dimanche 20 juin 2021

L'éolien, toujours et encore, on y revient !


Chers conseillers, très chers conseillers,

Nous venons de recevoir les professions de foi des candidats aux élections départementales et régionales.

Et notamment la vôtre, qui nous confirme que vous vous représentez, l’une et l’autre, comme « candidats de la majorité départementale ».

Mais que sera cette majorité au soir du 27 juin ? Cette dénomination pourrait donc n’être que très éphémère.

Vous êtes également « LA DORDOGNE UNIE, Attractive, Ecologique & Solidaire ».

Trois autres binômes, ont également fait acte de candidature :

-       L’équipe (2 titulaires, 2 suppléants) « DE NOUVEAUX HORIZONS POUR LE CANTON DU PERIGORD VERT NONTRONNAIS ».

Qui a « La volonté affirmée d’une présence active et engagée à nos côtés pour défendre l’intérêt général, assurer le développement de notre territoire et garantir le bien vivre de tous »

Et qui nous et vous interroge, « vous (qui d’après eux) avez délaissé notre territoire … » … « et si on s’occupait enfin du Périgord Vert Nontronnais ? »

-       Le groupe (2 titulaires, 2 remplaçants) « POUR UN PERIGORD SOLIDAIRE ET ECOLOGIQUE », « triporté » par EELV, Génération.S et le PCF.

Qui « prend l’engagement de permettre aux citoyens d’être pleinement intégrés dans les choix et les orientations prioritaires des investissements du Département, et de mettre en place une Commission de Contrôle démocratique pour suivre l’utilisation des fonds publics.

-       Le Duo (Les (2) candidats de Marine Le PEN) « DORDOGNE, PROTECTION, LIBERTES, PROXIMITE ».

Qui présentent, tout simplement, les propositions de Marine Le Pen et « Pour notre département de faire le choix de la proximité et de la protection sociale ».

Nous ne nous étendrons pas sur les programmes détaillés présentés dans chacune de ces professions de foi car évidemment là n’est pas notre intention.

D’ailleurs chacun pourra vérifier que tout le monde ne nous veut que du « bien » et, dans le contexte actuel, de violence et de haine, ce n’est déjà pas si mal.

Dans ce « bien » nous avons noté, que, dans la continuité de votre mandat vous poursuivrez votre engagement de « favoriser la transition écologique et énergétique et de préserver la biodiversité ».

D’autres, plus modestes mais plus précis, s’efforceront de défendre « un territoire de Nature, en préservant nos paysages par une exploitation raisonnée des forêts et en valorisant ce qui constitue notre richesse, un espace de verdure qui constitue un atout pour la qualité de vie ».

D’autres encore ont aussi pour « priorité la transition écologique en menant par exemple une politique volontariste en faveur de la biodiversité ».

Seul le duo lepéniste ne semble pas, tout du moins ne le déclare pas, nous rapprocher du « bien » en choisissant cette transition. Mais « Méfions-nous des honnêtes gens ! ».

A ce sujet nous nous permettrons simplement et très humblement de vous faire remarquer que « le problème éolien » qui nous a pollué pendant toute la durée de votre mandat, encore plus que la petite mais fameuse déviation de Beynac, et c’est peu dire, n’a été évoqué à aucun moment. Si la déviation semble juridiquement et judiciairement derrière nous, le problème éolien lui subsiste et a toutes les chances de « pourrir » pendant encore de longues années ce fameux « vivre ensemble » tant évoqué mais tout autant révoqué.

Mais personne n’en n’a parlé, vous répondrez-nous certainement.

Et bien nous nous permettrons à nouveau, et toujours de façon très conviviale, de vous rappeler :

-       que vous êtes au moins jusqu’au 20 juin, vice-président du conseil départemental en charge de la transition écologique et du développement durable,

-       que vous avez organisé en avril 2016 un débat participatif sur les énergies renouvelables,

-       que vous avez présenté en janvier 2017 au conseil départemental une motion présentant une position publique très critique sur le développement de l’éolien industriel en Dordogne et qui a été votée à l’unanimité.

Nous aurions donc apprécié que ce sujet, prioritaire tant pour la protection et l’avenir des territoires ruraux que pour la réussite de cette transition écologique et énergétique dont nous constatons chaque jour les très mauvaises orientations et l’absence de contrôle, soit lui aussi prioritairement évoqué. Et, en tant que candidat, que vous vous exprimiez clairement et publiquement sur ce que vous comptez réellement faire pour que ce département soit épargné définitivement et, qu’enfin, la recherche et la mise en place de solutions alternatives puissent être réellement entreprises.

Les autres candidats auraient été, pour certains ravis, pour d’autres obligés, de préciser leur position et peut-être auraient pu, eux aussi, mieux mesurer l’acuité de cette situation.

Selon la présence ou l’absence de centrales électriques sur le territoire, son avenir et celui de ses habitants sera, très différent.

