vendredi 23 décembre 2022

Retour sur 4 journées « découvertes » : que deviennent nos déchets une fois collectés ?

 En cette première quinzaine de décembre 2022, le CDD Périgord Vert a organisé quatre journées1 pour découvrir deux sites de traitement de nos déchets, en partenariat avec le SMD3 qui a fourni les cars, le pique-nique sur site et des animateurs compétents et motivés.
 

Le matin, visite du centre de tri de La Rampinsolle, à Coulounieix-Chamiers. 

C’est là que l’ensemble des sacs jaunes collectés sont ouverts et leur contenu réparti par type de matière recyclable : alu, carton, papier, plastique souple, plastique dur... Bonne surprise : le taux de recyclage de ces déchets triés atteint 75 % pour la Dordogne.
 

L’après-midi, visite du centre d’enfouissement de Saint-Laurent-des-Hommes, Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND) pour être précis. 

C’est là que l’on enfouit dans de gigantesques casiers tous les sacs noirs collectés, réputés ne contenir que des déchets non valorisables. Bonnes surprises : la récupération du méthane et des lixiviats, le parc photovoltaïque sur les anciens casiers, l’attention portée à l’environnement y compris à la biodiversité. Mauvaise nouvelle toutefois : 79% du contenu des sacs noirs ne devrait pas s’y trouver (matières recyclables, verre, déchets organiques...).
 

Il y a donc un potentiel de progrès à réaliser collectivement :
    • les collectivités, en amplifiant la politique de prévention, d’éducation et de développement de la collecte sélective des déchets alimentaires par le compostage,
    • les citoyens, en améliorant leur pratique du tri. A cet égard, ce type de visite est un formidable levier pour moins produire et mieux gérer ses déchets.
 

Pour le CDD, le bilan est largement positif : une soixantaine d’habitants du Périgord Vert (la jauge maximale était de 17 personnes par visite), dont une dizaine d’élus municipaux, ont pu participer à l’une des 4 journées. Tous les retours sont extrêmement positifs. C’est la découverte d’une face cachée de la société du tout-consommable et tout-jetable, et, pour chacun, une journée marquante.
Merci au SMD3 de nous avoir ouvert ses portes.

Paul Brejon
Administrateur du CDD, en charge de ce projet

samedi 17 décembre 2022

Devenir entrepreneur.e de territoire : cultiver sa capacité d'agir pour entreprendre la ruralité

 Appel à candidature en Périgord-Limousin et communautés de communes limitrophes.
        pour un accompagnement collectif
        proposé à des porteurs de projets s'inscrivant dans des besoins du territoire. 

 Présentation

 Devenir entrepreneur de territoire


Par Catherine Serve - Miallet

samedi 10 décembre 2022

Déchets ménagers : journée découverte du 5 décembre 2022

 Nous sommes 18 participants de différentes communes du pays Ribéracois pour cette première des quatre journées de visite de centres de traitement des déchets de la Dordogne. A chacun son rôle, le CDD organise, le SMD3 accueille et anime.
La matinée est consacrée à la découverte du centre de tri de La Rampinsolle. Les sacs jaunes de la majorité des périgourdins (70 à 75%).  A l’arrivée, les camions déchargent en vrac les sacs noirs (qui vont être regroupés afin de partir en semi-remorque au centre d’enfouissement) et les sacs jaunes qui vont être mécaniquement ouverts, avant de passer sur tapis roulants dans différents procédés de séparation des matières (cartons, papiers, bouteille plastique claires et opaques, emballages alu et acier...). Les machines ne font pas tout, et pour améliorer la qualité du tri, l’étape finale est humaine : des trieurs séparent, éliminent, réorientent à un rythme effréné. Une fois les matières séparées, elles sont compactées en « balles » de plastique, papier ou carton (d’environ 1m3) et en plus petites de métaux. Elles partent ensuite vers des usines de recyclage. En moyenne le taux de recyclage des emballages collectés dans les sacs jaunes atteint en Dordogne 75%. Ce site industriel de grande envergure fonctionne jour et nuit, en 3X8. 


Après un pique-nique « zéro déchet » d’excellents produits locaux, partagé dans l’espace pédagogique de l’ISDND1 de Saint-Laurent-des-Hommes, nous passons l’après-midi au centre d’enfouissement . 

 


 Non loin de l’A89, dans la forêt de la Double, sur le site de l’ancienne décharge locale, a pris place un des centres d’enfouissement les plus modernes de France et même d’Europe, sur un espace d’une cinquantaine d’hectares. Dans un sol argileux, des casiers ou alvéoles, très techniques (membranes géotextiles, drains de récupération des lixiviats, récupération du biogaz et production d’électricité...), d’un hectare de surface et de 23 à 25 mètres de profondeur, sont remplis en une année par les sacs noirs (80 000 tonnes par an). A ce rythme, le site sera saturé d’ici 20 ans. 

Oui, mais, on y trouve beaucoup de choses qui n’ont rien à y faire !

 Pour 203 kg (production moyenne annuelle d’un périgourdin), seuls 44 kg sont parfaitement à leur place. Il n’y a donc pas de fatalité à une saturation si rapide de ce grand site.


En bref, une journée captivante, une meilleure compréhension des enjeux, et notamment du rôle primordial de l’éducation, à commencer par celle des jeunes périgourdins.


Merci au SMD3 et à l’animatrice très pédagogue et motivée qui nous a accompagnés tout au long de cette visite.    


Paul Brejon- Ribérac

lundi 5 décembre 2022

Il faut sauver la librairie de Ribérac !

 Ce vendredi 2 décembre 2022, au Café Pluche (à Comberanche et Epeluches), le CDD du Périgord Vert s’efface devant les fondateurs de cette initiative citoyenne, Patricia et Thierry Lambert. 

Avec un autre couple, ils se sont immédiatement mobilisés dès qu’ils ont appris que les deux libraires de l’Arbre à Palabres, dernière librairie de Ribérac, prenaient leur retraite fin mars 2023 et qu’il n’y avait pas de repreneur.


A leur côté, nous sommes une vingtaine, pour les écouter faire un point complet de ce projet qu’ils ont pris à bras le corps, puis échanger sur ses nombreuses facettes.


La première réunion publique qu’ils ont organisée a rassemblé 70 personnes. Cette affluence traduit bien l’importance de ce commerce de centre-ville pas comme les autres, car il touche à la culture, à l’éducation, à notre patrimoine littéraire.


Un collectif est créé. On s’oriente vers une société coopérative plutôt que vers une formule associative. Un important travail d’identification de nombreuses initiatives de ce type, sur tout le territoire français, a été entrepris. Il est riche d’enseignements. Plusieurs groupes de travail ont été créés : statuts, finance, communication...


Le CDD, représenté par plusieurs de ces membres, est certainement prêt à apporter sa contribution à ce projet essentiel à la richesse de la vie en pays Ribéracois. 

 

Paul Bréjon- administrateur du CDD

Assemblée générale du CDD du 3.12.2022: Regards sur une présidence 2017-2022

En 2017, le Conseil de Développement du Pays Périgord Vert est à la croisée des chemins. Son éloignement progressif du Pays a fait son œuvre. Il va aboutir à l’adoption de nouveaux statuts et à l’avènement du Conseil de Développement Durable du Périgord Vert. C’est suite à ces évènements que le Conseil d’Administration de l’époque m’a élu président.

Au fil des années qui ont suivi, j’ai pu mesuré les conséquences du virage qui a été pris. Certes, nous avons gagné en indépendance et j’en étais un ardent partisan. Mais nous avons aussi quitté le monde politico institutionnel dont nous faisions partie de par la Loi. Ce faisant, nous avons perdu une certaine légitimité institutionnelle, devenant une association parmi d’autres.

Cela ne nous a pas empêché de jouer pleinement notre rôle de CDD, au contraire !
Libérés d’un certain cadre et de certaines obligations vis-à-vis de l’entité territoriale à laquelle nous étions rattachés, nous avons pu pleinement nous investir dans les problématiques de développement durable auxquelles nous croyons.

Ayant été parmi les premiers à souligner l’importance du développement des infrastructures numériques pour nos territoires, nous nous sommes aussi fortement engagés pour le développement d’énergies renouvelables adaptées aux spécificités du Périgord Vert. Les deux éditions du Festival des Energies, en 2017 et 2018, organisées en partenariat étroit avec la Communauté de Communes du Périgord Ribéracois et le Conseil Départemental, sont restées dans de nombreuses mémoires.


Nos actions pour une alimentation bio et pour le développement de circuits courts, avec notamment la réalisation d’une étude pour le développement de boutiques de producteurs en Isle-Loue-Auvezère, ont été marquantes. Notre journée d’il y a un an, et les actions qui ont suivi pour produire moins de déchets, jeter moins, consommer mieux, aller vers une économie circulaire répondent à des attentes et exigences croissantes de notre temps. Notre démarche pour le « Bien Vieillir » est éclairante pour nos territoires du Périgord Vert.

Nous avons œuvré pour le développement durable tout en restant fidèles aux fonctions d’origine d’un CDD, à savoir : assurer une veille sociétale, sensibiliser les décideurs publics aux aspirations de la société civile, animer le débat public. Les actions du CDD avec le Syndicat Mixte du SCOT, ses initiatives en Nontronnais pour l’animation de la vie sociale, ses cafés citoyens en Ribéracois, et son blog citoyen, en sont l’illustration.

