vendredi 25 mai 2018

En attendant la voie verte V92

( par Sigrund Strunk- Javerlhac)


Quand j'ai lu l'article « Flow vélo, coule petit vélo » sur ce blog, je me suis demandée ce que cela pouvait bien être. Une bicyclette qui a coulé ? Si oui, pourquoi et comment ?
Bien que l'auteur affirme que le mot flow vélo existe et qu'il est protégé par le droit d'auteur, je ne l'ai pas cru. J'ai donc vérifié sur internet.
Effectivement, ce n'est pas une mauvaise blague. Mais quelque chose qui coûte cher au contribuable, sans rien lui apporter, sauf des panneaux indicateurs, qui ont fleuri depuis quelques jours. On y voit bien un logo. Prix des panneaux 16.000 € pour la communauté de communes (Délibération N°CC-DEL-2018-008). Cela s'appelle une valorisation touristique.

Le projet
La vélo-route 92 fait 290 km de Thiviers à l'Ile d'Aix. Elle traverse 60 kilomètres en Dordogne (existant 17 km), 110 kilomètres en Charente (existant « la coulée d'oc » 21 km) et 120 kilomètres en Charente Maritime (2 tronçons, au total 40 km existent en site propre).
2010 Le schéma national des véloroutes Voies Vertes officialise l'intérêt du tracé.
2012 Le Conseil Général de la Dordogne publie l' « Etude d'une véloroute/voie verte Charente Périgord, de la coulée d'Oc en Charente à la Haute-Vienne ».
2014 réunion voie verte au mois de février, l'élu de la communauté de communes du Périgord Vert Nontronnais n'a pas reçu d'invitation (pv mars 2014, p.36), achat d'un terrain à Villejalet (Lussas-et-Nontronneau), groupement de commandes (DÉLIBÉRATION N°CC-DEL-2014-212 ), en décembre lancement d'un appel d'offres.
2015 ComCom : Demande d'une subvention pour la maîtrise d'œuvre (DELIBERATION N°CC DEL 2015-044) au mois de juin
2015 La Dordogne, la Charente et la Charente-Maritime s'associent pour faire vivre le projet de voie verte.
2016 Création du comité de pilotage.
2017 Le nom Flow vélo® est inventé. Le concept a été développé avant que les voies vertes ne soient aménagés. De nos jour le marketing est plus important que le produit qu'on veut vendre. Mais que diront les vélo-touristes en découvrant la supercherie ?
2018 Dès le mois de mars, des panneaux vélo-route commencent à fleurir au bord des routes de la communauté de communes.

La vélo-route V92 du doux nom flow-velo
Un article du journal Sud-Ouest du 14 juin 2016 affirme : « si le nom de la Flow vélo est un anglicisme « dans l’air du temps », c’est aussi pour parler aux oreilles des touristes étrangers, en particulier des Allemands et Néerlandais, adeptes de vélotourisme. » Comme j'ai des oreilles de touriste étranger, je peux assurer, que cela sonne ridicule.
Pire, pas prononcé à l'anglaise, on entend Flo(h), puce en allemand. Une bonne partie des Français que j'ai interrogé, étaient tellement perdus qu'ils n'ont même pas réalisé que vélo est un mot « bien de chez nous ».
Il n'y a que très peu d'articles disponibles sur la vélo-route. Presque tous (en français, anglais et allemand) reprennent le texte du communiqué de presse publié en 2017.
La présidente du comité d’itinéraire V92 est Marie-Henriette Beaugendre qui est également vice-présidente du conseil départemental de la Charente, en charge de l’Environnement et des Ressources naturelles. Dans une interview elle déclare : « La première étape est la création de l’identité de l’itinéraire. » Puis la signalisation est mise en place pour des « itinéraires provisoires avant que les aménagements définitifs en site propre sur chemins de halage ou anciennes voies ferrées soient réalisés. » https://www.departements-regions-cyclables.org/actualite/2017/02/08/veloroute-v92-de-dordogne-a-lestuaire-de-charente-entre-promotion-touristique-outil-de-mobilite/
En lisant les articles promotionnels, j'ai appris que la voie verte traverse « Une campagne chic et verdoyante » qui vous permet de pédaler « en mode slow tourisme ».
Est-ce que le journaliste à juste fait une halte dans une distillerie de cognac chic et admiré les photos de vignes ? Le tracé actuel en Dordogne n'a rien de bucolique. Au lieu de suivre, au moins approximativement l'ancienne voie ferrée qui évitent les dénivelés de terrain, les décideurs inconnus ont opté pour la difficulté.
Ma sœur, pourtant grande sportive, a trouvé que les petites routes entre Bordeaux et Javerlhac plus difficiles que prévu. Sur les cartes routières on ne voit que peu de dénivelé. Mais au final il y a beaucoup plus de côtes assez raides qu'on le croit. Résultat une lente (slow) progression.

