec une organisation assez simple, et peut-être solliciter d’autres associations locales, par exemple les comités des fêtes.

  1. Les moyens

    1. Ouvrir un budget spécifique, discuté avec les acteurs dans le cadre d’un espace de coopération, pour obtenir des financements extérieurs en appui à celui de la collectivité.

    1. Quantifier un budget et anticiper le temps de préparation et de coordination où le bénévolat risque de ne pas suffire.

    1. Dans le cadre de conventions spécifiques à passer entre la Communauté de communes, et le Conseil départemental ou le PNR, négocier la mise à disposition de leurs agents dédiés. (Conseiller territorial du CD24, Chargée de mission Participation des citoyens du Parc)

    1. S’adjoindre le concours temporaire d’un Contrat aidé cofinancé par l’Etat, sur une mission de 6 mois, mais il faudra garantir les conditions de son encadrement.

      •                                                        -21 -
Annexe n°3



Le répertoire des acteurs




Au cours de notre démarche nous avons identifié 34 acteurs culturels sur le territoire, associatifs (par exemple « Foliamusica » à Piégut) ou publics (par exemple « le Cinéma Louis Deluc » à Nontron). Nous avons interrogé des représentants de 23 d’entre eux qui ont pu apporter ainsi leur contribution à notre travail collectif. Bon nombre d’entre eux nous ont également fait part de leur vision de la culture ; le sens qu’ils lui donnaient, les points forts et les points faibles qu’ils observaient sur le territoire, contribuant ainsi au diagnostic partagé que nous avons pu réaliser.

Il s’agit de :






NOM
ACTIVITES CULTURELLES

REFERENTS COORDONNEES









Bibliothèque Médiathèque. Prêts

Florence BARTEAU-LASTERE
BIBLIOTHEQUE
de livres, DVD et CD. Mise en

26 rue de Verdun NONTRON

réseau des bibliothèques locales

05 53 56 22 36 bibli.nontron@ccpn.fr











Ateliers hebdomadaires de

Michel MANGE

CAMPAGN’ARTS
peinture. Salon avec 20 à 25

6 Place de l’église NONTRON

artistes. (peintres, sculpteurs)
05 53 56 26 69

06 95 58 72 13


























Culture occitane : lectures,









CERCLE OCCITAN
chants, films, expositions,










instruments, photos…etc.









CINEMA
Programmation du réseau

Eric TALEC 05 53 56 18 93
LOUIS DELUC
Ciné Passion en Périgord

Place des droits de l’homme NONTRON












Organisation de concerts

Jean-Pierre REYDY
05 53 56 00 39




CLAVICORDE
classiques hors période estivale






Grand Gillou JAVERLHAC

(6 concerts par an)












Découverte et valorisation du









CPIE
patrimoine culturel et

Château de VARAIGNES 05 53 56 23 66
CENTRE PERMANENT
environnemental, éducation au


D’INITAITON A

développement durable,

Présidente : Françoise VEDRENNE
L’ENVIRONNEMENT


festival nature.










Randonnées culturelles de

Président : Pascal FRELETEAU
CULTURE LOISIRS
découverte du patrimoine bâti et


36 rue du Périgord Vert AUGIGNAC
AUGIGNAC
naturel avec des acteurs locaux



(Dordogne et autour)












- 22 -

ECOLES DE DANSE
Danse classique, modern’jazz,

Président : Laurent VIDAL
valse, rock, lindy hop, danses et

NONTRON

assouplissements.












Concerts solistes et/ou groupes

Secrétaire : Alain BORDAS « Luclas »


24360 PIEGUT 06 87 02 78 45

dans les églises (Brahms, Juliette

FOLIAMUSICA











Greco, Mozart, Rossini…) Master

Contact : Frédéric JAMBON 05 53 56 46 64



class chants instruments

D°Artistique : Cécile Leleux 06 78 33 98 64

















Promotion et production de









LA RANTELLE
spectacles vivants, et de tout

Président : Stéphane CALASSOU
autre spectacle ou production




SAINT-ESTEPHE 06 32 81 44 37

culturelle.























Diffusion culturelle (musique,










théâtre, expo) très souvent en

Présidente : Célie GACHON 06 76 17 05 13

résonnance avec l’actualité.

LA SCIERIE

« La Pouge » SAINT ESTEPHE
Site de La Scierie à Piégut et




salles du Piégutais et du












Nontronnais.


















Responsable : Valérie GREFFARD
LES AMIS DE L’ORGUE


18 avenue Jules Ferry NONTRON


06 63 37 57 75




























Théâtre amateur : 1 pièce par an

Siège social : Nicole LAVAUD
LES TROUBADOURS

21 rue Jean Moulin NONTRON
1 festival tous les 3 ans



Hubert GACHON 09 52 73 51 45















Concerts. Répétitions lundi et

Président : Christian GAILLOT
LES TROMPES
vendredi. Sorties en Dordogne et


« Clarat » LUSSAS & NONTRONNEAU
NONTRONNAISES
autour. Messe annuelle de la


05 53 60 30 07








Saint Hubert en Nontronnais.






























Groupe de chants et atelier « arts









LOS GENTES GOYATS
plastiques ». Activités à la RPA

Présidente : Marie-Laure POLETZ
Piégut : danses, accordéon

DAU PERIGORD

« Haut-Cabaniers » PIEGUT PLUVIERS
diatonique, groupe musical












« Aura Venta ».










Chant Choral : répertoire varié.