Nous pouvons être fiers de toutes ces réalisations qui justifient à elles seules notre utilité, notre légitimité, et notre ambition d’obtenir de l’Administration le statut d’association d’intérêt général.
Nous devons toutefois faire face à certaines réalités. Nous peinons à développer le nombre de nos adhérents. Il nous est de plus en plus difficile de valoriser notre existence et nos actions dans le paysage médiatique. Nous dérangeons certains élus. Nos moyens humains et financiers restent limités. Pour remédier à ces faiblesses et pour renforcer l’efficacité de nos actions, nous avons souhaité nous rapprocher des communautés de communes du Périgord Vert, ce rapprochement pouvant aller jusqu’à la création de CDD territoriaux liés par convention aux communautés de communes correspondantes. Cette démarche se développe avec des fortunes diverses, le territoire nontronnais étant pour le moment à la pointe.

Avant de quitter la présidence du CDD Périgord Vert, et pour conclure sur cette période 2017-2022, je souhaite vous livrer des réflexions plus personnelles. Toutes et tous, nous avançons dans ce monde avec des aprioris voire des œillères. Ils sont liés à nos milieux d’origine, notre éducation, nos parcours de vie. Ces aprioris conduisent souvent à des incompréhensions, des jugements erronés, des partis pris, et même des conflits destructeurs. Le CDD m’a appris à dépasser ces aprioris, à m’ouvrir à la différence, et d’une certaine façon à me reconstruire. Le CDD est un vrai casseur de barrières et un remède à l’entre soi. Quand on le vit pleinement, il rend meilleur et aide à œuvrer pour un monde meilleur.

Bruno Déroulède
Président du CDD Périgord Vert 2017-2022



jeudi 24 novembre 2022

Une centaine de personnes au bal trad de St-Pardoux!

 Dans la salle des fêtes de Saint Pardoux la Rivière s'est tenu un bal traditionnel le vendredi 18 novembre dernier. Cet événement  a rassemblé une centaine de personnes. Cet événement intergénérationnel était organisé par la jeune « Association d'Idées », association  qui travaille à la création d'un Espace de Vie Sociale avec le soutien du CDD Périgord Nontronnais.
 

Si les habitants des sept communes constituant le territoire de cet EVS en création Saint Pardoux, Milhac de Nontron, Saint Front la Rivière, Saint Saud-Lacoussière, Champs Romains, Savignac de Nontron et Sceau St Angel) ont répondu présents, certains danseurs étaient venus de plus loin, attirés par la réputation de Gilles Becdelièvre et de son accordéon diatonique, et par leur attachement aux bals trad.
 


Sous la houlette du musicien , la soirée s'est déroulée en deux temps : initiation aux danses trad d'abord, puis un bal traditionnel qui a permis à la centaine de participants de vivre ensemble rondeaux, bourrées, polka et cercles circassiens dans une convivialité agrémentée de dégustations de street food préparée par les membres d' »Association d'Idées ». En fin de bal, comme le veut la tradition, d'autres musiciens sont venus faire le bœuf avec l'accordéoniste jusque tard dans la nuit.
 

Lors de sa présentation en cours de  bal, Marie Karm, au titre de l'association a pu se réjouir du succès, remercier les bénévoles et a pu présenter les buts de l'EVS : rassembler les habitants par le biais d'animations  et d'activités diverses sur proposition des adhérents. A cet effet, l'association prépare la mise en place d'une ludothèque et d'ateliers pour apprendre en s'amusant .Le jeu étant le fil rouge pour concrétiser cette volonté de créer, voire recréer du lien social.
Cette soirée représente un succès qui en appelle d'autres au bénéfice de la population locale.
 

Marie Karm - présidente de l'Association d'idées - Saint-Pardoux la Rivière

dimanche 20 novembre 2022

Le nontronnais exclu !?

Amis du Périgord Nontronnais, vous n’existez pas !

Enfin si … vous existez bien pour payer votre contribution au SMD3 (Syndicat Mixte Départemental des Déchets de la Dordogne) mais sachez qu’actuellement  vous n’êtes pas les bienvenus aux visites qu’il réalise pour permettre aux citoyens de connaître et comprendre le service rendu par ce syndicat qu’ils financent pourtant.

Poursuivant son action de sensibilisation sur la question de la prévention et du traitement des déchets, le CDD Périgord Vert organise en décembre 4 visites de découverte des 2 sites majeurs de traitement de nos déchets périgourdins.
Conformément à son périmètre d’action le CDD a demandé que les 4 départs du bus affrété par le SMD3 se répartissent sur différents pôles du Périgord Vert, Ribérac, Thiviers et Nontron. Pour les habitants du Ribéracois et du Thibérien tout va bien, le bus viendra les chercher et le repas leur sera offert par le syndicat.

Mais pour les Nontronnais pas question !

Probablement des obstacles d’ordre institutionnel ou politique ? Peu importe, si les citoyens sont égaux devant l’impôt qui finance le SMD3, une telle discrimination n’est pas admissible. Il y a de la contestation sur le nontronnais ? Et alors ? D’une part, rappelons que cela ne concerne que la collecte de nos poubelles (et pas le traitement), et d’autre part, il s’agit donc d’une population à convaincre prioritairement ! Ce n’est pas en l’excluant des visites que le SMD3 parviendra à la sensibiliser à la réduction des déchets.

Les habitants du nontronnais sont donc contraints de se rendre jusqu’aux seuls 2 points de départ de ces 4 visites ! L’un d’eux, qui  souhaitait y participer, ne pourra pas à cause de difficultés de conduite nocturne car les retours étant prévus autour de 17h, à environ une heure de son domicile, un déplacement de nuit lui est impossible. Bien sûr il peut toujours y avoir la solution du covoiturage qui implique que plusieurs voitures particulières se rendent à un point de départ éloigné pour pallier le refus du syndicat d’affréter un bus en Nontronnais.
Mais bravo pour le bilan carbone !
Alors pourquoi un tel ostracisme envers les habitants de notre territoire ?

 Amis du Ribéracois et du Thibérien, vous nous raconterez ?

Alain Dionneau de Busserolles
Patricia Huret Champniers et Reilhac
Roland Maquaire Champniers et Reilhac


L’habitat Accompagné Partagé Inséré

 
L’habitat Accompagné Partagé Inséré dans nos villages? Est-ce une utopie ou une réalité ?

Qu’il soit intergénérationnel, pour le « Bien Vieillir » ou inclusif, l’idée de l’habitat partagé fait son chemin. Ça se discute comme disent certains, des projets apparaissent un peu partout. L’habitat partagé et accompagné peut être une solution pour faire face à la perte d’autonomie, à la dépendance, au handicap. Il peut être du plus grand intérêt pour nos campagnes, nos petites villes, nos villages.

Les problèmes inhérents à la période ultime de la vie et/ou au handicap ne sont pas toujours faciles à résoudre. Nous sommes pourtant tous concernés, surtout si la vieillesse, la maladie, l’accident, la fatalité nous privent de notre autonomie, ou si nous sommes en charge de personnes dépendantes.

Alors quelles solutions, l’EHPAD ?

 Les alternatives existent et se développent, en particulier pour ceux qui ne veulent ou ne peuvent finir leur vie chez eux, mais qui souhaitent conserver un lien avec un cadre familier.


L’habitat Accompagné-Partagé-Inséré (API), encore appelé habitat inclusif, peut répondre aux besoins des personnes âgées en perte d’autonomie, mais aussi à ceux des personnes en situation de handicap.


C’est un habitat à taille humaine, avec une dizaine de résidents au maximum, et un personnel d’assistance 24h/24 pour aider les résidents aux levers, aux toilettes, aux repas, aux couchers, et à s’occuper, en gardant un lien avec les actifs.


Il est idéalement inséré dans les centres bourgs de nos villages et petites villes. Il contribue à la revitalisation de ces centres bourgs tout en permettant aux résidents de maintenir une proximité avec leurs proches, leurs connaissances, leurs milieux de vie.


Cet habitat API est encore peu développé en Dordogne. Il ne demande qu’à s’y épanouir. Pour cela, il faut des initiatives, des porteurs de projets, des aides publiques et privées, du savoir-faire et du savoir-être.

C’est pour échanger sur tous ces sujets, et susciter des projets, que le Conseil de Développement Durable du Périgord Vert convie les habitants et les élus de Dordogne à une matinée d’informations, d’échanges, et d’action. Elle bénéficiera du concours d’experts et de porteurs de projets dans le domaine de l’habitat Accompagné Partagé Inséré dans nos villages.

Cette réunion pour l’action aura lieu le samedi matin 3 décembre 2022, à partir de 9h30, dans la salle polyvalente de Mareuil, 32 route du Repaire - 24340 Mareuil en Périgord.
 

 Formulaire d'inscription à compléter avant le 1er décembre

 Informations complémentaires : Bruno Déroulède – 06 07 80 07 30
www.conseildeveloppementdurableperigordvert.fr







lundi 14 novembre 2022

Où vont nos déchets? visites du centre d'enfouissement et du centre de tri

Notre territoire, le Périgord Vert, ses communautés de communes, l'ensemble de ses communes, et in fine l'ensemble de ses habitants, sont concernés au premier chef par la problématique des déchets ménagers. 

Au moment où se met en place la "redevance incitative" et où l'on sent bien notre département traversé de doutes sur l'opportunité de ce nouveau système de collecte et de tarification, le CDD poursuit un travail pédagogique sur ce thème longtemps délaissé. 