Et ce choix est pratiquement irréversible, car un parc éolien appelle un autre parc éolien qui à son tour en appelle un autre … et ainsi de suite.

C’est viral, d’où l’épidémie, et cela il est désormais possible de le vérifier partout où l’éolien s’est implanté.

Et une fois que le territoire est parsemé de mats il devient un banal espace industriel, plein de vide, et ce n’est plus un territoire rural.

Toutes les projections, souvent heureuses, nourrissant les professions de foi sont donc à mesurer à l’aune de ce choix « couperet ».

Les candidats lepénistes n’ont pas abordé les problèmes environnementaux.

Mais la candidate du Rassemblement National, Madame Le Pen, « vient de publier une tribune, dans le Figaro, appelant à une union sacrée sur le grave sujet des éoliennes. Cette tribune inédite  par un représentant politique de premier plan correspond à une véritable prise de conscience au sujet des éoliennes et place la question au cœur des enjeux électoraux à venir ».

Par ailleurs, dans le dernier JDD, 54 maires et élus de Dordogne disent au gouvernement leur opposition au projet éolien des Grands Clos. Ils dénoncent la non-prise en compte de la phase de consultation : "Si l'avis que vous demandez d'exprimer ne vous convient pas, le préfet, donc l'Etat, passe outre!"

Le problème éolien il faut vraiment, et prioritairement, s’en occuper car beaucoup trop de choses en dépendent.

Et nous avons besoin d’élus qui vont vraiment s’en occuper !


L'éolien, toujours et encore, on y revient !

Dix ans déjà ! Cela n’a déjà que trop duré !


Cordialement.

Jean-Claude Frasnetti.

 

 

 Réponse de Pascal Bourdeau.
 

Bonjour Mr Frasnetti,

J’ai lu avec attention votre mail , et comme vous le soulignez d’ailleurs , je pense avoir lutté efficacement contre l’implantation d’éoliennes notamment lors d’un passage en CNDPS à la préfecture .

Ma position est inchangée, et nous avons lancé une étude de faisabilité au niveau départemental afin  d’utiliser l’hydrogène .

Nous poursuivrons le bois énergie et en parallèle nous étudions des appels à projets innovants incubateurs .

Si nous sommes réélus , nous garderons la même ligne de conduite et nous nous opposerons à l’implantation de grand éolien sur notre territoire .

Bien à Vous

PB

 

 Réponse de JC Frasnetti

 

Bonjour Monsieur Bourdeau,

 

Merci de votre réponse rapide.

 

Vous avez lu avec attention mon mail, j’en suis convaincu et je vous en remercie.

Mais je ne suis pas persuadé que nous nous soyons bien compris.

 

Vous avez lutté efficacement contre l’implantation d’éoliennes.

Efficacement cela voudrait dire qu’il n’y aura pas d’implantations.

Mais vous savez pertinemment que le sort de nombreux projets n’est toujours pas dénoué – Saint-Saud et Milhac notamment – que d’autres sont en instruction, d’autres en étude et que la pression des promoteurs sur les maires n’a jamais été aussi forte.

Pendant toute une mandature un débat participatif, une motion départementale et un passage en CDNPS cela semble peu et manifestement très insuffisant pour s’opposer à cet envahissement programmé qui impactera tout le territoire et entravera définitivement son développement, en particulier touristique. C’est un enjeu majeur, « une autre priorité de développement ». Et malgré cela rien dans vos tracts de campagne sur cette impasse éolienne.

Jusqu’à présent c’est essentiellement la mobilisation des habitants, des associations, des collectifs, notamment lors des enquêtes publiques, qui bloque les implantations.

En coordination avec les citoyens une mobilisation forte des élus, des communautés de communes, du PNR aurait eu un tout autre impact.

En tant que vice-président, du CD, de la ComCom, du PNR vous aviez, me semble-t-il, bon nombre de possibilités pour constituer une force réelle d’opposition à ces projets.

Et un nouvel espace pour développer des alternatives concrètes, partagées et acceptées.

 

Ma position n’a pas changé et nous avons lancé une étude de faisabilité au niveau départemental afin d’utiliser l’hydrogène.

Mais la position de ceux qu’il importait de convaincre non plus.

Notamment ces quelques élus, une poignée, qui n’ont pas hésité à ouvrir leur porte à des promoteurs sans jamais se soucier de l’avis de leurs administrés, ni des incidences sur les communes voisines.

Et encore moins sur ce que pourrait devenir ce territoire quand les mâts auront remplacés les arbres.

Parmi ceux-ci se trouve celui que vous avez choisi pour être votre « remplaçant » si vous deviez abandonner votre fonction.

Quel drôle d’équipage, et quel charmant cadeau pour vos électeurs.

