samedi 13 juillet 2019

Ordures ménagères : des réactions chez les élus !


Lors du dernier conseil communautaire du 2 juillet 2019 qui s’est tenu à Busserolles, un sujet n’était pas à l’ordre du jour.
Et pourtant, il a occupé une très large place dans les discussions et suscité de vives réactions.
Il s’agissait de l’organisation future du ramassage des ordures ménagères.

Quelques explications :
Le SMCTOM (Syndicat mixte de collecte et des traitement des ordures ménagères) prévoit l’installation prochaine de conteneurs semi enterrés (comme dans certains bourgs) où il faudra apporter ses ordures.



Dans la plupart des communes on ne ramassera plus vos ordures au porte à porte mais vous devrez les apporter vous-même aux points de collecte.


 Finie la poubelle individuelle!


Réactions :
Plusieurs maires interviennent pour dire leur désapprobation.
Désapprobation du maire de Champs Romain, qui précise que ne sont prévus que 5 points de collecte seulement pour toute sa commune ! Le maire refuse !

Le maire de  Busserolles indique qu’il n’y aura que 10 points de collecte pour sa commune qui est étendue sur 4000 hectares et qui comprend des dizaines de hameaux.

A St-Barthélémy, il n’y aura que  4 points.

Mêmes remarques de la part d’autres maires.

Le SMCTOM demande maintenant aux maires de choisir les endroits où installer les conteneurs.  

A juste titre, ils s’inquiètent de l’incapacité dans laquelle vont se trouver les personnes âgées qui ne pourront pas porter leurs ordures à un point de collecte situé parfois à 2 km de leur habitation !
Ceux qui n’ont pas de permis, ni de voiture…

 Le président Restoin constate que le prix pour les ordures ménagères est plus élevé et qu’il y a moins de services.

Augmentation du tarif

Lors d’un conseil communautaire précédent, les élus communautaires ont augmenté la redevance quand il y a 1 ramassage par semaine (augmentation de 9%) ou 2  ramassages par semaine (augmentation de 3%) et diminué la redevance lorsqu’il y a 3 ramassages par semaine à Nontron (baisse de 3%), sans explication...







Par contre, il n’a pas été abordé le tarif de la redevance pour les ramassages qui se font dorénavant tous les 15 jours dans certaines parties du territoire (en particulier les hameaux)...
En toute logique, il devrait diminuer...




Mais qui décide ? s’étonne une élue .

La partie traitement des ordures ménagères est confiée au SMD3, structure départementale.

Par contre, le mode de collecte et sa fréquence sont bien décidés localement par les représentants de chaque commune (choisis par chaque conseil municipal en début de mandat).
Aujourd’hui, 50 communes font partie du SMCTOM de la région de Nontron. (notre communauté de communes + des communes de Dronne et Belle)



Pourquoi les représentants de chaque commune ont-ils validé une décision que les maires refusent maintenant de mettre en oeuvre?
Les maires étaient bien au courant des décisions prises en réunion par leurs représentants !!

 Alors qu’on demande aujourd’hui à la population de faire des efforts pour co-voiturer, limiter ses déplacements, est-ce que ce choix de points de collecte des ordures ménagères ne va pas à contresens ?


Enquête auprès des lecteurs du blog

Il serait intéressant de savoir comment ça se passe dans votre commune.
Combien y a-t-il de ramassages par semaine chez vous? (combien pour la poubelle noire et combien pour la poubelle jaune)
Savez-vous où les points de collecte vont être placés?
Quel est le taux appliqué pour les ordures ménagères? Vérifiez-le sur votre feuille de taxes foncières (pour les locataires, c'est la part que le propriétaire vous demande de lui reverser). 

Profitez des vacances du blog pour nous répondre. On compte sur vous!
N'oubliez pas de précisez votre commune et votre village le cas échéant.



Patricia Huret Champniers et Reilhac.

Projet éolien des Grands Clos : "La démocratie doit être respectée"

Saint-Aulaye-Puymangou : le Maire demande au Préfet de revenir en démocratie.

Agressif

« Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ».
Complaisant

« Il n'y a aucun mal à changer d'avis, pourvu que ce soit dans le bon sens".
A qui attribuer ces citations.