Ainsi, après la journée d'informations et d'échanges qui a réuni à Brantôme le 20 novembre 2021 une centaine de participants, et les deux soirées de ciné-débats autour du film "Trashed" des 8 avril à Ribérac et 15 avril à Saint-Aulaye, le CDD Périgord Vert convie les habitants et les élus du Périgord Vert à visiter les deux sites majeurs de traitement de nos déchets : le centre de tri récemment modernisé de Coulounieix-Chamiers à Rampinsolle et le centre d'enfouissement de Saint-Laurent-des-Hommes.

 Sommes-nous conscients que nous produisons trop de déchets, que nous devons en réduire la quantité à la source, puis les trier au mieux et au final ne charger le désormais fameux " sac noir", destiné à l'enfouissement, que des seuls déchets non valorisables ? Pas suffisamment. 

Pour autant, l'effort à fournir ne saurait reposer sur les seuls habitants, et c'est la Société toute entière qui est invitée à se mobiliser, Etat et Collectivités locales, entreprises, commerces et tout particulièrement la grande distribution, et nous enfin habitants-consommateurs. 

Visiter ces Centres de traitement des déchets ménagers, c'est se donner l'occasion de voir ce qui est en général invisible, c'est l'occasion de comprendre et de mesurer les enjeux à l'échelle de notre territoire. Alors, inscrivez-vous nombreux, ça promet d'être passionnant !

 Paul Brejon, administrateur du CDD 

 
Formulaire d'inscription

 


 


dimanche 13 novembre 2022

Les gens et le Revenu Universel : Jeudi 17 Nov : ciné-débat au Broc Branlant


Cher.es habitant.es du territoire,


Cet évènement est proposé dans le cadre de la programmation du futur Espace de Vie Sociale sur le territoire piégutain. Un de ses objectifs est d'organiser des événements culturels et festifs pour encourager la découverte artistique et les échanges autour de questions de société.  En aperçu, nous vous proposons ce jeudi 17 Novembre une soirée ciné-débat autour de la question du revenu universel.

Cette idée fait débat depuis plusieurs années, elle est source d'appréhensions et d'interrogations car autant défendue par des milieux de gauche humanistes que des milieux d'ultralibéraux. Bien entendu, les projets diffèrent autant sur le fond que sur la forme. Le Mouvement Français pour un Revenu de Base pense que si cette proposition s'inscrit dans un projet de société respectueux des humains et de leur environnement, elle pourrait servir de levier vers un nouveau paradigme où bien-être individuel pourrait être lié à bien-être collectif.
Certain.e.s, comme le projet expérimental TERA, dans le Lot et Garonne, n'ont pas attendu l'Etat et le reste de la société pour essayer de créer le leur....

A SUIVRE LORS DE LA PROJECTION DU 17 NOVEMBRE 




samedi 5 novembre 2022

BAL TRAD' et STREET FOOD le 18 NOVEMBRE à St PARDOUX

 


Le developpement des énergies renouvelables en Dordogne

Jean-Sébastien Lamontagne, Préfet de la Dordogne, a ouvert, jeudi 6 octobre, une phase de concertation pour promouvoir le développement des énergies renouvelables (EnR) en Dordogne.
Il a réuni pour la première fois le Pôle Départemental des EnR auquel il a présenté un Guide pratique pour le développement des EnR ainsi qu’une cartographie des zones propices à l‘éolien terrestre en Dordogne.

GUIDE PRATIQUE

Le guide pratique des énergies renouvelables en Dordogne est téléchargeable ici

> Guide Pratique des EnR en Dordogne – format : PDF - 7,28 Mb

CONTRIBUTION

Vous pouvez contribuer au projet en envoyant un mail à l’adresse électronique suivante :

pref-consultationENR@dordogne.gouv.fr

DATE LIMITE 30 novembre 2022

 

Francis Le Goyet- Saint Front la Rivière

Roulons solidaires à Piégut, Abjat, Champniers-Reilhac, Etouars, Augignac, St Estèphe, Busserolles, Bussière-Badil, St Barthélémy....


Vous …

Vous voulez faire des courses dans les commerces des environs,
Vous voulez consulter un professionnel de santé,
Vous devez vous rendre auprès d’une administration locale,
Vous souhaitez aller voir des amis et rompre la solitude,
Vous souhaitez participer à la vie sociale locale (loisirs, manifestations)
 

Mais …

Vous n’avez pas de véhicule pour vous déplacer,
Vous n’avez pas le permis de conduire,
Vous n’osez plus conduire votre véhicule,
Vous êtes loin des lignes de transports publics,
    
Vous…

Vous disposez d’un véhicule et d’un permis de conduire,
Vous avez un peu de temps à consacrer aux autres,
Vous avez envie de vous investir sur votre territoire,
 

Ou bien

Vous faites régulièrement le même trajet avec votre véhicule,

Devenez conducteur solidaire !

" Courvoiturage …
Transport à la demande "


Faites une place dans votre voiture à une personne isolée, ou en besoin de moyen de transport,

Vous lui apporterez plus que de la mobilité !
Vous participerez à une nouvelle façon de construire du commun !
 

Merci  de remplir ce bref questionnaire et de donner votre avis
      
 - sur papier

 -en ligne
 
    

Avant le 20 novembre pour organiser ensemble dans la proximité,
des réponses économiques, écologiques et solidaires aux besoins de mobilité

 
Une aide aux déplacements
pour les habitants par les habitants


Nous voulons apporter une réponse au manque de mobilité de certains habitants de Piégut et des communes voisines.

Comment ? En facilitant la mise en relation de toutes les personnes qui ont besoin de se déplacer, avec des conducteurs disponibles (jeunes retraités ou autres volontaires)  qui ont envie de rendre service, mais aussi toutes personnes en activité qui régulièrement partent de leur domicile sur leur lieu de travail ou d’activité.


Mercredi 30 novembre à 18h à Augignac
Au Foyer Rural


Une concertation ouverte à tous pour organiser ensemble dans la proximité,  des réponses économiques, écologiques et solidaires aux besoins de mobilité.

Par exemple : une formule « transport à la demande »

Les personnes font une demande de déplacement par téléphone au correspondant local de l’association, qui la transmet à des conducteurs volontaires inscrits dans la proximité. Le premier disponible est mis en relation avec le passager, il va le chercher à son domicile, l’emmène sur son lieu de rendez-vous, et le raccompagne. Les conditions ; chacun est membre de l’association et le passager indemnise le conducteur solidaire de ses frais de carburant au tarif fixé par l’association. Celle-ci contracte une assurance adaptée au dispositif et procède à un enregistrement de chaque transport solidaire.
 

Par exemple : une formule « courvoiturage »

Des personnes effectuant régulièrement le même trajet avec leur véhicule à des horaires fixes (pour aller ou revenir du travail, du marché …) déclarent leurs disponibilités pour du courvoiturage (covoiturage de proximité) auprès de l’association.  Lorsque le correspondant local reçoit une demande de transport solidaire compatible avec l’offre, il met le passager demandeur en relation téléphonique avec le conducteur solidaire.
 

D’autres formules ?

Il y a peut-être d’autres réponses à imaginer ensemble ? Faites nous part de vos suggestions. De nos échanges pourront sortir des solutions pratiques et réalisables. Nous nous inspirerons des résultats de l’enquête à laquelle nous vous remercions de répondre, et aussi de reportages sur des expériences que nous visionnerons en vidéo projections.

Pour notre groupe « pouvoir bouger » dépasse le simple besoin de déplacement.
Cela nous renvoie plus profondément au besoin d’intégration, de cohésion sociale     et de réduction de notre impact énergétique sur le climat.

 

Merci pour votre réponse


Cette initiative est portée par le groupe-projet pour un Espace de Vie Sociale sur le Piégutain, qui s’est constitué à partir d’une soirée publique réunissant 70 citoyens le 23 février à Piégut. Plus d’une quinzaine d’entre nous se sont alors engagés bénévolement afin d’élaborer un projet pour répondre aux besoins mis en évidence par l’enquête « Vitalité Sociale » réalisée en 2021 sur notre territoire. Ce projet avance bien et s’organise actuellement autour de 5 grands objectifs, qui restent ouverts à toutes les suggestions :
•    Favoriser la mobilité sur notre territoire afin de lutter contre l'isolement, et réduire notre impact environnemental.
•    Proposer des lieux de rencontres pour renforcer les liens entre les habitants dans leur diversité, et encourager le partage et la transmission de savoirs.
•   Développer la circulation des informations et des actualités locales et associatives, et faciliter l'accès aux usages du numérique.
•    Organiser des événements culturels et festifs pour encourager la découverte artistique et les échanges autour de questions de société.
•    Sensibiliser à la protection de l'environnement et des écosystèmes, faire connaître et valoriser notre patrimoine naturel.

cdd.nontronnais@gmail.com
Initié et provisoirement accompagné par le CDD* notre groupe-projet va bientôt se déclarer en association (Loi 1901) et engager un dialogue avec les partenaires institutionnels pour les inviter à soutenir le développement de son projet. Cette démarche est soutenue par la Communauté de communes du Périgord Nontronnais et le Conseil départemental de Dordogne.