                                                                  Saint-Martin le Pin



Avertissement pour cyclo-touriste
Si quelqu'un s'avise de suivre le fléchage pour vélos entre Javerlhac et Nontron, il constatera qu'on lui évite de voir les commerces et qu'au lieu de le faire passer sur la D75, assez facile pour un cycliste « slow » on lui fait traverser les collines de Saint-Martin-le-Pin (D94). Après Javerlhac, au début de la D94 une monté de 50 m – de 125m d'altitude à 179) sur 1,4 km, puis descente vers St-Martin-le-Pin (171m), nouvelle monté à 200m, descente jusqu'à 179m et hop, encore une colline 1,2 km jusqu'à 237 m d'altitude un peu après le lieu-dit le Four-à-Chaux. Petit trajet facile vers une vallée, avant d'attaquer la colline suivante et, après le pont sur un ruisseau, vient la dernière courte monté sur 500 m pour arrivée au point culminant à 272 m d'altitude. Enfin vient la grande descente jusque dans la vallée du Bandiat à Saint-Martial-de-Valette à 183 m d'altitude.
Plusieurs fois, j'ai fait Javerlhac-Nontron en vélo. Cela ne m'ai pas venu à l'esprit de prendre la D94. Je prends toujours la D75 le long du Bandiat qui monte presque pas – sur 10 km un dénivelé de 25 m, puis une seule monté pour arriver à la mairie de Nontron.
En venant de Saint-Martin-le-Pin, direction Javerlhac, le panneau pour cyclistes les envoie vers la gauche, direction Nontron. Le panneau routier à une flèche vers la droite indiquant « Javerlhac 2 km ». L'avantage de suivre le fléchage pour vélo : un détour d'environ 200 m et une colline supplémentaire en prime.

La promotion en Dordogne
Je n'ai rien trouvé. Uniquement la Charente-Maritime communique sur le sujet. Et l'office de tourisme d'Angoulême indique qu'il mettra l'itinéraire détaillé en ligne dès qu'il sortira !
D'après le procès verbal du conseil communautaire de janvier 2018, il existe une pétition contre le terme « flow vélo ».

Sigrun Strunk, Javerlhac

P.S. En Autriche existe un (une?) « Flowtrail Teäre Line » (je suis incapable de traduire). Il s’agit d'une descente pour vtt de 6 km en montagne.
Jusqu'en 20013, VeloFlow était une application gps pour vélo.

Alternatiba à Augignac en juin.


 par Roland Maquaire- Champniers et Reilhac

Alternatiba est une initiative citoyenne née en 2013 à Bayonne. Son but est de sensibiliser et informer les citoyens sur les problèmes de dérèglement climatique.Son slogan : « Changer le système, pas le climat ».
Dans plusieurs communes sont organisés des « Villages Alternatiba ». En 2017, à Limoges et Bergerac, le temps d’un week-end, des exposants sont venus informer sur les alternatives possibles. Par ailleurs, chaque année, un groupe de volontaires parcourt la France à vélo multiplaces pour aller, de ville en village, à la rencontre des habitants.