 

Pour l’hydrogène, c’est sans doute une bonne piste puisque, le député de Dordogne, Michel Delpon, qui vient de publier “Hydrogène renouvelable, l’énergie verte du monde d’après” (Nombre7 Éditions), le martèle haut et fort : la révolution énergétique passera nécessairement par l’hydrogène.

Aurait-il déjà fait l’étude de faisabilité quand il écrit « Il est question de passer de l’économie hydrogène à la société hydrogène » ? …

Si oui, une raison de plus pour sauter la case éolienne, et surtout la société éolienne !

 

Nous poursuivrons le bois énergie et en parallèle nous étudions des « appels à projets innovants incubateurs ».

Ah ! Le bois, où en est-on ?

Il y a maintenant un temps certain (mars 2019) profitant d’un article publié dans « Vivre en Périgord » je m’étais permis de faire part de mes commentaires à la Direction De l’Environnement et du Développement Durable (DEDD) du Conseil Départemental mais aussi de poser deux questions :
    • La première, était de pouvoir disposer au moins d’un historique sur les vingt dernières années sur les chiffres clés de cette filière et évidemment d’un commentaire avisé sur les évolutions constatées,
    • La seconde, plus anecdotique, résultait de l’observation suivante :
Les fils qui longent encore nos routes sont essentiellement des fils téléphoniques. Ils sont d’ailleurs à de trop nombreux endroits au sol, soit parce que décrochés, soit parce que le poteau qui les supporte est cassé ou tout simplement tombé. Notons que la réparation est loin d’être immédiate et peut parfois demander même plusieurs années (tant que le signal passe …).
Jusqu’à présent, notamment dans le Nontronnais, ces poteaux étaient en bois et étaient, en cas de défaillance, remplacés, avec un certain délai par des poteaux en bois. Bois brun, discret, qui en vieillissant et en verdissant se confond avec la végétation ambiante, le plus souvent forestière.
Depuis quelques mois, disons une année, dans notre proche environnement, ce remplacement est systématiquement réalisé avec des poteaux métalliques. Poteaux, qui se font bien remarquer par leur brillance, et qui auraient d’ailleurs tendance à quitter rapidement la station verticale et ne pas hésiter aussi à tomber.
Je serais donc très intéressé de savoir qui, quelle entité, quel organisme, quel décideur aura jugé opportun ou aura été autorisé, et par qui, de transformer le bois en métal et surtout pour quelles raisons, certainement raisonnées, cette décision a-t-elle été prise.

Après plusieurs relances vaines auprès de la DEDD je m’étais tourné vers vous, et avec une grande promptitude vous m’aviez orienté vers le directeur de la DEDD, Fabrice Mathivet, qui, tout aussi promptement, m’avait dirigé vers Interbois Périgord, lequel venait de se transformer en Fibois Nouvelle Aquitaine. En précisant que le Département n’avait pas directement ces réponses, et se reposait sur cette association concernant ce type de questions. Je vous avoue que cette précision m’était apparue singulière !
Donc, à ce jour, malgré plusieurs tentatives, toutes aussi vaines, je n’ai reçu de réponse, ni pour l’une, ni pour l’autre, ni même d’ailleurs d’accusé de réception.

Déçu, je m’étais résigné et décidé à abandonner.

Mais puisque vous « poursuivez toujours le bois énergie » pourriez-vous, entre l’étude de deux « appels à projet innovants incubateurs », obtenir une réponse à mes modestes questions qui, elles, incubent depuis plus de deux ans.

 

Si nous sommes réélus, nous garderons la même ligne de conduite et nous nous opposerons à l’implantation de grand éolien sur notre territoire.

Très bien, mais c’est qui nous ? Ceux qui seront réélus, ceux qui garderont la même ligne de conduite ?

Garder la même ligne de conduite, surtout pas. Nous avons vu où cela nous a mené.

En revanche, si vous souhaitez cette fois réellement vous opposer à l’implantation de grand éolien sur notre territoire, vous êtes le bienvenu, réélu ou pas !

 


 

Bien à vous.                   

Jean-Claude Frasnetti. Chantres-Milhac de Nontron.

dimanche 13 juin 2021

Un projet de station d'épuration futuriste où l'eau coulera vers le haut


Au mois de janvier, j'ai entendu parler d'un projet d'une nouvelle station d'épuration pour le bourg de Javerlhac. Une station moderne avec plantation de roseaux.
Le bourg de Javerlhac se trouve sur la rive droite de la rivière Bandiat. La station d'épuration sur la rive gauche, en aval. La canalisation doit donc traverser la rivière au niveau du pont. Depuis peu, les maisons juste à côté du pont, côté gauche du Bandiat sont raccordées à l'assainissement. Les eaux sont d'abord pompées vers le côté droit de la rivière puis repassent pour se jeter dans la station d'épuration en aval sur la rive gauche.