(*CDD : Animateur de démocratie locale, le Conseil de Développement Durable du Périgord Vert est une association de citoyens qui veulent participer au développement de leur territoire.)

mardi 1 novembre 2022

Projet de Schéma Région de Gestion Sylvicole

 PROCÉDURE DE PARTICIPATION DU PUBLIC
(lien vers  les contributions de Lu Picatau et de Francis Le Goyet)

Projet de Schéma Région de Gestion Sylvicole (SRGS) de Nouvelle Aquitaine et ses deux annexes vertes


Le SRGS est une déclinaison de la politique forestière nationale et de ses objectifs, adaptée aux spécificités régionales. Il permet de définir localement les règles de gestion durable pour les forêts privées de la région en s’appuyant sur les objectifs définis dans l’article L.121-1 du code forestier. Il est élaboré dans le cadre défini par le Programme Régional de la Forêt et du Bois.
Il encadre la rédaction des documents de gestion durable (Plans Simples de Gestion, Codes des Bonnes Pratiques Sylvicoles, Règlements Types de Gestion) qui doivent lui être conformes. A ce titre, il constitue le document de référence pour leur agrément.
Le contenu du SRGS est précisé à l’article D 122-8 du Code Forestier.
Les deux annexes vertes correspondent à celles existantes et déjà approuvées par arrêtés le 11 avril 2012 pour l’ex région Poitou-Charentes et le 22 juin 2017 pour l’ex région Limousin.
Ce projet est également soumis à évaluation environnementale et à l’avis de l’Autorité Environnementale.
En application de l’article L123-19 du Code de l’Environnement, une participation du public par voie électronique est organisée afin de recueillir les observations et propositions du public sur le projet de SRGS Nouvelle Aquitaine.

Période de recueil de l’avis du public :
Le projet de SRGS et ses deux annexes vertes sont soumis à l’avis du public du 22 septembre 2022 au 3 novembre 2022 inclus. Les avis exprimés en dehors de ce délai ne seront pas pris en compte.

Dossier de consultation et modalités de concertation :
Le dossier de consultation du public comprend :
0-Bilan de la concertation préalable (format pdf – 480 ko – 27/07/2022)
1 Le projet de srgs (format pdf – 11.8 Mo – 27/07/2022)
2 le rapport d’évaluation environnementale du projet de SRGS et résumé non technique (format pdf – 11.6 Mo – 27/07/2022)
3 l’annexe verte de l’ex région Poitou Charentes (format pdf – 1.7 Mo – 27/07/2022)
4 l’annexe verte de l’ex région Limousin (format pdf – 3.2 Mo – 27/07/2022)
5 le rapport d’évaluation environnementale pour l’annexe verte ex région Poitou Charentes et résumé non technique (format pdf – 2.1 Mo – 27/07/2022)
6 le rapport d’évaluation environnementale pour l’annexe verte ex région Limousin et résumé non technique (format pdf – 2.1 Mo – 27/07/2022)
7 l’avis de l’Autorité Environnementale (format pdf – 1.4 Mo – 27/07/2022)
8 le mémoire en réponse du CRPF à l’avis de l’Autorité Environnementale (format pdf – 644 ko – 27/07/2022)
9 l’avis de la CRFB lors de sa réunion du 13 juin 2022 (format pdf – 437.1 ko – 27/07/2022)
10 avis PNR Marais Poitevin (format pdf – 72.5 ko – 27/07/2022)
11 Avis du PNR Landes de gascogne (format pdf – 131.2 ko – 27/07/2022)
12 avis pnr millevaches perigord limousin (format pdf – 420.2 ko – 27/07/2022)
13 Avis de la préfète de région (format pdf – 263.4 ko – 11/08/2022)

Ces documents sont consultables sur le site internet de la DRAAF et par ailleurs en support papier dans les préfectures et sous-préfectures de Nouvelle Aquitaine, sur demande préalable.

Les contributions peuvent être recueillies à compter du 22 septembre 2022 au 3 novembre 2022 :
par courriel à l’adresse suivante : srgs.draaf-nouvelle-aquitaine@agriculture.gouv.fr
par voie postale à l’adresse suivante
DRAAF Nouvelle Aquitaine
Service Régional de la Forêt et du Bois
51 rue Kieser
33077 Bordeaux Cédex



 

 


Contribution Lu Picatau








Visite de l'arboretum de Montagnac dans le cadre du futur EVS de St Pardoux la Rivière

  Le CDD accompagne un groupe d’habitants de Saint-Pardoux-la-Rivière et les communes voisines à la création d'un espace de vie sociale sur leur territoire.

 Ce projet, soutenu par la communauté de communes du Périgord- Nontronnais et le conseil départemental, avance bien.

 La sortie botanique « Découverte de l'arboretum de Montagnac » à Saint-Saud-Lacoussière, samedi 22 octobre, a obtenu un grand succès. Les 30 participants dont Madame Sylvie Gouraud, maire de Saint-Pardoux-la-Rivière, ont écouté avec beaucoup d'attention les commentaires de Sébastien brillant animateur.


 

Parmi les arbres les plus remarquables, citons l’Arbre au caramel, l’Arbre aux pochettes, le Métaséquoïa du Sichuan, la Magnolia à grandes feuilles, le Chicot du Canada, le Quercitron, le Chêne liège de Chine ou encore l’Erable à peau de serpent.



 Compte tenu d'une forte demande et d’un nombre de places limité pour faciliter l’écoute, une nouvelle visite aura lieu au printemps prochain.

 Le jus de pomme de Léa “La Belle Verte” a également ravi les participants à l’issue de la visite.

 Remercions enfin Monsieur Lautier pour nous avoir permis cette visite.

Francis LE GOYET   - St Front la Rivière


Contribution Francis le Goyet

 J'habite au sein du parc naturel Périgord Limousin et j'ai choisi d'y vivre pour la qualité de vie qui nous est offerte avec des paysages variés et préservés.

Un équilibre harmonieux entre l'homme et la nature fait sa richesse.

Dans la charte du Parc naturel régional Périgord-Limousin cinq axes prioritaires ont été définis :

     Axe 1 : Améliorer la qualité de l’eau à l’échelle des 3 têtes de bassins versants du Périgord Limousin

    Axe 2 : Préserver la biodiversité du Périgord Limousin

   Axe 3 : Favoriser la valorisation des ressources locales du Périgord Limousin dans une perspective de développement durable

   Axe 4 : Lutter contre le réchauffement climatique en Périgord Limousin

    Axe 5 : Dynamiser l’identité et les liens sociaux du Périgord Limousin

 Le label parc a principalement été obtenu pour ses richesses floristiques et faunistiques, avec des zones à protéger impérativement ( natura 2000, znieff )

 45 % du territoire est boisé. La forêt est composée d'un mélange d'essences ou les feuillus dominent.

 Aujourd'hui cet équilibre est menacé par des pratiques de gestion forestière mal adaptées.

 Le schéma régional sylvicole doit tenir compte des spécificités des territoires en particulier pour respecter la charte des parcs régionaux

Nous insistons sur les intérêts écologiques des arbres que nous avons sur ce territoire, sans oublier les vecteurs de bien être et cette symbiose sublime entre les oiseaux et les arbres de nos forêts.

 Malheureusement nous assistons à des coupes “rases” pas toujours justifiées, pour planter des résineux pour des raisons uniquement financières.

 Le Périgord Vert vert ne doit pas devenir la forêt des landes, les effets climatiques sont de plus en plus intenses et menacent cette monoculture de résineux, les parasites peuvent également avoir un effet désastreux. Les incendies ont montré les limites d' une forêt composée uniquement de résineux.

De nombreuse associations locales et départementales réunissent de plus en plus de militants , amoureux des forêts, pour préserver ce patrimoine forestier, cet environnement, cette biodiversité, pour valoriser le mieux possible le travail du bois et lutter contre les dérives du bois énergie.

 Nous partageons entièrement les observations faites par ces associations ainsi que les observations des parcs naturels dont le Parc naturel Périgord Limousin et le Parc Naturel de Millevaches.

 La seule solution qui existe aujourd'hui est d'acheter les bois pour une gestion douce et raisonnée, mais celle ci n'est pas à la portée de tous.

Nous vous remercions d'établir un schéma qui ne tient pas uniquement aux aspects économiques, pour changer notre mode de production, pour le bien être de l'homme et l'avenir de la planète.

Nous espérons que vous prendrez en compte mes observations.

Veuillez agréer, madame, l'assurance de mes sentiments distingués.

Francis LE GOYET- Saint Front la Rivière

 

mardi 25 octobre 2022

Lettre ouverte aux conseillers - Ne renoncez pas au renoncement!

 Mesdames, Messieurs, conseillères et conseillers municipaux de Milhac de Nontron

Le 3 octobre 2022 Monsieur le préfet de la Dordogne a signé un arrêté refusant la demande d’autorisation environnementale déposée par la SARL CHAMPS GAZANIA et concernant le projet de création d’un parc éolien sur la commune de Milhac de Nontron.


Rappelons que ce projet a pris forme en 2014 sous l’impulsion du maire de l’époque et a été adoubé, à la fin de cette même année 2014, par les conseillers suite à un vote à l’unanimité, à main levée, d’une délibération autorisant le démarcheur, à installer un mat de mesure.

Une réunion de clôture et un invité surprise

 
Quelques jours plus tôt, le 27 septembre 2022, la Commission Départementale de la Nature, des Sites et des Paysages (CDNPS) avait été convoquée pour avis sur le projet d’arrêté relatif à cette autorisation environnementale.


En fait, les jeux étaient déjà faits depuis un certain temps. Les services instructeurs avaient déjà informé le pétitionnaire que son dossier n’était pas satisfaisant  et que les aménagements effectués n’étaient pas suffisants et donc qu’ils s’acheminaient  vers un refus. La réunion était plus une séance de clôture. Aussi sauf apport ou information miraculeuse de dernière minute l’issue ne pouvait être différente.


Lors de cette réunion la représentante du pétitionnaire a donc été entendue pour présenter ses observations sur le projet d’arrêté qui concluait à un refus de la demande d’autorisation environnementale. Elle était accompagnée par le maire de Milhac de Nontron invité par monsieur le Préfet.


