samedi 30 mars 2019
Lettre ouverte des hébergeurs du PNR Périgord-Limousin vis-à-vis des éoliennes
La question de l’implantation d’éoliennes au sein même du Parc Naturel Périgord-Limousin revient régulièrement. Certains crient au loup tous les jours, d’autres pensent que les projets sont déjà abandonnés et qu’ils ne se feront jamais… Les informations contradictoires circulent. Elles sont parfois le simple fruit de la rumeur populaire ou bien elles sont orchestrées plus ou moins habilement par les promoteurs éoliens ou les anti-éoliens.
Lorsqu’on regarde les faits avec un peu de recul et un peu d’objectivité, plusieurs choses sont sûres :
Des dossiers d’implantation sont bel et bien déposés en préfecture et rien n’indique qu’ils n’iront pas au bout.
Des promoteurs sillonnent discrètement le parc à la recherche de propriétaires et de municipalités susceptibles de les accueillir (Entre 10 et 15 projets sont à l’étude). Leurs projets consistent à implanter entre 30 et 50 éoliennes parmi les plus hautes d’Europe (200m minimum) sur l’ensemble du parc.
Au moins deux enquêtes publiques se préparent pour cette année et elles concernent notre communauté de commune : Une pour le projet de la queue d’âne à Saint Saud la Coussière, l’autre pour le projet du petit bos à Milhac de Nontron
Très peu de personnes ont lu dans le détail les études d’impact qui sont déposées en préfecture et en particulier très peu d’élus qui vont être amenés pourtant à émettre des avis sur tous les projets.
Les promoteurs font un lobbying très actif sur le territoire et cherchent à rencontrer les élus et les institutions pour obtenir leur soutien. Abowind, le promoteur du projet de Saint Saud, a par exemple rencontré le 13 février dernier le conseil d’orientation et de développement du PNR pour les convaincre d’émettre un avis favorable (6 membres du COD sur 61 heureux élus étaient présents).
Dans ce contexte, tous les habitants sont concernés par ces projets industriels qui ont des impacts profonds et durables sur notre cadre de vie. Certaines activités sont plus impactées et c’est le cas du tourisme.
Ce dernier est un des axes de développement du PNR et notre communauté de communes a évidemment une offre touristique qui est menacée par les fermes éoliennes qui s’annoncent.
34 hébergeurs du PNR se sont mobilisés pour échanger sur le sujet.et ils se sont fédérés pour produire une lettre ouverte à l’intention des élus du PNR afin de défendre une approche globale de la transition écologique et non pas une approche projet par projet.
La lettre ouverte est consultable ICI. Vous y trouverez dans le détail la position des hébergeurs. Si vous voulez rejoindre la liste des signataires, vous pouvez contacter les hébergeurs signataires avec cette adresse : hebergeursATouvaton.org
Les élus du parc et le conseil d’Orientation et de Développement du parc ont souhaité entendre ces mêmes hébergeurs prochainement… Nous vous tiendrons au courant des suites.
A l’heure où les villes installent des ceintures vertes pour mieux respirer, on voudrait que les campagnes installent des ceintures industrielles… C’est quand même bizarre lorsqu’on y pense... :-(
Stephan Pelletier. Milhac de Nontron.
Lettre ouverte des hébergeurs
Les hébergeurs du PNR le 27 février 2019
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les élu(e)s
Maison du Parc
La Barde-24450 La Coquille
Objet: Lettre ouverte à tous les élus du PNR Périgord Limousin
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les élu(e)s,
Nous sommes 33 hébergeurs du tourisme , professionnels ou semi-professionnels, qui avons la chance d'être installés au sein du Parc Naturel Régional Périgord-Limousin. Nous sommes pour la plupart d'entre nous membres du réseau de tourisme durable du parc et, pour certains, nous sommes également porteurs de la marque valeur parc. Nous sommes fiers et heureux de faire la promotion toute l'année de notre territoire auprès des voyageurs qui viennent le visiter et qui nous font l'honneur de séjourner dans nos établissements,qu'ils soient hôtel, camping, gîte ou chambre d'hôtes.
Aujourd'hui, nous nous permettons de vous interpeller sur les projets d'implantation de fermes éoliennes à l'intérieur du PNR.
Nous avons conscience qu'une transition écologique est nécessaire et chacun d'entre nous œuvre, à sa manière et selon ses moyens, pour aller dans ce sens. Nous pensons que nos modes de consommation et nos sources d'approvisionnement énergétiques doivent évoluer. Un mix énergétique est certainement une bonne solution, mais nous pensons également que toutes les sources d'énergies ne sont pas adaptées à tous les territoires.