L'actuelle station d'épuration se trouve sur la seule partie non inondable d'un pré au bord du Bandiat. D'après ce que je sais, la canalisation longe la route dans le pré. Soit 1 ou 2 mètres en contrebas.
Le terrain qu'un ingénieur a prévu pour construire la nouvelle station d'épuration est plus haut que le pré et la route. Et bien sûr plus haut que toutes les maisons du bourg.
Je connais bien ce terrain et j'ai signalé que ce terrain est rocheux. Les élus de la commune ont fait de même. Il y un ou deux mois une responsable du projet est venue sur le terrain et a également constaté que ce terrain n'est pas adapté.
Pas grave. Aujourd'hui une équipe est venue avec un engin pour faire des sondages. D'après ce qu'on m'a dit ils ne semblaient pas convaincu du choix de l'emplacement.
D'après les dernières informations la station fera 72 m de large. La parcelle fait environ 15 m de large (à peu près plat) et 140 m de long (dénivelé de 4 m). La route qui longe le terrain ne monte pas, contrairement à ce pré.
72 m ce n'est pas 15 m. Après la colline monte pour culminer à 153 m. J'ai regardé sur le géoportail. Il faudra creuser dans le calcaire et, compte tenu qu'il faut 72 m, il faut faire un ”petit” trou – de plus en plus profond pour aplanir le terrain. En effet, le point où le trou s'arrêterait est à 140 m d'altitude. Je ne connais pas la longueur de la construction prévue, 30 m ?



Donc, quelqu'un a décidé de faire une excavation très importante pour installer une station d'épuration sur le rocher calcaire qui fait partie du karst de La Rochefoucauld et où l'on trouve des grottes. Avec un peu de ”chance” la pelleteuse tombera sur une grotte ornée perdue. (J'ai bien le droit de rêver, non?)
Le plus beau : il faudra une pompe pour monter les eaux usées du bourg qui se trouve dans la vallée. Cette pompe est prévue dans le pré inondable et bien sûr, après épuration les eaux seront rejetées dans ce même pré inondable.
Espérons que la pompe sera bien étanche et qu'il n'y aurait jamais, mais vraiment jamais la moindre panne électrique. Sinon, bonjour la m...
Les shadoks pompent, c'est bien connu. Mais à Javerlhac ils le font avec l'argent du contribuable de la communauté de communes du Périgord Nontronnais.
 


Sigrun Strunk, Javerlhac

Ordures ménagères : la taxe incitative dès janvier 2024 en nontronnais?

 

Lors de l’Assemblée générale de Gîtes de France mardi 8 juin à Périgueux, un intervenant du SMD3 (Syndicat Mixte Départemental des Déchets de la Dordogne ), Franck Amouroux (directeur adjoint de la relation avec les usagers) est venu répondre aux inquiétudes des hébergeurs quant à la collecte des ordures ménagères dans leurs gîtes.
 

En effet, la mise en place de la Taxe Incitative (TI) dans de nombreuses communes de Dordogne depuis janvier 2021 pose quelques problèmes aux usagers !Et pas seulement qu’aux hébergeurs !
Mais cela m’a donné l’occasion d’avoir des informations sur cette nouvelle taxe.
 

A partir de janvier 2024 (en ce qui nous concerne en Périgord nontronnais et Dronne Belle), les usagers se verront attribuer un badge personnel qui permettra de comptabiliser la quantité de déchets ménagers déposés dans des conteneurs installés dans leurs communes. Ce badge sera utilisable aussi dans tous les conteneurs du département.
Ils recevront une facture qui comportera un forfait de 80€ en moyenne (annuel et selon le nombre de personnes au foyer) + 2,70€ à chaque fois qu’ils auront enclenché l’ouverture du conteneur. Chaque dépôt ne devant pas dépasser 60l (ou 2 sacs de 30l). Chacun disposera d’un compte en ligne lui permettant de vérifier le nombre de ses apports facturés.
Bien entendu, l’objectif annoncé de cette TI est d’inciter les usagers à réduire drastiquement leurs déchets. 

Pour la planète ? Hum… Plutôt pour les finances du SMD3 !
Dans cette opération, le service public est mis à mal. Beaucoup de personnes âgées, isolées ou à mobilité réduite, ont déjà exprimé leurs difficultés au sein de l’association des « mécontents de la collecte des déchets ».
 

Quant à la planète, on peut se demander si le ramassage bimensuel (ou hebdomadaire) par un camion ne vaut pas mieux que les allers et retours des usagers, chacun avec son petit sac poubelle dans sa voiture, vers les points d’apports volontaires (les PAV)  parfois éloignés de leur domicile.
 

Alors, bien sûr,  on sait que la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) mise en place par l’État va augmenter dans des proportions importantes d’ici les prochaines années et que cela va impacter le budget du SMD3.

Mais au fait : elle est utilisée pour quoi cette taxe?

Un tiers est crédité au budget de l’état et 2/3 à celui de l’Ademe (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).