La représentante du pétitionnaire a jugé que le refus qui lui était opposé était injuste au vu des efforts accomplis tant pour les espèces protégées que pour les défenses incendie. Elle a aussi reconnu que les zones humides posaient problème pour satisfaire les contraintes imposées.


Le maire de Milhac s’est plaint de la longue durée des études et instruction de dossier qu’il a dû subir et de la complication d’avoir un conseil opposé au projet éolien.

Une situation municipale quelque peu délicate

 
A priori, il semble qu’aucun d’entre vous n’ait été prévenu de cette réunion, et de fait, qu’aucun d’entre vous n’ait pu s’exprimer sur cet accompagnement et sur une éventuelle intervention. En outre, il s’avère que vous n’ayez eu connaissance de la tenue de cette réunion que lors de votre dernier conseil, soit près de trois semaines après et, pour couronner le tout, par la voix d’un tiers.


Cet oubli, car il s’agit certainement d’un simple oubli, n’aura sans doute que peu de conséquences. De même que la présence éphémère de cet invité ne pèsera guère dans l’issue de cette malencontreuse aventure née en 2014 et vraisemblablement  bien avant. 


Parler de trahison serait donc excessif et même démesuré. Peut-être une manœuvre, une petite pointe d’excès de pouvoir. Mais cela est courant, fréquent, habituel, il suffit de temps en temps de remettre à niveau.


Sauf que là on touche un point dur de notre vie démocratique sur lequel il me semble utile de s’attarder.


Lors des dernières élections municipales vous avez été élus sur la base d’une liste unique, aucune autre liste ne s’étant constituée.


Votre programme ne présentait aucun engagement singulier à l’exception notable de la précision d’un « renoncement à l’éolien industriel ».


Et vous n’avez rien trouvé de mieux que de choisir pour maire la seule personne de votre liste qui n’a pas renoncé, loin s’en faut, et qui plus est, est à l’origine et principal responsable de tous nos tourments !


Et là on peut parler de trahison car il ne faut jamais oublier que le maire est « choisi et élu » par les conseillers, pas par les électeurs, et qu’à ce titre il vous appartenait, en tant que, désormais, représentants des électeurs, de tous les électeurs et plus largement de tous les habitants, y compris des communes voisines, de rendre possible et effectif ce renoncement  étonnamment  et sèchement  imprimé sur un tract électoral.


Les conséquences désastreuses encourues de la réalisation d’un parc éolien sur ce territoire, tant sur le plan humain, qu’environnemental, économique, touristique … auraient mérité un énoncé plus explicite de l’expression envisagée de ce renoncement.


La décision de Monsieur le préfet, confirmant tous les avis négatifs émis nous laisse cependant  espérer une libération définitive de cette chape qui nous contraint depuis bientôt une décennie.


Mais le porteur de projet peut encore saisir la Cour Administrative d’Appel. 


Le moindre effort serait de l’en dissuader en lui explicitant, avec détermination et opiniâtreté, ce que signifie et implique le « renoncement à l’éolien industriel » d’un conseil municipal !

 
Nous ne doutons pas que vous aurez à cœur de défendre l’accomplissement de votre engagement.
Bon courage et bonne chance.


Je vous prie d’accepter Mesdames et Messieurs les Conseillers, mes plus cordiales salutations.

Jean Claude FRASNETTI
Le Juge
Chantres
Milhac de Nontron





Arrêté préfectoral

 







cdnps

 






Décorons nos villages pour Noël


Le groupe Espace de Vie Sociale du Spardocien, constitué d'habitants de St Pardoux, Savignac de Nontron, Mihlac de Nontron, St Front la Rivière, St Saud la Coussière, Champ Romain et Sceau St Angel, a pour projet de participer à la décoration de nos communes à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Nous vous invitons à nous rejoindre pour fabriquer des décos XXL.

 
PREMIER RENDEZ-VOUS LE JEUDI 27 OCTOBRE à partir de 14H30


Dans les locaux des ateliers synaptiques (Zone de la Baticolle) de St Pardoux la Rivière.


Nous avons besoin de bois, rondins, bûches, peinture.........Tous les dons, les nouvelles idées et les bonnes volontés sont les bienvenus.


Cet atelier a pour objectif de rassembler et de partager le plaisir de faire ensemble.
 

Pour plus de renseignements vous pouvez contacter :
Marie 06 84 64 38 46 et/ou Michèle 07 72 42 34 37.


Bougeons! initiatives citoyennes pour mieux habiter le territoire.

Aux habitants de Piégut, St Barthélémy, Abjat, Augignac, St Estèphe, Etouars, Busserolles, Bussière Badil et Champniers Reilhac,

En février 2022 à Piégut, nous étions 70 à vouloir mieux habiter notre territoire, le Piégutain.

Créer du lien entre les gens, jeunes et anciens,
natifs et nouveaux arrivants et essayer de répondre à quelques-uns de nos vrais soucis : les déplacements, l'accès au numérique, l’environnement, l’isolement…Quelques mois plus tard, on revient avec des propositions et la volonté d’en développer d’autres dans le cadre d’une association en voie de création.

Vous voulez bouger avec nous ?

Samedi 29 Octobre : ON SE LANCE…


Petite soirée de démarrage avec des stands pour recueillir vos idées et propositions!
Stéphane Calassou et ses jazzmens enchanteront nos oreilles sur des rythmes endiablés!
Ça se passera à la Salle du Minage de Piégut-Pluviers, à partir de 18h. Petite restauration et buvette sur place.

Dans l'idée de ne pas faire doublon et plutôt de coopérer avec les associations locales, nous les invitons particulièrement à venir à cette soirée de lancement pour récolter leurs idées !

… ET ON CONTINUE


Samedi 5 Nov     > Jouons à Busserolles, Jeux de société et goûter - Salle des fêtes | 15h

Jeudi 17 Nov    > Débattons à Saint Estèphe, ciné-débat sur le revenu universel - Broc Branlant | 20h

   Mercredi 30 Nov    > Roulons solidaires à Augignac - Foyer rural |  18h

    Dimanche 4 Déc     > Parlons d’art à Rochechouart - Château de Rochechouart |  15h

    Jeudi 15 Déc     > Fil & Aiguille à Champniers-et-reilhac - Maison des associations | 18h



Mel : evspiegutain@gmail.com
* Infos, et covoiturage auprès de Louise 05 53 56 26 78



A TRÈS BIENTÔT POUR AGIR ENSEMBLE !



Accompagnée par le CDD, cette démarche est soutenue par la Communauté de communes du Périgord Nontronnais
et le Conseil départemental de la Dordogne

 


jeudi 13 octobre 2022

Visite de l'arboretum de Montagnac

 Samedi 22 octobre à 15H, venez découvrir l'arboretum de Montagnac sur la commune de Saint-Saud-Lacoussière.

Profitez des couleurs d'automne et apprenez à reconnaître des espèces d'arbres de tous les continents réunis dans cet arboretum créé il y a plus de 25 ans par M. Laurent Lautier.

Visite gratuite animée par Sébastien Le Goyet, technicien forestier et passionné d'arbres.

Rafraîchissements et quiz à l'issue de la visite.

Réservation conseillée au 06 83 47 09 46 puis RDV sur place.

Cette balade découverte est proposée par le groupe-projet Espace de Vie Sociale, accompagné par le CDD, constitué d'habitants de St Pardoux, St Saud, Champs Romain, St Front la rivière, Savignac et Milhac.

 

vendredi 16 septembre 2022

Les lignes de partage des eaux dans le Parc Naturel Régional Périgord Limousin


Avertissement : Je n'ai rien d'un spécialiste et les termes utilisés dans cet article ne sont pas toujours tout à fait corrects. Toutefois, après quelques discussions, j'ai réalisé que si peu de gens dans mon entourage savent quelque chose sur les rivières, à part qu'il y a une source et qu'elle se jette dans une autre rivière. Le moindre terme technique les perturbe.

Je m'intéresse un peu à l'eau. De vivre près d'une rivière curieuse y est probablement pour quelque chose. Cette rivière, le Bandiat, devient de moins en moins large en s'approchant de sa confluence avec la Tardoire. D'ailleurs, sauf quand il y a des crues il disparaît dans le karst de la Rochefoucauld avant d'y arriver pour ressurgir dans les sources de la Touvre près d'Angoulême. Ces sources sont alimentées par le Bandiat et la Tardoire et, dans une moindre mesure par la Bonnieure et l'Echelle.

Comme il n'y a ni falaises ni montagnes autour des sources, il est peu connu qu'il s'agit de la deuxième résurgence après Fontaine de Vaucluse.

C'est en cherchant la source du Bandiat que je suis monté sur le Grand Puyconnieux où le parc naturel a installé des panneaux d'information sur la ligne de partage des eaux.

D'un côté, le Bandiat et la Tardoire se jettent dans la Charente, qui rejoint l'océan atlantique près de La Rochelle en Charente-Maritime, de l'autre côté la Dronne qui est un affluent de l'Isle donc un sous-affluent de la Dordogne.

Et c'est quoi une ligne de partage des eaux ?

Pour faire simple, il s'agit d'une colline ou une montagne où les eaux de pluie s'écoulent dans des directions différentes. Malgré le fait que ces sources soient proches les unes des autres, les cours d'eaux ne se rencontrent ni se rejoignent. Sur certains cols, j'ai déjà vu des panneaux ”ligne de partage des eaux” avec l'indication des bassins versants. Je ne sais pas si de tels panneaux existent aux bords des routes de notre parc naturel. Pourtant, cela pourrait être un attrait touristique.