Les aérogénérateurs de 200 m ou plus que certains promoteurs envisagent d'installer ne nous paraissent pas une bonne solution pour engager durablement notre parc naturel régional vers une transition énergétique réussie.
D'une manière générale, nous pensons que :
- Notre territoire offre un potentiel venteux relativement limité comparativement à d'autres secteurs. Il nous semble important de réserver l'éolien aux secteurs offrant un plus grand potentiel et de nous concentrer sur des sources énergétiques plus en phase avec nos ressources naturelles. L'hydro-électricité, le photovoltaïque et l'énergie bois, à condition qu'elles soient raisonnées nous semblent plus adaptées.
-Les études sont menées avec une certaine opacité et sans concertation. Elles génèrent des tensions entre les différents acteurs et nous pensons sincèrement que des actions plus concertées et plus partagées seront plus efficaces à moyen et long terme. Nous avons besoin de projets démocratiques qui nous rassemblent sans nous diviser.
-Les méthodes des prospecteurs éoliens ne nous semblent pas très recommandables. Manque d'information,manque de transparence, manque d'objectivité et l'utilisation d'agences de communication spécialisées en"acceptabilité" sont autant d'indices qui montrent que ces projets sont loin d'être vertueux. La revente d'un projet clef en main à des exploitants est bien souvent le seul but des sociétés de prospection rendant le projet plus financier que écologique.
- Le parc est un espace jusqu'ici très préservé et nous pensons que nos paysages de campagne à taille humaine constituent un précieux cadre de vie pour la population locale comme pour les touristes. Abîmer brutalement et de façon irréversible ce que les anciens ont su façonner avec respect pendant des années nous apparaît réellement irresponsable.
- Chaque projet d'implantation d'éoliennes est considéré individuellement, sans vision globale. Nous aimerions que la totalité des projets à l'étude au sein du parc naturel régional soit communiquée à la population.
En tant que professionnels du tourisme, nous pensons que :
- Outre notre patrimoine, nos activités de pleine nature et notre gastronomie, nos visiteurs viennent chercher l'authenticité des lieux, la préservation de nos paysages, la richesse de la biodiversité et également l'absence de pollution sonore, lumineuse ou magnétique. Les éoliennes géantes envisagées vont à l'encontre des atouts naturels de notre territoire.
- Les premiers dossiers remis en Préfecture pour les fermes éoliennes de la Queue d'Âne ou celle du Petit Bos ne font pratiquement pas mention des impacts sur le tourisme. Aucun recensement sérieux de l'activité touristique environnante n'a été réalisé alors que nous constituons un maillon important pour la vie du territoire.Notre présence facilite l'activité locale des commerçants, des artisans d'art et des agriculteurs et nous avons le sentiment de ne pas être pris en considération. Notre cadre de vie et notre outil de travail sont menacés. Nous pensons qu'une étude sérieuse et indépendante sur les impacts des fermes éoliennes vis-à-vis du secteur touristique est indispensable.
- Notre sensibilité et notre activité nous invitent à protéger et à valoriser notre territoire et il nous semble que cela devrait être une préoccupation majeure du Parc naturel régional, qui défend la marque valeur Parc. Les nombreuses adhérences entre les cabinets d'étude et les promoteurs éoliens conduisent à une sous-estimation des impacts environnementaux et leurs conséquences sur les habitants. Inévitablement, la faune, la flore et les sous-sols vont être impactés sans que nous soyons capables d'imaginer les conséquences à moyen et long terme. Par expérience, nous devrions savoir que la nature nous fait bien souvent payer notre manque de raison ; alors que le plus grand de nos arbres culmine à 35 mètres environ,est-il bien raisonnable de défier la nature à plus de 200 m ?
Vous allez être amenés prochainement à vous prononcer sur le bien-fondé de ces projets. Pour toutes ces raisons, nous vous invitons à prendre position fermement pour abandonner l'idée que des éoliennes parmi les plus hautes d'Europe puissent contribuer à l'épanouissement du parc et de sa population, à sa sauvegarde ou à celle de notre planète. Pour ne plus perdre de temps, nous pensons qu'il est urgent de penser les projets de transition en concertation avec les professionnels et la population sans la pression de lobbies industriels. Pour préserver le cadre de vie de chacun et permettre le maintien et le développement d'une activité touristique au sein du parc, nous vous demandons d'agir pour l'abandon des projets éoliens industriels et pour développer avec sérénité des projets de transition : énergétique, écologique, économique à taille humaine.