On sait aussi qu’il faut réduire nos déchets. Nos « poubelles noires » pèsent en moyenne 234 kg par personne et par an. Une étude montre qu’on pourrait réduire ce poids à 59 kg (en triant mieux, en compostant les déchets fermentescibles…).
Mais n’aurait-on pas pu faire de la pédagogie auprès des citoyens plutôt que de les mettre devant le fait accompli d’une écologie punitive.
Nous avons la chance en Périgord Nontronnais, de ne pas être concernés par cette nouvelle forme de collecte avant janvier 2024.
Le Smctom, dont dépend le Périgord nontronnais, est présidé depuis peu par Maryline Forgeneuf, maire-adjointe à Saint-Estèphe et 1ère vice-presidente de la communauté de communes.
Dès son élection à la présidence du Smctom, elle a mis un frein aux dépenses d’installation des PAV. Elle a fait cette semaine une mise au point sur sa page facebook  (textes ci-dessous pour ceux qui n’ont pas accès à facebook).

Patricia Huret. Champniers et Reilhac



1ère partie
https://www.facebook.com/marilyne.forgeneuf/posts/122232776659805

 2ème partie

https://www.facebook.com/marilyne.forgeneuf/posts/122270496656033

 

 Textes de Maryline Forgeneuf sur sa page Facebook:

Premier post du 8 juin:

" Je suis régulièrement interrogée au sujet de la mise en place des Points d'Apport Volontaire pour la collecte des déchets.
Avec ce post, je vais vous apporter un premier élément de réponse, qui, vous verrez vous donnera ma position sans équivoque.
Je ferai un second post, car après cette affaire qui a débuté en 2018/2019, je me suis présentée à la présidence du SMCTOM de Nontron, justement pour arrêter la machine qui avait été lancée par l'ancien président du SMCTOM. J'ai été élue présidente de ce syndicat en août 2020.
Voilà l'historique du travail que j'ai mené avec d'autres élus de la communauté de communes du Périgord Nontronnais pour stopper la mise en place des points d'apport volontaire. Pour ceux qui veulent plus d'éléments, je me tiendrai à leur disposition.
Je vais me permettre d’abord de clarifier certains points concernant la gestion des déchets sur le département de la Dordogne. Le syndicat compétent en matière de gestion des déchets sur les territoires de la communauté de communes du Périgord Nontronnais et la communauté de communes Dronne et Belle est le SMCTOM de Nontron dont le siège social est situé à Saint-Front-sur-Nizonne. Celui-ci assure la collecte des déchets résiduels (sacs noirs ou conteneur gris), des recyclables secs (sacs jaunes ou conteneurs jaunes), du verre et du carton. Il assure aussi la gestion des 5 déchèteries de Brantôme, Mareuil, Piégut, Saint-Pardoux et Saint-Front-sur-Nizonne.
Il est adhérent au syndicat départemental, le SMD3.
Le SMCTOM lui confie :
- le traitement  des déchets recyclables qui sont acheminés au centre de tri de La Rampinsole à Coulounieix-Chamiers,
- le traitement des ordures ménagères résiduelles qui sont acheminées au centre d’enfouissement de Saint-Laurent-des-Hommes,
- le traitement du Polystyrène,
- le traitement des déchets verts,
- le traitement des déchets dits « dangereux ».
Je suis élue depuis 2014 à la commune de Saint-Estèphe et conseillère communautaire de la communauté de communes du Périgord Nontronnais mais je n’étais pas déléguée au SMCTOM lorsqu’il a été question de mettre en place les Points d’Apport Volontaire (PAV).
En 2019, lorsque les élus de la communauté de communes du Périgord Nontronnais, dont je faisais partie, ont eu connaissance de l’intention du SMCTOM de mettre en place des PAV, nous avons tout de suite décidé de créer un groupe de travail pour comprendre ce qui était prévu et quels étaient les enjeux. J’ai été nommée référente de ce groupe de travail car dans le cadre de la profession, j’ai beaucoup travaillé sur ce type de dossier. Nous avons demandé à rencontrer le président du SMCTOM de l’époque qui est venu avec une personne du SMD3 nous présenter leur projet. Nous les avons tout de suite alertés sur le fait que nous n’étions pas du tout favorables à ce système. Nous n’avons pas du tout été entendus et il nous a été dit que c’était trop tard.
Nous n’avons pas, pour autant, baissé les bras et nous avons demandé les rapports d’études qui les avaient amenés à prendre cette décision. Nous avons été obligés de les menacer de saisir la Commission d'accès aux documents administratifs (CADA) pour les obtenir. Nous avons étudié ces rapports et nous en avons fait une analyse et avons décidé de proposer une autre solution. Nous avons demandé au président du SMCTOM de venir en conseil communautaire pour lui présenter nos propositions. Une fois de plus nous n’avons pas été entendus et il nous a encore une fois dit que c’était trop tard.
J’ai proposé lors de ce même conseil communautaire de prendre une motion (délibération ci-après) et également de bloquer cette mise en place car la plupart de ces PAV devaient être installés sur le domaine public des communes et il suffisait que les maires s’y opposent pour que tout soit bloqué, ce qu’ils ont faits. Pour ceux qui devaient être installés en domaine privé, nous avons encouragé les propriétaires à refuser de signer les conventions. Tout a donc été bloqué sur la communauté de communes du Périgord Nontronnais.
Mais le président du SMCTOM a néanmoins continuer à s’entêter et a réussi à convaincre la plupart des élus de la communauté de communes Dronne et Belle. Pour l’anecdote, les mêmes élus maintenant vous soutiennent qu’ils n’étaient pas d’accord. Voilà la première étape de ce que nous avons faits, élus du Périgord Nontronnais avant les élections de 2020".