En effet, nous avons le privilège de vivre dans un parc naturel qui se situe sur trois bassins versants !

Sur la commune de Bussière-Galant où se trouve la source de la Dronne, il y a également la source de l'Aixette, un affluent de la Vienne.

Et sur la commune de Pageas un petit sommet avec un château d'eau est une triple ligne. La source de la Gorre fait partie du bassin versant de la Vienne (elle-même affluent de la Loire), la source de la Tardoire fait partie du bassin versant de la Charente et un ruisseau alimente la Dronne, donc le bassin de la Dordogne.

Après des heures de navigation sur internet, souvent dans des articles de Wikipédia qui s'appuie sur ”Sandre” (Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau), je m'étonne que le Parc Naturel Régional Périgord Limousin ne communique pas plus sur notre richesse de rivières petites et grandes qui prennent leurs sources ici et la position sur trois bassin versants.

L'été 2022 nous montre l'extrême fragilité de ces sources toutes sous le régime pluvial. Tout le monde a pu constater le niveau très bas du Bandiat près de Nontron à Saint-Martial-de-Valette et de la Dronne à Saint-Pardoux-la-Rivière.


 

La volonté de certains élus d'artificialiser une partie du territoire dans ou proche de zones humides risque d'aggraver les problèmes d'eaux en aval.

Une terre bétonnée ne retient pas l'eau de pluie, contrairement à une zone humide où l'eau s'accumule et est libérée tout au long de l'année.

Ci-dessous vous trouverez la liste des cours d'eau qui prennent leurs sources dans le parc naturel avec le nom de la commune et le département, 24 pour Dordogne, 87 pour Haute-Vienne. La liste n'est pas exhaustive. En effet, chaque affluent à plusieurs sous-affluents, eux aussi alimenté par de minuscules ruisseaux. Un exemple pour ”Arthonet” Un document de 1981 du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) indique 4 sources à Bussière-Galant, Les Cars, Châlus, 5 à Cognac-la-Forêt et Saint-Mathieu, 6 à Pageas, 7 à Cussac. D'autres communes du parc en Haute-Vienne ont entre 1 et 3 sources répertoriées. Je n'ai pas trouvé une telle liste pour le département de la Dordogne, juste qu'il existe plus que trois milles sources.


Bassin de la Charente

Cours d'eau de plus de 10 km de long.

8 rivières, dont 6 ont leurs source en Haute-Vienne.

La Charente, Chéronnac (87)

Le Bandiat, la Chapelle-Montbrandeix au Puy Chauvet (87).

affluents

la Doue, Piégut-Pluvier, lieu-dit La Noche (24)

le ruisseau de Varaigne, Saint-Estèphe près du lieu-dit Puychamaud (24)

La Tardoire, Pageas, lieu-dit la Vergnole (87)

affluents

le ruisseau de la Colle, Cussac (87)

le Nauzon (ruisseau de l'étang de l'Etourneau), Saint-Mathieu, forêt de Puy-Haut (87)

le Trieux, Marval (87)


Bassin de la Dordogne

Cours d'eau de plus de 10 km de long.

13 rivières dont 3 ont leurs sources en Haute-Vienne (plus l'Isle).

La Dronne, Bussière-Galant, près du lieu-dit les Borderies (87)

affluents

la Côle, Firbeix, (24)

affluents

le Coly, Firbeix (24)

le Touroulet, La Coquille (24)

le ruisseau de la Queue d'Ane, Mialet (24)

le Trincou, Milhac-de-Nontron (24)

le Boulou, Sceau-Saint-Angel, au sud de Saint-Angel (24)

la Nizonne (Lizonne), Sceau-Saint-Angel, lieu-dit Morelière (24)

affluents

la Belle, Monsec, lieu-dit les Minières (24)

L'Isle traverse plusieurs communes du parc, sans y avoir sa source qui se trouve à Janailhac, une commune limitrophe de Nexon (87)

affluents

le ruisseau Noir (ruisseau du Moulin de Busseix), Bussière-Galant près du lieu-dit Boissonie (87)

le Périgord, Bussière-Galant, forêt de Vieillecour (87)

la Valouse, Saint-Pierre-de-Frugie, au Pont de Montcigoux (24)

affluents

la Rochille, Saint-Priest-de-Fougères (24)


Bassin de la Vienne

Cours d'eau de plus de 10 km de long.

7 rivières, tous ont leurs sources en Haute-Vienne.

L'Aixette, Bussière-Galant, au lieu-dit Brumas (87)

affluents

l'Arthonet (ou ruisseau d'Aurin), Bussière-Galant, lieu-dit le Roule (87)

affluents dans le PNR

le ruisseau la Sagne 1,3 km, Les Cars et Bussière-Galant.

la Gane 2,1 km, les Cars (87)

un autre ruisseau de 0,4 km sur la commune des Cars et.un bras 0,5 km sur la commune de Flavignac (87)

Le Bosmarèche sur les communes Rilhac-Lastours, les Cars et Nexon (87)

La Gorre, Pageas (87)

affluent

ruisseau le Gorret, Champagnac-la-Rivière (87), il se jette dans un ruisseau du même nom qui prend sa source à Saint-Auvent avant de se jeter dans la Gorre.

La Graine, Oradour-sur-Vayre (87)

affluents

la Vayres, Oradour-sur-Vayres (87)


Sigrun Strunk, Javerlhac

dimanche 26 juin 2022

Il n’y a pas de fatalité à la désertification du Périgord Vert

Année après année, un certain nombre de nos villages du Périgord Vert perdent des habitants, vieillissent, se rétrécissent. Cela entraine la disparition des commerces, la fermeture des écoles, la raréfaction des services de santé, etc.
Cette spirale infernale n’est pas une fatalité, à condition que nous sachions attirer, accueillir et intégrer de nouveaux habitants, et ainsi repeupler nos communes, redynamiser nos bourgs, redévelopper la vie en Périgord Vert


Les conditions sont aujourd’hui de plus en plus favorables à cette évolution. Les infrastructures routières, ferroviaires et aériennes rapprochent nos villages des grands métropoles françaises et européennes. Nos équipements numériques progressent, même si c’est encore trop lentement. Et surtout, des citadins en nombre croissant veulent changer de vie. Fatigués et stressés par les grandes agglomérations, souvent en quête de sens, ils étudient la possibilité de « se mettre au vert », tout en conservant des activités aujourd’hui concentrées dans les villes. Ils recherchent donc des « coins de campagne » bien reliés à leur ville d’origine, avec de bons accès aux réseaux numériques mais aussi aux commerces, aux services publics et privés, aux loisirs et à la culture.
 

Cette envie nouvelle de ruralité est une opportunité à saisir pour nos communes du Perigord Vert. Plusieurs d’entre elles l’ont compris et s’engagent dans des projets pour restaurer et valoriser leur patrimoine, revitaliser et animer leur centre bourg, maintenir voire développer un minimum de commerces et de services, créer du lien entre les habitants anciens et nouveaux.
Le chemin est souvent long et ardu. Il demande de la réflexion et de la vision, de la volonté et de l’opiniâtreté, de l’unité et de la solidarité, mais aussi de l’intelligence et des compétences, du soutien et des encouragements.
Il faut également s’ouvrir l’esprit, accepter la différence, se remettre en cause, accueillir l’étranger qui est rarement un problème et souvent une ressource.
 

C’est ce que nous essayons de faire à Cherval, un petit village du Verteillacois passé de près de 1 500 habitants au 19ème siècle à moins de 300 habitants aujourd’hui. Loin de baisser les bras, les Chervalais se remobilisent peu à peu en liaison avec la Municipalité et l’association Cherval Avenir. 

Notre très belle église classée du 12ème siècle, à file de coupoles, est en pleine restauration. Cela incite d’autres propriétaires du bourg à rénover et embellir leur habitat. Cela favorise aussi l’installation de nouveaux habitants. 

 L’école, qui a failli fermer, connait un nouveau développement. Le restaurant-pub, développé par une jeune Anglaise, organise chaque semaine des soirées musicales qui réunissent près de 200 personnes. La Municipalité de Cherval a aussi favorisé la création d’une boulangerie-épicerie ultra moderne et d’un atelier de réparation mécanique. Tous deux rayonnent bien au-delà des limites de la commune.


Cherval innove aussi en matière d’animations. Créé en 2021 et projeté sur les façades rénovées de l’église Saint Martin, le mapping CHERVAL EN LUMIERE, tout à la fois culturel, artistique et ludique, raconte l’histoire de Cherval et du Périgord dans le cadre de la grande histoire. En 2021, il a séduit près de 1000 spectateurs. Il est organisé à nouveau cette année, du 30 juillet au 5 août 2022. Le lien ci-après vous en donne un avant-goût : https://youtu.be/HlfsdrBtL_U

 


 

Confiants dans l’avenir, les acteurs de Cherval savent toutefois que la revitalisation de la commune dépend de la mobilisation de ses habitants, de la solidarité et du soutien des communes voisines, et surtout de l’arrivée de nouveaux habitants avec leurs idées, leurs compétences et leur envie de contribuer à une œuvre collective.