Nous souhaitons devenir acteurs de notre transition et ne pas subir une transition dictée par des politiques, des industriels et des actionnaires qui ne vivent pas notre Parc naturel régional au quotidien.
Beaucoup d’entre nous sommes engagés pour un tourisme durable par la marque Valeurs Parc naturel régional autour des valeurs suivantes : respecter et préserver les ressources naturelles, participer audéveloppement économique LOCAL, favoriser l'accueil dans les ESPACES PROTEGES à tous les publics,contribuer à l'EPANOUISSEMENT des hommes et des femmes. Nous aimerions que le Parc naturel régional Périgord-Limousin nous aide à respecter notre engagement et s'engage à nos côtés sur ces mêmes valeurs.
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les élus, nous comptons sur votre clairvoyance et sur votre engagement pour défendre ce parc qui nous est cher et nous vous prions de recevoir nos sincères salutations.
Parenthèses Imaginaires Le domaine de Corneuil Gîte la Forge basse
Milhac de Nontron Mareuil La chapelle-Montbrandeix
Gîte la petite maison de Bordes Domaine du grand Roc Camping Les alouettes
Firbeix Saint Saud la Coussière Cognac la forêt
Les étangs de Vivale La vieille maison de Pensol La couade
Miallet Pensol Champniers et Reilhac
Aux insolites des feuillardiers Gîte Ligneras Les drouilles bleues
Cussac Saint Estèphe Saint Hilaire les places
Le domaine de Montagenet Le clos de l'Arthonet Gîte Chez-Joly
Saint Martial de Valette Flavignac Javerlhac
Les deux abbesses en vert La clairière Gîte Michel Guines
Mareuil Saint Pierre de Frugie Saint Jory de Chalais
Château Le Verdoyer Gîte le Guerinet L'Esperluette de Fonchy
Champs-Romain Saint Front la rivière Bussière-Badil
Moulin de Masvicomteaux Le vieux moulin de la Maque Jeanine Nouhaillaguet
Nontron Saint-Saud-la-Coussière Dournazac
Château de Lannet Camping L’Agrion bleu Au fil du temps
La Chapelle-Montmoreau Nontron Chalus
Camping La Bucherie Camping Moulin des sources Gîte de Forge basse
Saint-Saud-la-Coussière Abjat-sur-bandiat Savignac de Nontron
Le relais de Chantecor Gîte le nid Camping la Ripole
La coquille Chalus Abjat-sur-Bandiat
Gîte la Chataigneraie de Bonhur
La coquille
samedi 23 mars 2019
De quoi parle-t-on en occitan le mercredi?
De quoi parle-t-on en occitan, les mercredis après-midi au Café "Br'òc branlant de Saint-Estèphe ?
- de rhinocéros laineux et de rhinocéros des prairies... parce qu'ils vivaient ici, il y a 100 000 ans !..
l'occitan étant facile à lire, je ne traduis pas !!!
L'occitan es parlat tots los dimecres de 5 oras a 6 oras ½ de l'apres miegjorn
au « Br'òc Branlant » noveu Cafè associatiu de Sent Estefe !
« Apres l'estufladis, n'um parla occitan ! » ditz lo programa ! E qu'es entau que de la gent, venguts de Charanta, Nauta-Viena ò Dordonha s'assemblen autorn d'una tabla per discutar de tot ò de ren juste per lo plaser de far viure la linga occitana, dins totas las variantas ! Daus uns parlen plan bien, d'autres l'estudien ò l'an estudiada e chascun pren la paraula sens complexe en tota simplicitat !
Dimecres passat, apres los portaments, Brunò nos parlet daus arqueòlogues venguts d'Engolesme estudiar la cròsa trobada en 2010, jos sa maison a costat de Montberon (Montbron)... una cròsa que pareis plan importanta de beleu 2 quilometres de galarias, ocupada i a 100 000 ans -entre doas periòdas de glaciacion- per de las ienas ! D'apres los arqueòlogues qu'an trobat de las òssas, de las gròssas dents, 'quela cròsa auriá servit de gitre-sala a minjar a 'quelas ienas qu'atacavan doas varietats de rinoceròs que vivian dins lo coenh a l'epòca, los rinoceròs lanos e los rinoceròs de las pradelas ! An trobat tanben daus bocinons de crasnes de lion, bisons, singlars e quitament de las marmòtas ! Qui sap si se trobará pas, a l'avenir, de las gravaduras coma 'quelas de Taijac (Teyjat) ???