Deuxième post du 9 juin:

 "Sur mon premier post relatif à ma position concernant les points d'apport volontaire, je précisais que je ferai un deuxième communiqué. Le voici :

Je me suis présentée à la présidence du SMCTOM le 17 août 2020. Il y avait 2 candidats, Monsieur Alain PEYROU et moi-même. M. Peyrou a obtenu 46 voix et moi 52. J'ai donc été élue.
Dès le lendemain, je prenais mes fonctions et quand je suis arrivée pour la première fois sur le site du SMCTOM à Saint-Front-sur-Nizonne, j’ai découvert, avec stupeur un étalage de colonnes aériennes entassées les unes contre les autres partout sur le site.
Une commande de 780 bacs aériens destinés à être installés sur des Points d’apport volontaire et 2 camions de collecte, avait été effectuée par mon prédécesseur pour un montant de 3 344 285 €. Il avait signé le dernier bon de commandes en mars, quelques jours avant les élections municipales ! Cela se passe de commentaire...
Quelques jours plus tard, le directeur me présentait des bons de commandes à signer pour un montant total de 3 556 000 € correspondant à l’achat de 840 bacs aériens et de 2 camions de collecte supplémentaires. Ils étaient soit-disant nécessaires pour couvrir tout le territoire du SMCTOM.
J’ai refusé catégoriquement de signer ces documents !
A partir de ce moment-là, en collaboration avec les élus du bureau du SMCTOM, nous avons étudié des solutions permettant de réparer au maximum les dégâts.
Lors du comité syndical du 23 novembre 2020, j’ai présenté un rapport alarmant sur les dépenses qui avaient déjà été engagées par le président précédent et celles qui devaient encore être engagées. Il y a eu un long débat, notamment avec le président précédent qui est toujours délégué du syndicat pour la commune de Mareuil-en-Périgord. Le comité syndical a entériné ma proposition de stopper toutes les commandes prévues. Mais malheureusement, les élus qui m’ont soutenue et moi-même avons repris la gouvernance de ce syndicat trop tard car les commandes passées n’ont pas pu être remise en cause. Et aucun recours contre l’ancien président n’est possible. Il n’a rien fait d’illégal, même si on peut penser que ses décisions étaient très mauvaises et que malheureusement il s’est entêté et n’a pas du tout pris en compte les demandes et propositions que les élus du Périgord Nontronnais lui avait faites.
Je vous mets ci-dessous un extrait du rapport d’orientation budgétaire que j’ai présenté en mars 2021 et qui a été déposé en Sous-Préfecture. Cela vous donnera plus d'éléments pour comprendre dans quelle situation nous avons récupéré le SMCTOM et ce que nous avons décidé de mettre en oeuvre pour limiter la casse.
« 1 Eléments de contexte et conjoncture
Cette nouvelle organisation, comme elle a été prévue engendre, à minima, une charge de fonctionnement supplémentaire annuelle de plus de 400 000 €.
Malgré les diminutions attendues de certaines dépenses (carburant, entretien des véhicules, temps de travail), ce système ne paraît pas économiquement une solution satisfaisante.
Le contexte électoral avec un changement de gouvernance a modifié ce programme d’investissement.
La nouvelle gouvernance, inquiète :
- du coût financier excessif de ce programme d’investissement ;
En effet, dans le cadre de l’étude préalable à la mise en place de la redevance incitative, le scénario choisi (colonnes de 3 m3 - qui comme le montre l’étude n’était pas le plus économiquement intéressant) prévoyait ;
o un investissement de 3 430 585 € (soit 3 896 162 € de moins que ce que le SMCTOM avait prévu d’investir) ;
o un impact sur le personnel de moins 7 Equivalents Temps Plein soit environ 220 000 € de baisse des charge du personnel (1 seul départ à la retraite prévu dans le courant de l’année 2021 et 1 en 2022 – On est très loin du compte !) ;
- du fait que cette nouvelle organisation éloigne le service des usagers et dégrade, de fait, la qualité du service rendu ;
1. a proposé de réétudier complètement l’organisation qui devait être mise en œuvre ;
2. et a immédiatement stoppé tous les investissements liés à cette opération ;
3. a décidé de réduire la fréquence de collecte des ordures ménagères résiduelles (sacs noirs) pour les particuliers, considérant que les volumes sont censés être faibles mis à part pour les foyers où il y a des personnes dépendantes ou des enfants en bas âge (dans l’objectif de limiter les coûts de carburant et d’entretien du matériel) ;
4. et a décidé de s’orienter vers une stratégie différente axée :
A. sur la prévention dans l’objectif premier est de baisser les volumes des déchets qui vont à l’enfouissement pour compenser la hausse de la TGAP de 12 € la tonne entre 2020 et 2021, mais aussi celui des déchets verts, en ciblant les actions ci-après :
a) Opération composteurs gratuits ;
b) Accompagner les projets de plateforme de compostage ou de compostage collectif ;
c) Acquisition d’un broyeur qui pourrait tourner sur les communes pour détourner un maximum de déchets verts des déchèteries ;
d) Partenariat avec le milieu associatif pour de l’animation auprès des scolaires ;
e) Partenariat avec le milieu associatif pour impliquer plus les élus et les former ;
f) Partenariat avec le milieu associatif pour bénéficier de la présence d'un valoriste sur les déchèteries pour détourner un maximum de tonnage des bennes « encombrants » ;
g) Renforcer la formation des agents ;
h) Renforcer la communication (Site Internet, Affiches informatives, bulletin d’information) ;
B. et sur la proximité des usagers :
a) En maintenant une collecte en porte à porte des ordures ménagères résiduelles (sacs noirs) pour les usagers situés à plus de 500 m d’un point d’apport volontaire ;
b) En prenant en compte les cas particuliers, des personnes dépendantes et isolées.
5. est dans l’obligation de prendre en compte les investissements déjà effectués et d’optimiser leur utilisation, même si ceux-ci ne lui semblent pas du tout pertinents et pas du tout adaptés à une population rurale et vieillissante et dont l’utilisation pose de grosses difficultés. »
Maintenant, de nombreux maires, et de surcroît du secteur Dronne et Belle ne veulent pas de ces PAV. Comme je l’ai comprends ! Mais que faisons de nous de ces 3 556 000 € d’euros d’investissement engagé par mon prédécesseur ????"