La seconde émanerait de Winston Churchill.

Jacques Chirac a utilisé la première en ajoutant « C’est ce que j’ai toujours dit ».
Récréatif

« Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. C'est mon avis. Et je ne vois pas pourquoi j'en changerais ».

Philippe Gelluck a évidemment surenchéri.

Mais là n’est pas mon propos.

Yannick Lagrenaudie, maire de Saint-Aulaye-Puymangou, a déclaré sur France-Bleu-Périgord le 1er juillet 2019 à propos du projet éolien des Grands Clos de Puymangou-Parcoul :

"Je ne peux pas soutenir un projet qui est rejeté massivement et qui provoque autant de polémiques et de controverses. Les opposants sont très mobilisés. Ils défendent farouchement la forêt de La Double et l'environnement."

"J'ai demandé au préfet d'organiser une consultation citoyenne sur la commune de Saint-Aulaye. Il m'a répondu que c'était une affaire de l'Etat et que je ne pouvais pas organiser ça. J'ai dit ok mais il faudrait quand même qu'il y ait une meilleure consultation avec les élus. Je ne comprends pas pourquoi les maires des communes concernées n'ont pas été conviés à cette commission départementale des sites et des paysages. La démocratie doit être respectée."


Rappelons que le maire de Saint-Aulaye a toujours été porteur de ce projet, persuadé de son intérêt dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Ce choix s’inscrit dans une démarche volontaire qu’il a récemment confirmée en portant un projet de centrale photovoltaïque de même puissance. Projet qui lui, n’a fait l’objet d’aucune opposition.

Concernant le projet éolien il faut souligner la lucidité et le courage de cet élu lorsqu’il décide de ne plus soutenir ce projet en comprenant, mieux vaut tard que jamais, qu’il est en totale contradiction avec la préservation de la forêt de la Double, territoire auquel la majorité des habitants sont profondément attachés.

Peut-être aussi est-il aujourd’hui convaincu que l’éolien industriel n’est pas la bonne réponse à un problème en tout état de cause très mal posé.

Où tout simplement que ces projets se révèlent n’avoir d’intérêt que pour leurs promoteurs.

Saluons cette noble attitude et rêvons que cet édile fasse rapidement école afin que nous sortions définitivement de cette invraisemblable et très couteuse impasse.

Et que la sérénité et l’harmonie reviennent enfin dans nos territoires ruraux ou les « fermes » industrielles, éoliennes ou autres, n’ont vraiment rien à faire.


En 2016, récemment labellisée, la commune de Saint-Aulaye avait accueilli l’assemblée générale de l’association des Petites Cités de Caractère de la grande Aquitaine.

Et début juillet 2016, la commune organisait, la Félibrée, qui revenait aux portes de la Double.

J’avais profité de ces heureux évènements pour interroger le Maire, (voir ma lettre ici) sur la compatibilité des longs et lourds efforts de développement touristique avec l’irrémédiable extinction de leurs effets si la commune venait à être malencontreusement encerclée par « quelques » lugubres aérogénérateurs à procréation rapide et financièrement assistée.

Je ne sais si le maire avait lu cette lettre restée sans réponse.

Offrons lui une seconde chance. A la lettre.



Jean-Claude Frasnetti-Chantres-Milhac de Nontron   

Lettre au maire en 2016

Lettre ouverte à Monsieur le Maire de Saint – Aulaye - Puymangou


Monsieur le Maire,
Au mois d’avril 2015 votre commune a été labellisée Petite Cité de Caractère en reconnaissance des efforts accomplis pour « la sauvegarde du patrimoine comme levier de développement des territoires ».

Sur cette lancée votre commune vient d’accueillir l’assemblée générale de l’association des Petites Cités de Caractère de la grande Aquitaine.

« Résolument occitan, Saint-Aulaye revendique fièrement son appartenance au Périgord. Bastide atypique juchée sur le coteau qui domine la Dronne … c’est la première commune de Dordogne et d’Aquitaine à obtenir ce label ». 

C’est aussi la seule bastide du Périgord Vert.

La commune possède également les labels « Station Verte » et « Agenda 21, Notre village terre d’avenir ».