Halte à Augignac
Le dimanche 24 juin prochain, dans son périple de 5600 km à travers le pays (départ de Paris le 9 juin et arrivée le 6 octobre à Bayonne), la caravane fera halte pour la nuit à Augignac, la commune s’étant portée volontaire pour les accueillir. La commune d’Augignac est identifiée TEPOS -croissance verte (Territoire à Energie Positive).
A cette occasion, nous (habitants d’Augignac et des communes environnantes) sommes invités à participer à la fête qui sera organisée en fin d’après-midi pour les recevoir.

                                   Réunion de préparation à Augignac le 14 mai.


Soirée festive

Plusieurs propositions sont en phase de concrétisation (détails à venir car des contacts et demandes d’autorisations sont en cours) et toutes les bonnes idées sont les bienvenues !
-accompagnement de la caravane sur les derniers kilomètres: sortez vos vélos, le parcours sera court et simple pour favoriser une large participation en famille (itinéraire sécurisé par des volontaires : club de cyclistes ?) L’événement sera relayé par la presse qui est invitée. Plus nous serons nombreux, plus nous manifesterons notre soutien à cette initiative.
-à l’arrivée, une conférence est prévue par les organisateurs d’Alternatiba pour vous donner toutes les informations voulues.
-un marché de producteurs locaux organisé par la Sauce Paysanne sera ouvert à partir de 17 h pour permettre une restauration sur place
-un concert avec un groupe de musiciens locaux donnera le côté festif et joyeux à la soirée
-le CDD (conseil de développement durable) y tiendra un stand! Ainsi que d’autres associations (Vivre le Parc…)

Alors, notez bien la date : 24 juin !

Cet événement est organisé conjointement par le Parc naturel, les Amis du Parc, la Sauce Paysanne.

Politique touristique en Nontronnais: beaucoup d’interrogations.

(25/05/18) .

par Patricia Huret- Champniers et Reilhac

La Communauté de communes (Com com) est appelée par la région Nouvelle Aquitaine à améliorer les conditions de son accueil touristique, en application de la loi NOTT (nouvelle organisation touristique des territoires).
Pour cela, la région invite la Com com à constituer une entité touristique en se regroupant à plusieurs Com com pour construire, en partenariat, un projet à l’échelle d’un territoire.
La région mettra alors à disposition des moyens logistiques et financiers pour :
-la professionnalisation des personnels
-la définition d’une stratégie numérique
-l’évolution des missions des offices de tourisme(accueil de la clientèle, amélioration des ressources, observation locale)

Il semble, en effet, intéressant pour notre territoire de ne pas rester à la traîne et de pouvoir profiter des incitations régionales.

Quel territoire ?
Lors du Conseil communautaire du 20 mars 2018, deux propositions étaient faites :
-travailler avec les communautés de communes à l’échelle du Parc naturel Périgord Limousin
-s’intégrer dans le territoire du Grand Périgueux

Pascal Méchineau, vice président au tourisme, précisait que la commission tourisme n’avait pas pris de décision définitive.
Pascal Bourdeau, vice président du Parc, manifestait sa préférence pour un rapprochement avec le Parc naturel.
Les deux propositions faisant débat parmi les conseillers communautaires, la décision fut reportée au conseil suivant.

Alors, quelle décision ?
Au conseil communautaire du 12 avril, il fut annoncé que la com com du Périgord nontronnais travaillerait avec le Grand Périgueux. Aucune explication de ce choix n’a été donnée.
Il semblerait que le Parc naturel ait choisi de renoncer suite au désistement de plusieurs com com. Pourquoi ? Mystère !

Aussi ce choix inexpliqué laisse-t-il les acteurs du tourisme (hébergeurs, restaurateurs, prestataires de services…) dans l’expectative.
D’autant que la Com com a délégué la gestion de l’office de tourisme à une association qui semble ne pas prendre de décisions (ou, en tout cas, pas se positionner) sur les sujets de politique touristique.
18 mois de réflexion, ça commence à faire long !