Bruno Déroulède
Président du CDD Périgord Vert, élu de Cherval

mardi 21 juin 2022

Vitalité sociale du territoire: rencontre mardi 28 juin à Saint Martial

Du côté de Nontron et de Javerlhac, et de leurs communes voisines, la Vitalité sociale du territoire, on peut la voir avec le verre à moitié plein ou à moitié vide ! Comme ailleurs en Périgord Nontronnais…


Le verre à moitié plein ? … des bénévoles qui animent nos associations, de l’entraide qui s’organise entre voisins, des enfants qui s’éclatent au Centre de loisirs, des anciens qui aiment se retrouver au club local, des jeunes venus d’ailleurs qui montent des projets, des fêtes locales qui se renouvellent, etc.


Le verre à moitié vide ? … des habitants avec des problèmes de mobilité, d’autres démunis devant l’usage d’Internet, des communes  voisines qui hésitent à coopérer, des natifs et des néos qui s’ignorent, des risques de repli que renforce la crise sanitaire, des générations qui ne se rencontrent pas, etc.
L’année 2022 peut être une année consacrée, à l’évolution du « mieux vivre ensemble » dans notre territoire, à valoriser des services et des activités qui existent déjà, à soutenir des initiatives porteuses de nouvelles idées, à coopérer entre habitants de communes voisines, à renforcer des liens par l’ouverture de nouveaux lieux de rencontre, etc.
Pour participer à cette proposition vous  êtes invité.e à une première rencontre publique où vous découvrirez les résultats de l’enquête « Vitalité sociale » réalisée avec le concours de votre mairie. Vous pourrez venir dire ce qui vous semble le plus important. Et si vous partagez avec d’autres de bonnes raisons d’agir ensemble, vous pourrez ensuite participer à des ateliers.  Des moments où la parole de chacun vaut celle des autres, pour imaginer  des solutions concrètes, dans un projet nouveau porté par des  habitants entre communes voisines, autour de Nontron et autour de Javerlhac.
 

Organisée avec le soutien de notre Communauté de communes, et animée par le CDD, cette rencontre ouverte à tous aura lieu le mardi 28 juin à 18h00 salle des fêtes de St Martial de Valette (flyer ci-dessous).
*Vous êtes vraiment très intéressé.e mais vous avez un empêchement ? Envoyez-nous un mail cdd.nontronnais@gmail.com      Nous reprendrons contact avec vous !





dimanche 22 mai 2022

Parc naturel: rapport de la Chambre Régionale des Comptes

Le rapport de la chambre des comptes de Nouvelle Aquitaine qui se penche sur la gestion du syndicat mixte du Parc Naturel Régional Périgord Limousin de 2013 à 2021 a été rendu public début 2022. Ce document de 81 pages comporte sept grands chapitres:

  1. Les parcs naturels régionaux (PNR)

  2. La présentation générale du Parc Naturel Régional Périgord Limousin (PNRPL)

  3. Le fonctionnement du parc

  4.  Le programme LIFE+ « Magarittfera margaritifera »

  5.  La fiabilité des comptes et la qualité de la gestion budgetaire

  6. La situation financière du parc

  7. Les ressources humaines



Ceux qui sont pressés ne lisent que la synthèse, les recommandations et éventuellement l'introduction.

Je citerai des passages du rapport avec le numéro de page du fichier pdf. (lien vers le rapport)

”Le syndicat mixte de gestion du parc regroupe actuellement 74 communes, 6 « villes portes », 7 communautés de communes, les départements précités ainsi que la région Nouvelle- Aquitaine. Ses moyens comprennent un effectif stable de 29 agents et des dépenses annuelles d’environ 2 à 3 M€. ” (p. 4) 

Quelques lignes plus loin le rapport dit que le fonctionnement du parc est ”très perfectible”. Cela sonne mieux que de dire qu'il y a une mauvaise gestion. Le parc n'a pas de ressources propres, d'où une situation financière fragile. D'ailleurs, depuis deux ans il n'a plus de capacité d'autofinancement !

La synthèse se termine par une mise en garde par rapport au projet immobilier du Mas-Nadaud à Pageas où le parc veut installer ”une maison des savoir-faire et de l’innovation ” qui conclut ”Ni la situation financière du parc, ni les aides potentielles dont le projet pourrait bénéficier ne laissent présager que les conditions de faisabilité et de soutenabilité du projet de réhabilitation et d’aménagement de l’ensemble immobilier du Mas-Nadaud soient réunies. ” (p. 5)

3 - Le fonctionnement du parc (les statuts)

Les statuts annexés à la charte de 2011, ont été modifiés suite à la fusion des régions Aquitaine et Limousin. Les nouveaux statuts sont approuvés par la délibération 85-2015 du 17 septembre 2015. C'est cette version qui a été présentée à la région Nouvelle Aquitaine. Puis une nouvelle délibération a été prise au mois de juin 2016, sans être présentée à la région ! En plus, bien que les statuts soient entrés en vigueur le 1er juillet 2016, une disposition ne rentrait en vigueur qu'après les élections municipales de 2020, ce qui n'est pas interdit. Toutefois, on peut se demander si cette situation ne pourrait pas fragiliser toutes les décisions prises. Le rapport note ”Ainsi, si la composition du comité syndical n’a pas évolué pendant 5 années, en revanche les nouvelles pondérations des voix de celui-ci ont été appliquées dès juillet 2016. La composition du bureau syndical a évolué dès le 1er juillet 2016 alors que celle du comité syndical est resté figée jusqu’en 2020, année des élections municipales. ” (p. 12)

Page 20 se trouve une longue réflexion sur l'intégration de la compétence GEMAPI au regard des statuts. ”La chambre régionale des comptes observe que les délibérations de validation des nouveaux statuts du parc ne font pas état des conséquences juridiques et financières d’un transfert de la compétence GEMAPI, lesquelles ne sont pas celles fixées par les conventions antérieures : ”

La très grande majorité des organismes et associations en France appliquent le principe une personne égale une voix. Pas le parc qui applique une pondération. De telle sorte que les quelques délégués de la région et des départements ont plus de voix que les délégués des communes et intercommunalités concernées par les décisions ! ”À compter du 1er juillet 2016, cette pondération a évolué pour le collège des régions, de 35 à 45 % des voix, de 15 à 10 % pour les départements et pour le collège des communes et intercommunalités, elle passe de 50 à 45 %. ” (p. 26) Puis ”La chambre régionale des comptes observe que l’augmentation applicable, dès 2016, de la pondération des voix de chaque représentant régional avec le maintien concomitant à dix du nombre de représentants de la région Nouvelle-Aquitaine jusqu’en juillet 2020 a conduit transitoirement à une surreprésentation de la région au sein du comité syndical. ”

Le comité syndical est l’organe délibérant du syndicat mixte.

”-  l’élection de son président et la modification des statuts ;

    -  la définition des programmes annuels d’activités ainsi que leurs réalisations ;
    -  la préparation et le vote des budgets ;
    -  l’examen des comptes rendus d’activité et des financements annuels ;
    -  la préparation, le suivi et la validation des étapes de la révision de la charte, en accord avec la Région ;
    -  la détermination des postes d’emplois à pourvoir pour la mise en œuvre des programmes ou l’exécution des missions du parc.

    Enfin, il définit les pouvoirs qu’il délègue au bureau. En l’espèce, l’article 6-7-1 des statuts prévoit que l’établissement de projet de budget annuel ainsi que l’établissement des délibérations à soumettre au comité syndical lui sont délégués. ”
(p. 27) Le bureau se réunit deux fois par an. Compte tenu la pondération peu lisible des voix, même la chambre des comptes a du mal à savoir si le quorum est atteint ! ”À l’instar du comité syndical, la chambre régionale des comptes invite le parc à mieux formaliser sur les procès-verbaux du bureau le nombre de voix par membre de chaque collège afin de rendre plus intelligible l’information. En l’état, il est difficile de déterminer si le quorum est atteint pour que le bureau puisse délibérer valablement. ” (p. 28)

En lisant ces paragraphes je me pose quelques questions. En regardant les ordres du jour comité et bureau, je ne vois aucune différence. Un sujet semble être traité par l'un ou l'autre. Dans tous les cas il y a une délibération et, sauf erreur de ma part, un sujet traité par le bureau ne l'est pas par le comité. Par délibération 70-2021, le parc entre dans le comité de pilotage du projet éolien sur Rilhac-Lastours et Bussière-Galant. Au comité syndical de février 2022, on propose de rentrer dans d'autres comités de pilotage. Il n'y a pas eu de vote. Toutefois, le bureau du 17 mai 2022 a pris la décision, d'éviter tout vote sur l'éolien par le comité. D'après ma compréhension des remarques de la chambre des comptes, le bureau n'avait pas la compétence de se prononcer sur ce sujet, sauf à le préparer au vote du comité. Comme nous l'avons vu avec la délibération 70-2021 cela ne se fait pas.

Les statuts de 2010 ne prévoyaient pas la possibilité d'une réélection du président du parc. Or, comme nous le savons M. Vauriac a été réélu. Le rapport relève plusieurs irrégularités dans son élection et conclut ”La réélection du président (et de la vice-présidente) en octobre 2020 repose sur des bases incertaines avec le risque juridique de fragiliser les actes qu’il a signés ou qu’il sera amené à signer à l’avenir (marchés, conventions de subventionnement par exemple). ” (p. 29) Et aussi les décisions concernant les énergies renouvelables ?

Un sous-chapitre traite du conseil scientifique. Voici les derniers deux paragraphes,

”Le conseil scientifique s’est réuni deux fois sur la période examinée : le 11 février 2015 et le 19 mars 2019. La première réunion avait pour objet le constat de l’absence de saisine de la part des élus, les auto-saisines du PNRPL et une présentation du programme « Life + ». La seconde réunion avait pour objet de donner un avis sur l’implantation de quatre aérogénérateurs51 industriels au lieu-dit « la queue d’âne ».