Signes légitimes d’un potentiel existant certes, mais aussi des nombreux efforts réalisés pour sa conservation et sa valorisation.

Début juillet 2016, la commune accueillera, comme en 1956 et 1996, la Félibrée, qui revient donc aux portes de la Double, « cette forêt majestueuse parsemée d’étangs et très appréciée des touristes et des Périgourdins ».

« La forêt de la Double est essentiellement couverte de pins maritimes, de chênes et de fougères. Elle abrite de nombreuses espèces animales menacées. Elle compte une centaine de km de chemins balisés parfaits pour la randonnée pédestre, équestre et la pratique du VTT ».


Mais aux portes de la Double, aux portes de Saint-Aulaye- Puymangou, petite cité de caractère, aux portes du Périgord Vert, aux portes du Département de Dordogne, territoire d’excellence environnementale, la menace éolienne se précise et manifestement en un lieu où elle n’aurait jamais dû avoir … droit de cité.

Car combien il en a fallu de réunions, de dossiers, d’entrevues, de demandes de financement, de contributions et de dotations financières, mais aussi de participations, tant des élus que des habitants, pour que cette jolie bastide et le territoire qui l’entoure recueillent fort justement labels et gratitudes.

Et, pour une simple faute d’inattention, car au cas présent il ne peut s’agir que de cela, tout ceci devrait être anéanti, les efforts ruinés, les financements gaspillés et la bastide progressivement oubliée.

Car entourée par une guirlande d’éoliennes, repérables à trente kilomètres à la ronde, adieu le caractère et adieu le label.

Et, adieu les visiteurs, et adieu les touristes !

Mais enfin Monsieur le Maire, comment votre commune a-t-elle pu, en 2013, se fourvoyer dans une telle mésaventure. Et pourquoi, depuis cette date, alors que les oppositions à ces projets ne cessent de croître, au fur et à mesure que leurs effets négatifs et pervers se découvrent et s’accumulent, votre commune ne s’est-elle pas dégagée du piège grossièrement tendu par un aménageur industriel, en fait investisseur financier, cynique et sans scrupules.

Si les choses se poursuivaient ainsi, le nom de votre commune se trouverait donc définitivement confondue avec la commune de Parcoul-Chenaud, et toutes deux globalement converties en un projet de centrale électrique.

Et vous, Monsieur le Maire, définitivement associé à votre confrère, le maire de Parcoul, et à ses stupéfiantes et consternantes déclarations.

Cet homme est particulièrement obligeant et généreux, puisque disposé à sacrifier quelques hectares de ses propres terres pour accueillir « quelques éoliennes » et ainsi « développer l’économie de la commune et amener de nouveaux habitants ». Voilà cependant un élu qui ne pourra plaider, le moment venu, qu’il aura été abusé « à l’insu de son plein gré ».

Le « chant » de « quelques » éoliennes, curieux modèle de développement et accueil étonnant pour les nouveaux habitants plutôt attirés par un environnement rural de qualité et la promesse d’une vie paisible dans une nature jusqu’alors respectée et protégée.

La première action, envisagée par l’aménageur, est le défrichement de « quelques » hectares de forêt. Violente et allusive cette entrée en matière a le mérite de bien (dé)-planter le décor de la tragédie qui va suivre.

Ce ne sont que « quelques » hectares me direz-vous. Mais ce sont les premiers, avant beaucoup d’autres, car même s’il se garde bien d’en parler, l’électricien du vent ne pourra en rester là s’il veut rentabiliser son « affaire ». Car ses seuls objectifs ne sont que rentabilité et profit.

Quelques hectares, puis quelques autres, mais c’est quand même dans la forêt de la Double, cette grande citadelle forestière, toute aussi symbolique, attachante et défendable que la petite bastide de Saint-Aulaye.

La Félibrée débute demain, alors place à la fête au Pays de Saint-Aulaye.

Oublions pendant ces quelques jours les croisés de l’éolien et leur funeste cortège de dégradations paysagères mais ne rêvez pas trop, eux, ne vont pas vous oublier.

Et très rapidement il vous faudra, avec votre conseil municipal, assumer cette très lourde responsabilité, être ou ne pas être les premiers, qui non seulement engageront votre commune, mais également le Périgord Vert et une partie importante du département.