 

dimanche 6 juin 2021

Enquête: Que pensez-vous de la vitalité sociale de votre territoire?

      

 

          Pour répondre à  l'enquête par mail: 

Complétez:                 Enquête vitalité sociale

Envoyez à:          avs.perigordnontronnais@gmail.com


 



             

                                                  

Conseil communautaire le 10 juin à 18 h à Nontron: le public à nouveau admis.

Vie Sociale en Périgord Nontronnais: une démarche citoyenne commence.

 Entretien réalisé par Patricia Huret (Blog CDD) avec Alain Dionneau ( Busserolles) et Jean Lalanne (Nontron), engagés dans la démarche sur l'Animation de la Vie Sociale en Périgord Nontronnais.

 

Patricia :

Depuis combien de temps participez-vous à cette démarche ?

Jean :

Après quelques réunions préalables d'information, un comité de pilotage s'est formé l'été dernier avec une petite dizaine de personnes volontaires venant de différentes communes.

Patricia :

Mais tout d'abord qu'entendez vous par "Animation de la Vie Sociale" ?

Alain :

On peut dire que c'est une certaine vision collective du bien vivre sur un territoire. Tout un chacun peut contribuer à la vie sociale locale à travers une diversité de services et d’activités,  solidaires, sportives ou culturelles. Mais le concept d’AVS l’enrichit de plusieurs exigences bien précises ; la participation active des habitants bénévoles, la rencontre entre les générations,  la mixité sociale et la coopération entre les acteurs.

Patricia :

Cela  fait près d’une année que la réflexion est engagée, ce n’est pas un peu long ?

Jean :
Oui, alors même que le plus important reste à faire: mobiliser les habitants sur leurs territoires. Notre démarche a été ralentie par les contraintes sanitaires, mais également par les ajustements que nous avons dû effectuer entre nous. D'une part, face à l'hypothèse d'une solution centrale à Nontron nous avons défendu la perspective de plusieurs pôles en réseau sur le territoire communautaire. D'autre part, au contraire d'une relation dirigiste de demandeur à décideur entre les habitants et les élus, nous avons tenu à promouvoir une relation de coopération entre les élus et les citoyens.

Alain :

Nous avons tous les deux proposé d’ouvrir le comité de pilotage à d’autres personnes, à des associations et à quelques élus communautaires.  Nous avons rencontré des réticences en interne, quelques membres ont quitté le comité, de nouvelles personnes sont arrivées, et surtout, le CDD  nous a proposé son support associatif.

Patricia : c’est juste un support administratif ?