Per lo moment, lo Brunò davala pus dins las galarias afen de ren esbolhar mas migra daus resultats de las analisas daus especialistas ! « Tot parier, se'n passet de las chausas dins 'queu ranvers, qu'es pas de creure !!! » Herve, qu'aviá començat de parlar dau project d'installar 5 « vira-au-vent » (éoliennes) dau biais de Sent-Matiu n'aguet pus lo temps de tot explicar... qu'era l'ora de laissar la plaça a n'autra reünion ! Faudrá atendre la setmana que ven per tot saber !
'Queu Cafè es dubert a tots... n'um pòt rentrar, surtir, beure un veire ò pas... fau juste aver envia de parlar ò d'essaiar de parlar en occitan !
Jaumeta Beauzetie- Champs Romain.
- de rhinocéros laineux et de rhinocéros des prairies... parce qu'ils vivaient ici, il y a 100 000 ans !..
l'occitan étant facile à lire, je ne traduis pas !!!
L'occitan es parlat tots los dimecres de 5 oras a 6 oras ½ de l'apres miegjorn
au « Br'òc Branlant » noveu Cafè associatiu de Sent Estefe !
« Apres l'estufladis, n'um parla occitan ! » ditz lo programa ! E qu'es entau que de la gent, venguts de Charanta, Nauta-Viena ò Dordonha s'assemblen autorn d'una tabla per discutar de tot ò de ren juste per lo plaser de far viure la linga occitana, dins totas las variantas ! Daus uns parlen plan bien, d'autres l'estudien ò l'an estudiada e chascun pren la paraula sens complexe en tota simplicitat !
Dimecres passat, apres los portaments, Brunò nos parlet daus arqueòlogues venguts d'Engolesme estudiar la cròsa trobada en 2010, jos sa maison a costat de Montberon (Montbron)... una cròsa que pareis plan importanta de beleu 2 quilometres de galarias, ocupada i a 100 000 ans -entre doas periòdas de glaciacion- per de las ienas ! D'apres los arqueòlogues qu'an trobat de las òssas, de las gròssas dents, 'quela cròsa auriá servit de gitre-sala a minjar a 'quelas ienas qu'atacavan doas varietats de rinoceròs que vivian dins lo coenh a l'epòca, los rinoceròs lanos e los rinoceròs de las pradelas ! An trobat tanben daus bocinons de crasnes de lion, bisons, singlars e quitament de las marmòtas ! Qui sap si se trobará pas, a l'avenir, de las gravaduras coma 'quelas de Taijac (Teyjat) ???
Per lo moment, lo Brunò davala pus dins las galarias afen de ren esbolhar mas migra daus resultats de las analisas daus especialistas ! « Tot parier, se'n passet de las chausas dins 'queu ranvers, qu'es pas de creure !!! » Herve, qu'aviá començat de parlar dau project d'installar 5 « vira-au-vent » (éoliennes) dau biais de Sent-Matiu n'aguet pus lo temps de tot explicar... qu'era l'ora de laissar la plaça a n'autra reünion ! Faudrá atendre la setmana que ven per tot saber !
'Queu Cafè es dubert a tots... n'um pòt rentrar, surtir, beure un veire ò pas... fau juste aver envia de parlar ò d'essaiar de parlar en occitan !
Jaumeta Beauzetie- Champs Romain.
Où vont nos impôts consacrés à la Culture et Périgord Nontronnais?
Durant deux années
(2017 et 2018) un groupe d’une quinzaine de bénévoles, issus des
associations culturelles du Périgord Nontronnais, a travaillé à
l’élaboration de propositions pour enrichir un projet culturel de
territoire. Le Groupe a obtenu l’ouverture d’un dialogue organisé
avec la Commission communautaire Culture, jusqu’à ce que celle-ci
l’interrompe. Le rapport complet de ce travail reste disponible ici . L’article qui suit est extrait d’un des chantiers
ouverts lors de cette démarche, celui de la lisibilité
économique de la politique culturelle communautaire. Ces données,
obtenues auprès des services communautaires, ne prennent pas en
compte les soutiens pouvant provenir directement d’autres
collectivités telles que les communes.
Compte-rendu
synthétisé par Alain Dionneau (Busserolles)
Le budget
communautaire de la Culture en 2017 pour le Périgord
Nontronnais
PRATIQUES
CULTURELLES |
DEPENSES (1)
Dépenses
directes et subventions accordées
|
RECETTES
Recettes
directes et subventions reçues
|
EFFORT de
la Communauté
de
Communes
|
CINEMA |
189.910
|
102.544
Dont :
.