Je vous remercie pour votre attention.

Je vous prie d’accepter, Monsieur le Maire, mes respectueuses salutations.

                            Jean Claude FRASNETTI
Nota : ce texte n’engage que leur auteur et en aucun cas les organismes, notamment les associations, avec lesquels je suis en relation.

dimanche 7 juillet 2019

Urgence climatique, urgence biodiversité, même combat.

Urgence climatique, urgence biodiversité, même combat.

On entend de beaux esprits, mettant en avant l’urgence climatique, affirmer que la transition énergétique indispensable doit au besoin pouvoir se faire au détriment de la biodiversité. Dans le même élan vertueux, ils tendent à « ringardiser » ceux qui s’expriment sur la situation alarmante de la biodiversité et l’urgence d’y remédier.
Il faut certes accélérer la transition énergétique vers des énergies renouvelables  et diminuer jusqu’à le supprimer l’usage des combustibles fossiles. Mais pas au détriment de la biodiversité, tout aussi essentielle à notre survie.
Exemples :
    • On ne peut que s’insurger face à la destruction de vastes superficies de forêts équatoriales, en Amazonie, en Indonésie, au profit de cultures de végétaux à transformer en biocarburants.
    • Chez nous, on doit aussi préserver la forêt et son irremplaçable biodiversité en proscrivant les coupes sombres, même au motif de développer l’énergie bois.
    • Le développement de l’énergie éolienne est certes indispensable, mais pas n’importe comment, pas en tous lieux., et surtout pas dans des régions sans vent où on doit monter à 200m pour capter les courants d’air. Il faut notamment proscrire les hautes éoliennes au sein des espaces protégés au titre de la nature ou du patrimoine.
    •
Alors comment lutter simultanément en faveur de ces deux urgences complémentaires, qui nous commandent de ralentir à la fois le réchauffement global et l’érosion dramatiquement rapide de la biodiversité ?

    • Raisonner la transition énergétique en fonction des ressources des territoires. Ferait-on une usine marémotrice là où il n’y a pas de marées ? Alors pourquoi prévoir des éoliennes là ou le vent n’est pas une ressource ? On ne manque pas d’exemples de territoires s’organisant pour viser l’autonomie énergétique à brève échéance, en combinant les ressources dont ils disposent : ensoleillement, déchets organiques méthanisables, géothermie, cours d’eau…C’est à l’échelle fine des territoires, avec les élus, les associations, les habitants, qu’il faut élaborer d’urgence des plans-climat.
    • Préserver les installations existantes de production « alternative » d’énergie à petite échelle, comme les turbines dans les anciens moulins assurant une production locale ; les pêcheurs devraient se satisfaire de voir les gestionnaires de telles installations se comporter en « cantonniers » des cours d’eau et installer des échelles à  poissons.
    • Réserver le développement ambitieux de l’éolien à des espaces qui s’y prêtent, parce qu’ils ont du vent, ou en bordure des voies ferrées, parce que le transport de l’énergie produite en serait facilité.
    • - et surtout : diminuer l’émission des gaz à effet de serre là où elle est la plus importante, dans le secteur des transports, y compris aériens, du bâtiment et des industries, y compris l’industrie agricole et l’élevage.

Oui, on peut accélérer la transition énergétique sans détruire la biodiversité, et sans saccager les espaces protégés. Il faut pour cela que les pouvoirs publics se mobilisent pour élaborer des règlements adaptés, et que l’opinion, les citoyens se mobilisent pour éviter les excès de zèle de certains décideurs trop sensibles aux arguments des promoteurs.
Oui, on peut se battre pour préserver ce qui nous reste de biodiversité sans nuire au climat, bien au contraire, on connaît le rôle bénéfique des forêts et espaces verts dans la gestion du CO2.

Il faut aussi que cessent les agressions réciproques des « pro » et des « anti » : le climat et la biodiversité sont des enjeux si énormes pour l’avenir de l’humanité qu’on ne peut y tolérer ces querelles stériles  qui empêchent de se mobiliser ensemble.