Il ne remplit clairement pas le rôle qui lui était assigné par les statuts et le règlement intérieur du parc ; ce que confirme le PNRPL dans sa réponse aux observations provisoires, reconnaissant par ailleurs qu’« il est indispensable de repenser cette instances notamment en désignant dans les statuts quels sont les membres du conseil scientifique ». ” (p. 33) La gouvernance du parc n'a pas trouvé utile de le saisir pour les projets éoliens en cours, ni pour des projets photovoltaïques au sol.



4 - Le programme life + « Margaritifera margaritifera »

Margaritifera margaritifera est le nom scientifique de la moule perlière d'eau douce. ”Ce programme a fait l’objet d’une analyse spécifique par la chambre régionale des comptes eu égard à l’enveloppe financière initiale du projet de 5,8 M€ sur 6 années alors que le budget primitif 2020 du budget principal du parc s’équilibrait en dépenses et en recettes à 2,2 M€. ” (p. 36) Le document retrace la genèse du projet sur la haute Dronne et ses objectifs.

                                               Saint Pardoux la Rivière

”Le parc naturel régional Périgord-Limousin était le porteur de projet (bénéficiaire principal des subventions européennes) en lien avec l’université de Bordeaux (UMR EPOC) –bénéficiaire secondaire– qui était plus particulièrement en charge du volet consacré à la recherche scientifique du programme ainsi que de l’exploitation de la ferme aquacole. ” (p. 38) Le programme a pris fin en mai 2021. Le bilan final n'est pas encore disponible.

La dernière page du chapitre (p. 41) abordent les aspects financiers du projet life. La question de la ferme aquacole est également abordée dans le chapitre sur le budget.

”Le programme de la réintroduction de la moule perlière a pris fin au 31 décembre 2020, sans qu’à ce stade il ne soit possible de savoir qu’elle sera l’utilisation des trois bâtiments modulaires achetés et équipés aux frais du parc. Celui-ci n’a pas dénoncé le contrat d’occupation du site de Firbeix. [...] En raison de sa situation financière très tendue, la chambre régionale des comptes invite le PNRPL à définir le sort de ces installations y compris par cession (au meilleur prix possible) afin de couvrir notamment les frais de remise en état du site mis à disposition par la commune de Firbeix. ” (p. 63)

Remarque hors sujet. Même si le parc n'en parle jamais, on trouve des moules perlières dsur la partie granitique du Bandiat. J'ai assisté à une conférence il y a quelques années.

5 - La fiabilité des comptes et la qualité de la gestion budgétaire

”En préambule, la chambre régionale des comptes observe que la succession des comptables publics assignataires du parc n’a pas été propice à un suivi optimal ainsi qu’à la fiabilisation des comptes du parc .” La note en bas de page précise ”Soit pour le PNRPL, 2 changements de poste de rattachement, 6 changements de comptables et 5 comptables publics différents sur la période contrôlée de 8 années. ” (p. 42) La chambre reproche au parc ”le manque de suivi des engagements comptables ” (p. 43)

Les pages sur la comptabilité ne sont pas faciles à lire pour un non-initié. Il semble que les pièces justificatives ne soient pas correctement archivées, (p. 45) qu'il y a des erreurs d'imputations comptables (p. 46). La chambre recommande de ”mettre en place un suivi budgétaire des opérations pour compte de tiers, tant en dépenses qu’en recettes. ” (p. 48) Il y a deux autres recommandations dans ce chapitre qui se termine page 52.

6 - La situation financière du parc

”Depuis deux années, le PNRPL ne dégage aucun excédent brut de fonctionnement, ni d’autofinancement : sa situation financière devient préoccupante.” (p. 54)

Comme nous avons vu plus haut, la région et les départements ont plus de voix que les communes. Pourtant, les départements participent de moins en moins au financement du parc. Chacun paie invariablement 70 000 euros depuis 2013. ”La chambre régionale des comptes constate la stabilité de la cotisation des deux départements. L’augmentation de base entre 2013 et 2020 est plutôt supportée par les communes, les intercommunalités et les « villes-portes ». La cotisation de la région augmente de 6,64 %, alors que l’augmentation supportée par les communes, les intercommunalités et les « villes- portes » est de 7,04 %.” (p. 55)

Un sous-chapitre traite de la maison forte du Haut-Moyen-âge Le Mas Nadaud à Pageas acheté en 2004, cet ensemble devait à l'origine abriter une maison du visiteur. L'administration se trouve à la Barde, La Coquille. (Voir p. 63) La maison du visiteur n'a jamais vu le jour et depuis 2017 plusieurs délibérations ont été prises pour en faire unemaison des savoir-faire et de l’innovation territoriale Un partenariat est signé avec la chambre de l'agriculture de la Haute-Vienne.

Je vous invite à lire les pages consacrées au projet (p. 64 suivant). A titre tout à fait personnel, j'ai de forts doutes sur sa pertinence. Bien sûr, le comité syndical a tout approuvé. Toutefois, à de très rares exceptions près, tout est voté ”les yeux fermés”. Quelqu'un m'a dit que le format des réunions ne serait pas fait pour permettre questions et discussions. Si le comité syndical ne discute pas lors des ses réunions quand est-ce que les élus le font ? Jamais ?

La liste de la chambre des comptes énumérant les éléments qui n'ont pas été chiffrés par le parc est longue (et inquiétante, montrant un amateurisme certain des responsables du projet).

”Avant même le chiffrage plus précis du coût de l’ensemble des travaux par un maître d’œuvre et la prise en compte des habituels surcoûts liés à la réhabilitation lourde de bâtiments anciens, les financements prévus ne couvrent pas toutes les dépenses d’investissement. ” (p. 67)

”Sur les deux derniers exercices, aucune capacité d’autofinancement n’a pu être dégagée par le PNRPL. En conséquence, le plan de financement n’est pas soutenable si le parc devait in fine financer sur ses fonds propres et/ou par l’emprunt l’investissement initial.

Enfin, malgré la possibilité généralement ouverte de versements d’avances sur subvention, le parc devrait préfinancer plus de 5 M€ de travaux alors que fin 2020 la trésorerie du budget principal du parc aurait été nulle sans l’apport de celle du budget annexe « Life + » dont le programme s’achève.”
(p. 67)

La chambre régionale des comptes conclut par cette phrase très ”encourageante”, ”Sous réserve des futures consolidations des conditions d’exploitation et en l’absence du bouclage d’un plan de financement de l’investissement initial, la chambre régionale des comptes s’interroge sur la faisabilité et la soutenabilité financière du projet.” (p. 69)

Le parc gérant si bien ses comptes, la chambre régionale des comptes trouvent aussi des points à critiquer concernant la trésorerie. (Ceux d'entre vous, qui ont déjà demandé des subventions le savent, il y a toujours de nombreuses factures à payer avant le versement de l'argent.)

”Plus généralement, en cas de difficultés persistantes et graves de trésorerie, la chambre régionale des comptes invite la PNRPL à veiller tout particulièrement à éviter un risque de « cavalerie » en contractant de nouvelles lignes de trésorerie pour en rembourser d’anciennes ou à s’engager dans un nouveau programme européen d’ampleur en mobilisant les acomptes versés dans le cadre de ce nouveau programme pour couvrir les besoins de financement du programme « Life + ».” tp. 74)

7 – Les ressources humaines

”La chambre régionale des comptes a procédé à un contrôle ciblé de la gestion des ressources humaines du parc. Les points contrôlés révèlent néanmoins de réelles marges de progrès. ” (p. 75)

On peut penser qu'un employeur qui gère en moyenne 29 personnes peut fournir tous les éléments qu'une chambre régionale des comptes pourrait demander. C'est raté.

”... aucun rapport social unique n’a pu être fourni sur la période examinée. À ce stade, la chambre régionale des comptes constate que le PNRPL ne dispose d’aucune visibilité sur la gestion des ressources humaines du syndicat et ne dispose d’aucun indicateur de suivi. ” (p. 75)

Dans ce chapitre la chambre émet une recommandation. ”Mettre en place un suivi effectif du temps de travail dans le cadre de la réglementation existante et des modalités pratiques subséquentes de décompte du temps de travail à définir par le comité syndical. ” (p. 78)

Sur la même page, on lit, ”Dans sa réponse au rapport d’observations provisoires, le PNRPL s’engage à mettre au vote du comité syndical avant fin 2021 un projet de délibération relatif aux modalités de mises en œuvre du temps de travail. Il prévoit, en outre, de se doter d’un outil spécifique de gestion du personnel.” Des délibérations concernant les salariés étaient à l'ordre du jour du comité syndicale du 14 décembre 2021.

Lors de la séance du 24 février le président du parc a annoncé la sortie du rapport et a fait la liste des 8 recommandations. D'après le parc pour 7 points la mise en œuvre est en cours. Seule exception, la ”Recommandation n° 5 : réaliser un inventaire physique du patrimoine à rapprocher de l’actif comptable et mettre en cohérence les durées d’amortissement comptabilisées avec les plans d’amortissement adoptés par le comité syndical. ”

Après la lecture de cette information, j'avais l'impression que la chambre régionale des comptes n'avait pas grand chose à reprocher au parc. La lecture du rapport prouve que j'avais tort.

Le comité syndical a débattu sur le rapport de la chambre régionale des comptes lors de la réunion du 24 mars 2022. (Le premier point de l'ordre du jour.) La délibération 14-2022 atteste que l'assemblée a bien débattu, sans aucun détail.

Sigrun Strunk, Javerlhac