Un prochain article ( après consultation des différents protagonistes) tentera d’apporter des éclaircissements à cette situation.

 Patricia Huret- Champniers et Reilhac

vendredi 18 mai 2018

Nouvelle déclinaison du Zéro et l’Infini : Le Zéro-phyto et l’Infinie connerie.

(par Jean-Claude Frasnetti- Chantres-Milhac de Nontron)


Chantres est un petit hameau situé au nord de la commune de Milhac de Nontron, en limite de la commune de Saint Pardoux la Rivière.
En son sein il protège une petite chapelle datée du 12ème siècle.

Cette chapelle, très élémentaire, qui se caractérise principalement par son équilibre naturel, s’intègre parfaitement dans son environnement discret et bocager.

Sa simplicité ne demande aucun aménagement complémentaire puisqu’elle revendique, par sa modestie, se suffire à elle-même.
En cela elle est tout à fait emblématique du Périgord Vert dont la beauté repose pour l’essentiel sur l’équilibre et la sobriété de ses paysages et la quiétude et le sentiment de plénitude qui en découlent.

Tout est beau chez elle, il n’y a rien à jeter … et surtout rien à ajouter.

Le hameau comprend une quinzaine de maisons dont une seule n’est pas occupée. Elle jouxte la chapelle. Mais elle est conservée et ses abords entretenus régulièrement. Les habitants permanents ne sont qu’une dizaine mais toutes les habitations sont visitées au moins une fois par mois. Le hameau est donc très vivant et les habitants très attachés à son atmosphère et à son environnement.

Le matin du 24 avril 2018 notre attention a été attirée par des mouvements de camions et d’engins, des poses de panneaux de restriction de circulation, l’entreposage de ciment et de sable, bref une activité très inhabituelle, brusque et non attendue.

Intrigués nous nous sommes rendus au centre du hameau où avaient débuté des travaux de réaménagement de l’espace d’accueil, et parfois de parking, situé devant la chapelle.
Réaménagement lourd, totalement opposé à celui dont nous avions coutume, et devant permettre, d’après les intervenants, de faciliter l’entretien de cet espace.

Entre riverains nous nous sommes interrogés :

    -personne n’avait été consulté,
   - personne n’avait été prévenu,
    -personne n’avait vu une quelconque affiche de démarrage et de description de chantier.

Le soir par mail nous avons contacté tous les habitants et propriétaires du hameau en adressant copie à la mairie.

Le lendemain matin, à 5 heures, le maire nous gratifiait d’un courriel, tout en nuance, avec délicatesse et élégance, en mode « démocratique dégradé » caractéristique de l’émetteur, manifestement peu ému par l’émotion déclenchée au sein du hameau.

« Bonjour à toutes et tous,

Pour celles et ceux qui voudraient connaitre la finalité des travaux engagés autour de la Chapelle.
et ceux conformément annoncés aux voeux de début d'année, je serai présent ce matin vers 9h00 sur site.

Nous réalisons ces travaux d'aménagement des surfaces pour répondre à l'avenir au mieux à l'engagement
zérophyto de notre commune, démarche qui a débuté en 2014.
les surfaces hydrocarburées vont être remplacées par de
L'espace végétalisé qui sera supérieur à ce qui l'était auparavant, puisque constaté inutilisé, et une partie minérale le plus naturelle
possible sera consacrée à la circulation piétonne, voir de stationnement.
Voir l'aménagement au calvaire du hameau.
de fait l'état périmétrique de la charmante chapelle sera plus agréable, et rehaussera la valeur du petit édifice.
à bon entendeur

bien cordialement
Pascal M »