Jean :

Non, cette action correspondant  parfaitement aux objectifs du CDD: face aux multiples crises (sanitaire, sociale, climatique ou démocratique), de nombreux citoyens veulent agir au quotidien.  Ils  veulent être entendus et dialoguer avec les instances publiques, voire contribuer à la construction de l’action publique locale. Pour le CDD la question de la coopération est donc au cœur du développement, et nécessaire à la  construction d'un monde préférable à celui dans lequel nous évoluons.

Patricia :

Aujourd’hui vous lancez une enquête sur tout le territoire communautaire. Les 28 mairies et plus de 30 commerces locaux y apportent leur concours. Qu’en attendez-vous ?

Alain :

L’enquête c’est une première interpellation des habitants , elle les invite à poser personnellement un regard, critique et constructif, sur leur territoire. Ses résultats alimenteront des ateliers itinérants que nous souhaitons organiser sur les principaux pôles de la Communauté, et leurs communes voisines, la saison prochaine. A partir de leurs constats et de leurs aspirations partagés, les participants dégageront des priorités et  construiront progressivement leur projet concrètement. Bien sûr cela se fera dans le cadre d’une recherche de cohérence avec les orientations publiques locales et les réalisations des associations.

Patricia :

A quoi tout cela peut-il aboutir ?

Jean :
Nous souhaitons l'installation de plusieurs lieux d’accueil intergénérationnel, de services de proximité et de soutien aux initiatives, sur le territoire communautaire. La fiche-enquête donne quelques exemples de ces réalisations possibles. Nous serons attentifs à ce que chaque projet puisse rayonner dans une dynamique intercommunale de proximité.

Patricia :

Cette démarche est vraiment très innovante et j’espère que les habitants seront nombreux à relever le défi qui leur est proposé. Et qu’en disent les élus ?

Alain :

Nous avons déjà rencontré le Bureau communautaire et nous espérons que le Conseil communautaire  s’associera, par la présence de quelques élus, à l’accompagnement de cette démarche.




Les éoliennes un jeu politique ou un enjeu sociétal ?

 
Le vent tourne dans les médias !
Le vent tourne ?

 A priori pas à France Inter.

Réécoutez « l’édito politique » de Thomas Legrand du 2 juin 2021.

 https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-politique

 Du caviar pour la ministre Barbara Pompidou, pardon Pompili, et les promoteurs éoliens.

 Pas rassurant du tout.

Et si, sur les autres sujets, Thomas Legrand était aussi suffisant et aussi peu renseigné et mal avisé ?

 En revanche au niveau des professions de foi des candidats des toutes prochaines élections, le vent a tellement tourné et soufflé que les éoliennes ont totalement disparues.

Pas très étonnant car pour la grande majorité des élus le problème éolien n’a jamais existé et, manifestement, n’existe toujours pas.

Ce n’est malheureusement pas le cas des habitants.

Mais ce n’était peut-être qu’un mauvais rêve, un cauchemar ?

En sera-t-il de même pour les électeurs ?

 Et puisque c’est un des rares moments où l’on s’intéresse à nous, alors on interpelle tous ces braves candidats et on ne lâche rien !

Réponse de Thierry Pasquet, maire de Connezac et candidat aux départementales:

Je suis élu et candidat au prochaine élections départementale , et je suis contre l'implantation d'éoliennes , Je me suis battu pour éviter des éoliennes dans la forêt de Beaussac Commune qui touche la mienne .

 Vous pouvez compter sur mon soutien .
 

Pasquet Thierry Maire de Connezac et candidat aux départementales

Réponse de Jean-Claude Frasnetti:

Merci de votre réaction à mon commentaire sur l’édito du chroniqueur de France Inter.

Je supporte très mal la banalisation du développement éolien et j’avoue que j’attendais vraiment bien autre chose de ce journaliste, et surtout sur un sujet aussi équivoque.

 Je sais que vous êtes un opposant actif et déclaré à cette épidémie éolienne et qu’il en est de même de votre colistière.

Et en tant que candidats, il vous appartient donc de replacer très vite ce sujet au niveau qu’il mérite, autant pour l’impact très négatif sur l’intégrité et l’avenir des territoires ruraux que pour la réussite d’une transition énergétique actuellement mal engagée et non contrôlée.

 Mais en tant que maire, et surtout de conseiller communautaire, il vous incombe de « secouer » l’entité intercommunale pour qu’elle consente à prendre en compte la véritable dimension du problème éolien qui est déterminant et guère compatible pour « défendre l’intérêt général, assurer le développement de notre territoire et garantir le bien vivre de tous ».

 « Les nouveaux horizons » que vous promettez pour le Périgord vert ne seront pas du tout les mêmes suivant qu’ils seront bien dégagés, ou encombrés « d’objets écologiques majestueux, rassurants, élégants, sources d’énergie douce, de puissance tranquille ». 

Jean-Claude Frasnetti-Chantres-Milhac de Nontron