Marie-Elisabeth Chassagne.Varaignes

Les bonnes pratiques de publication (papier ou en ligne)


Depuis des années je me plains chez divers éditeurs de brochures, dépliants et autres documents quand ils éditent du texte important jaune sur blanc (voir illustration) ou gris claire sur papier blanc brillant.

L'affiche qui sert d'illustration est un bon exemple : j'ai lu les dates et finalement j'ai demandé à toute la famille si quelqu'un voyait où cela se passe. Résultat, il faut une bonne lumière et de bons yeux pour déchiffrer le nom de la commune.






Du vert clair sur blanc n'est pas mieux. Un jour j'ai fait une remarque et la réponse était « je veux que cela soit joli ! » Une publication ne doit pas être « jolie » pour l'œil du créateur, elle doit être accessible à tout le monde, même ceux qui ont un problème de vision des couleurs.

Il existe une charte du texte accessible et comme le handicap ne se limite pas à la chaise roulante, c'est la moindre des choses d'éditer des textes que tout le monde, sans exception peut lire.

L'autre jour, j'ai participé à une présentation, où le responsable a montré comment ajouter un cercle vert sur une carte routière, commentaire d'un participant : « Tu peux faire autant de cercles verts que tu veux, je ne les verrai pas, je vois pas la couleur verte ! » Finalement, en deux clics une autre couleurs était possible.

Voici un extrait du site http://www.euroblind.org/publications-and-resources/rendre-linformation-accessible-tous#couleur

Pourquoi produire de l'information accessible à tous ?

    Tout d'abord, parce que c'est juste. L'information nous aide tous à prendre des décisions, à faire partie de la société et à mener une vie autonome en même temps. Les personnes aveugles et malvoyantes ont aussi le droit de pouvoir faire pareil que n'importe quel autre citoyen.

    Ce droit à l'information est reconnu sur le plan international dans l'article 21 de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées.

    Ensuite, c'est une bonne pratique commerciale. Étant donné que les gens vivent plus longtemps et que les problèmes de vue augmentent avec l'âge, un nombre croissant de vos clients seront aveugles ou malvoyants.

    Rendre l'information accessible n'est ni plus coûteux, ni plus compliqué. Il suffit de prendre conscience de l'importance de ce geste, de modifier légèrement le processus de production et d'y habituer votre personnel.

    L'accessibilité ne profite pas seulement aux personnes aveugles et malvoyantes. Par exemple, un site web accessible sera mieux référencé par les moteurs de recherche, et les documents accessibles seront plus faciles à entretenir, à mettre à jour et à convertir en d'autres formats.

4.1.4. Couleur

Bien que le code couleur soit une méthode visuelle efficace pour attirer l'attention du lecteur, ce n'est pas la seule façon de communiquer cette information. On pourrait citer en exemple un site web de réservation de vols proposant dix trajets dont quatre apparaissent en rouge pour signaler qu'ils sont complets. Une solution serait de n'afficher que les vols disponibles. Une autre solution serait d'indiquer clairement les vols non disponibles par le mot « complet » ou quelque chose du même style.

Un autre exemple est un tableur où certaines cellules apparaissent en couleur pour signaler que les données en question dépassent la plage délimitée. Veillez à les nommer en tant que telles.

Un troisième exemple est un formulaire dans lequel tous les champs encadrés en orange sont obligatoires. Veillez à les signaler par un astérisque ou par le mot « obligatoire ».

Les mentions légales

Je profite de l'occasion pour refaire la remarque concernant la lettre d'information de notre office de tourisme (Newsletter) Comme pour la première édition du printemps, aucune information sur le ou les responsables rédactionnels. Mais bon, vu qu'il n'y a pas de contenu rédactionnel, uniquement des publicités ..  ce n'est peut-être pas important. Cependant, il n'y a même pas une mention du nom de l'office de tourisme et comme le fichier s'appelle juste Newsletter, dans quelques jours je ne saurai plus ce qui se trouve dans le fichier.

Je m'attendais à un peu plus de professionnalisme de la part d'un office de tourisme intercommunal.

Même s'il s'agit d'une édition exclusivement au format pdf, quelques mentions comme l'organisme éditeur, responsable de l'édition, contact s’imposent.

Sigrun Strunk, Javerlhac