Revenons quelques instants sur les travaux et leur motivation.
Chacun ne peut que se féliciter de la nouvelle politique départementale de suppression de l’utilisation des produits phytosanitaires dans les espaces publics, notamment dans les cimetières.
Au cas présent cependant, personne n’a sans doute jamais eu l’idée d’utiliser de tels produits pour l’entretien de cette placette, son entretien se limitant à quelques débroussaillages à la périphérie du lieu. Les « surfaces hydrocarburées » de la place elle-même, fortement dégradées, se satisfaisant largement d’un auto nettoyage saisonnier.
En résumé, jusqu’au 24 avril 2018, personne, hormis apparemment quelques esthètes voulant « rehausser la valeur » de la chapelle, en rehaussant sa placette, n’avait réclamé, ni même imaginé, qu’il faille de toute urgence en modifier le caractère et l’environnement.
Mais, quand on veut tuer son chien …

Cela étant soyons reconnaissants, les travaux réalisés sont beaucoup moins structurants que nous le redoutions en observant les très importants moyens déployés. Bien propres, bien faits, Vinci n’a qu’à bien se tenir pour la réalisation du prochain tronçon d’autoroute. Mais pour l’ «exécution » des aires de repos, notamment « verdurées », ce sera peut-être encore un peu juste.
On ne reconnaît plus rien certes mais, si ce n’est les graves fautes de goût, le pire aura été évité.
Mais il est sûr que poser une table en formica devant un buffet Louis XV cela peut en choquer certains, même beaucoup.

Mais bon, soyons indulgents, la chapelle est toujours à la même place.
Même si cette nouvelle placette, elle, n’est désespérément pas à sa place !

La vie est vraiment mal faite, quand nous voyons toutes ces villes qui dépensent des fortunes pour végétaliser jusqu’à leurs trottoirs et nous, humbles ruraux, qui gravillonnons le moindre espace où l’herbe ne demande qu’à pousser.

Fautes de goût, Carton jaune !
Travaux et dépenses inutiles, Carton rouge !
Expulsion ! Et suspension jusqu’à la décision de la commission de discipline.

Mais tout essentiel que soient la protection et la défense de notre patrimoine collectif et les choix de sa conservation et de son entretien, les méthodes d’une gouvernance démocratique ne peuvent être délibérément ignorées.

Il est en effet inadmissible qu’une intervention lourde et conséquente sur l’environnement immédiat et quotidien des citoyens se réalise, dans leur dos, sans consultation, sans concertation, sans aucune prévenance, sans le moindre respect pour les personnes qu’elles soient riveraines, proches, passantes - passées, présentes ou futures - enfin pour tout individu ayant à connaître de l’existence d’un site appartenant à tous et à personne.

Il est insupportable que la seule réponse de l’élu responsable aux légitimes interrogations, consternations et colères des habitants soit une déclaration péremptoire, pseudo-technique, moralisatrice, prétentieuse et bravache. Etre pris en défaut n’exclut pas d’être courtois, poli et de présenter des excuses. Un élu, surtout lorsqu’il s’adresse aux citoyens dont il est censé être le représentant, est appelé à rendre compte, pas à régler ses comptes.

Il est surtout impensable que de telles réalisations pouvant mettre en péril des ouvrages et leur environnement, aussi précieux et fragiles, ne fassent l’objet d’une attention particulière de la part de leur très éphémère promoteur. Cette chapelle n’est malheureusement pas protégée, et il n’y a donc pas, juridiquement, d'obligation de soumettre le projet à l'avis de l’architecte des bâtiments de France.
Mais quelle inconséquence, quelle légèreté, quelle suffisance de ne pas le faire spontanément, surtout comme nous devons malheureusement le constater, lorsque le promoteur ne semble pas être des plus compétents dans cette discipline ardue et délicate.

A l’examen de ces faits et des éléments d’appréciation recueillis, les habitants du hameau ont décidé de constituer un collectif dont le premier objectif sera de faire connaître très largement :

   - son total désaccord sur les travaux réalisés,
   - son indignation sur l’absence inexcusable de consultation et de concertation ayant présidée à l’engagement de tels travaux,
   -- ses interrogations sur les motivations réelles de ces travaux,
    son exigence d’un rétablissement rapide d’une situation en rapport avec l’état antérieur.