Françoise Vedrenne
MELI MELO CHORALE

7 rue de la Maladrerie NONTRON

















Développer et favoriser des










activités culturelles artistiques et

Président : Mathieu FRISCH
MILHAC LOISIRS
sportives : marche, conversation


Mairie MILHAC DE NONTRON

français-anglais, chorale












(3 soirées annuelles publiques)





















Cours de musique, initiation et

Président : Alain ASTIER

expression musicale en milieu



Les sables de Dronne SAINT PARDOUX
MUSIQUE EN HERBE
rural : piano, synthé, guitare,


batterie, violon, techniques du

06 71 92 10 70








son et de l’éclairage.














- 23 -

Promotion des métiers d’art avec









4 à 5 expositions par an. Salon









Rue des Métiers d’Art. Boutique








PEMA
des Métiers d’Art. Espace Lames

Château Avenue Gal Leclerc NONTRON
et Métaux. Démonstrations,

Président : José FERRE 06 03 05 16 06



POLE EXPERIMENTAL
visites d’ateliers, animations,


Direction : Sophie ROLIN 05 53 60 74 17
DES METIERS D’ART
visites guidées. Cours et stages


DU PERIGORD LIMOUSIN

sur les Métiers d’Arts.


















Animation d’un réseau de









professionnels et soutien aux









activités Métiers d’Arts.








PETITES GRANGES
Cours de musique (éveil musical,

Siège Social : les petites granges NONTRON
chant) Mise à disposition d’un

Président : HOFF BLANC Bruno
ET COMPAGNIE

studio de musique.

Référente : PILLENIERE Aline













L’objet de l’association Quatre à









Quatre est de promouvoir les









métiers de la céramique dans le

Président : Tristan CHAMBAUD-HÉRAUD

cadre de la Foire des Potiers de

Téléphone : 05 53 60 52 07


MAIRIE BUSSIERE BADIL
QUATRE A QUATRE
Bussière Badil, de mettre en






œuvre toute action visant









à la promotion culturelle et

http://www.foiredespotiers.com

pédagogique des métiers









de la céramique.



















Festival et animation scolaire 2

Thierry LARVOR 05 53 60 53 51



RENCONT’A CIEL OUVERT
journées par an à St Estèphe, et

Le Clou bois SAINT ESTEPHE
plusieurs veillées chaque année














sur la Comcom.









Promotion de la langue et de la









culture occitane. Cours 2h par

Présidente : Marie-Françoise NADAL

semaine. Groupe vocal « La Tireta

UNION OCCITANE

« Fargeas » ABJAT / BANDIAT
Duberta ». Groupe musical



05 53 56 61 89






UNION OCCITANA
« Timbalas et Charameu ».

CAMILLE CHABANEAU
Animations danses, contes,


















conférence, expos.









Journée du chant « l’Endurmida ».



















Participation aux JNA. Fête de la








3 F 3 M
Science. Fête des couteaux.

Eric JEANNOT 06 82 63 33 62
Festival « Forges et Métallurgie »



Ribiéras” ETOUARS
FER FEU FORGE
et gestion de l’Espace Fer et

MINERAIS MINERAUX METAUX
Forges à Etouars. Fouilles à


















Javerlhac.











Nous n’avons pas pu rencontrer les représentants d’autres acteurs cultuels que nous avons identifiés :

L’ACAC à Piégut, Arts & Culture à Abjat, Ecole de musique à Nontron, Fils et Métiers à Varaignes, Le GRHIN, Les Baladins, Les Dynamiques, Les Soufflets, Les Troubadocs, Vivre le végétal….






- 24 -

D’autre part nous avons identifié et commencé un inventaire de groupes musicaux et de chanteurs exerçant une pratique amateur sur le territoire. Ils sont pour l’instant au nombre d’une dizaine. Il s’agit de :

NOM
GENRE
CONTACTS



EDEN
Hard Rock français
Jeremy FOURNET
05 53 56 21 82







VINYLS
Pop Rock
Julien DANIEL 06 40 52 21 56



AFROS BLONDES
Tribute To Queen
Benjamin MOUSNIER
Funk
06 48 30 66 02
09 53 56 24 75




SUE ELLENS
Reprises Rock 60’
Sébastien FAYEMENDY
06 62 17 10 86







OZEF
Pop Rock
Julien DANIEL (Agonac)


06 40 52 21 56




DOCTEUR LULU
Punk Rock
Sébastien FAYEMENDY
06 62 17 10 86








Alain MARCHESSEAU
Auteur compositeur
alainmarchesseau@hotmail.fr
(en français et occitan)







Jean-Paul LAPLAGNE
Fait de nombreuses animations,
jelaplagne@wanadoo.fr
chante en français et occitan.







Jo WILLISON
Musicien, pianiste qui dirige la
jo.willison@gmail.com
chorale "Carillon" de Nontron






Cary MIDDLEMIS
Chanteuse, habite à Piégut
carymid@orange.fr




Guillaume PASQUET
Cours de chant
06 09 74 11 02





Alain ASTIER
3 Groupes de jeunes
06 71 92 10 70

de Musique en Herbe











Tout ce travail, réalisé bénévolement en 6 mois, est bien sûr incomplet. Son objectif était d’amorcer la création d’un outil, continuellement actualisable. Cet outil pourra prendre la forme d’une représentation cartographique exposée sur le site de la Communauté de communes. Il pourra faciliter la communication entre les acteurs culturels du territoire et contribuer à la reconnaissance de chacun d’entre eux par les citoyens et les élus communautaires.




- 25 -


Nous contacter pour …

  • donner votre avis

  • poser une question

  • souhaiter participer


Roland Maquaire 06 81 67 89 63

Alain Dionneau 06 03 50 03 52



























- 26 -