A bon entendeur, salut !

Cette expression qui date du XVIIe siècle est en général une menace, un avertissement plus ou moins voilé.

JCF – Chantres Milhac de Nontron


PS : Allez une dernière pour la route.

En face la chapelle de Chantres se trouve un panneau d’affichage municipal où il y a encore quelque temps étaient affichés les dates et ordres du jour des conseils municipaux. Mais avec « Internet » ces us ont disparu. Le tableau est souvent vide ou couvert au rythme des collectes de sang organisées à Saint Pardoux.
Quelques jours avant le démarrage des travaux fut annoncée par affichage pour le 25 avril 2018 une Rencontre paroissiale à la mairie de Milhac :
« Votre curé l’abbé René Mathieu vient à votre rencontre …
Présentation de la commune par le maire ou un délégué, puis échanges entre les participants.
Je me réjouis de passer un moment avec vous. »
Abbé René Mathieu

Rêvons un peu et imaginons un maire éclairé proposant à ses administrés une Rencontre municipale et terminant son invitation par « Je me réjouis de passer un moment avec vous ».
Beaucoup plus élégant et responsable que le malséant, déplacé et affligeant « A bon entendeur ».




Le bio à la cantine, c'est possible et pas plus cher!


(par Roland Maquaire -Champniers et Reilhac)

Un début de plan alimentaire territorial, permettant de mettre en relation les producteurs et les cantines de collectivités publiques a été initié l’année dernière sur le territoire nontronnais . Une réunion locale a eu lieu à Piégut (voir l’article « Manger local »)

Voici en vidéo un exemple chez nos voisins à Villars, près de Brantôme,(relaté par France 3 Périgord) dont on pourrait s’inspirer.



Voie verte : Un patrimoine à valoriser.



Le CPIE* PERIGORD NONTRONNAIS ANGOUMOIS (dont le siège est à Varaignes) propose une sortie pour valoriser le patrimoine ferroviaire, sur les traces de la future voie verte.

*CPIE : Centre permanent d’initiatives pour l’environnement


Vous êtes invités le Samedi 26 mai à participer à la sortie « La marche du train » à l’occasion de la Fête de la Nature.
Pour l’évènement, nous suivrons l’ancienne voie ferrée qui reliait Thiviers à Angoulême entre 1892 et 1971.
Nous découvrirons simultanément le patrimoine ferroviaire et la riche biodiversité des bords de la voie.
La journée se déroulera en 3 parties :
-     une première balade le matin, de Sceau-Saint-Angel à Nontron (inscriptions auprès du CPIE et lampes torches nécessaires)
-     un pique-nique tous ensemble sous la halle de la mairie de Nontron (apporter ce qu’il faut)
-      une deuxième balade l’après-midi de l’ancienne gare de Nontron à St Martin le Pin, ancienne halte d’Ars.
Le rendez-vous pour la balade du matin est fixé à
10h à l’ancienne gare de Nontron – place des droits de l’Homme.
Le CPIE se charge de la navette jusqu’au point de départ de la marche.
Puis, de 12h à 14h, lors du pique-nique, M. François REIX, vice-président du GRHiN, et d’autres amateurs du rail, nous parleront du patrimoine ferroviaire du Nontronnais.
« La marche du train » nous entrainera ensuite l’après-midi sur la suite de l’ancienne voie ferrée.
Vous pouvez choisir de faire l’une ou l’autre des balades ou les deux.
Dans tous les cas, le rendez-vous de l’après-midi est fixé à
14h30 à l’ancienne gare de Nontron.
Une fois arrivé à Ars, le CPIE se chargera de la navette pour le retour jusqu’à Nontron.
Venez nombreux !

(par Marie-Elisabeth Chassagne- Varaignes)