Entrées : 83.000
. Département :
4.000 |
87.366
|
LECTURE
|
105.773
|
2.883
|
102.890
|
MUSIQUE
(2) |
50. 445
Dont
subventions à :
.
Mélimélo 300
.
Musique en herbe 600
.
Conservatoire 48. 000
|
600
Du
département dont :
.
Mélimélo 300
.
Musique en herbe 300
|
49.845
|
METIERS D’ARTS
(Arts Plastiques) |
207.425
Dép.
directes 192.925
+
subventions à :
.
3F3M 1.000
.
Fils et Métiers 1.000
.
Foire aux Potiers 5.000
.
PEMA 7.500
|
16.983
|
190.442
|
Fête du couteau |
109.750
|
77.899
Entrées,
sponsors, produits dérivés, etc.…
|
32.851
|
Portes du cuir
|
8.000
|
0
|
8. 000
|
SPECTACLE
VIVANT
(3) |
10.000
Dont
subventions à :
.
U Occitane 1.000
.
Clavicorde 1.000
.
La Rantelle 4.000
.
La Scierie 3.000
.
Les Trompes 1.000
|
6.700
Du
département dont :
.
U Occitane 600
.
Clavicorde 600
.
La Rantelle 2.500
. La Scierie 3.000 |
3.300
|
|
0
|
0
|
0
|
Danse |
0
|
0
|
0
|
TOTAL |
681.303
|
207.609
|
474.694
|
QUELQUES OBSERVATIONS :
Sur un engagement financier net à la charge de la Communauté de
communes d’un montant de 474 694 € (effort Comcom) on
constate une grande disparité entre les différents domaines
culturels : Métiers d’arts : 40% - Lecture : 21,6%
- Cinéma : 18,4% - Musique : 10,5% - Fête du couteau :
7% Portes du cuir : 1,8% - Spectacle vivant : 0,7%.
Ce constat reflète
des choix politiques qui mettent aussi en évidence que le
volontarisme des pouvoirs publics est déterminant dans une politique
culturelle de territoire. Le spectacle vivant, et la création en
cette matière, constituent à l’évidence un domaine délaissé
par la politique culturelle communautaire actuelle. Elle se contente
de soutenir quelques initiatives associatives et s’abstient de tout
investissement financier sur des domaines culturels aussi importants
que le théâtre ou la danse.
Nous n’avons pas
les moyens d’effectuer une recherche exhaustive révélant les
engagements financiers communautaires au regard de la densité des
publics bénéficiaires. Même si ce critère doit être manipulé
avec prudence, on ne peut ignorer le très faible nombre d’élèves
du territoire fréquentant le Conservatoire départemental de
musique, qui pèse 48.000 € sur le budget culturel communautaire,
et ce qui n’empêche pas un coût élevé demandé aux élèves.
Certains
financements à la charge du budget culturel de la Comcom nous
semblent relever tout autant de son budget économique. C’est en
particulier le cas de la Fête du couteau et des Portes du cuir,
ainsi que dans une moindre mesure de la Foire aux potiers.
QUELQUES PRECISIONS :
- Les dépenses directes comprennent : les frais de personnel spécifique et leurs charges, les
amortissements, les fluides, fournitures, sous-traitances,
déplacements, etc. Ne sont pas
compris les frais généraux de la Comcom qui contribuent au
fonctionnement des services,
dont
l’action culturelle (exemples : administration, comptabilité,
communication…)
- Concerne la musique lorsque l’activité principale de l’organisateur porte sur l’initiation et la formation musicale davantage que sur l’organisation de concerts.
- Concerne la musique lorsque l’activité principale de l’organisateur porte sur l’organisation de concerts davantage que sur l’initiation ou la formation musicale.
mercredi 20 mars 2019
Rapport Culture et Territoire en Périgord Nontronnais
Culture
et Territoire en Nontronnais Septembre
2017
La culture,
un bien commun
à cultiver ensemble !
- 1 -
Qu’est-ce
que le « CDD » du Périgord Vert
Les Conseils de Développement
sont des organisations territoriales créées par la Loi. Constitués
de citoyens et d’acteurs de la société civile, ils ont pour rôle
d’assurer des missions de conseil, d’animation, de communication,
d’évaluation et de prospective auprès des élus des
intercommunalités, désormais de plus de 15.000 habitants.
En Périgord Vert le CDD est
né de la dynamique historique du Pays. Depuis quelques années il
s’est organisé afin de travailler également en plusieurs groupes
locaux, dans le cadre d’un dialogue et d’une coopération avec
les nouvelles Communautés de communes nées de l’acte III de la
décentralisation.
Les réflexions qui suivent
sont relatives au territoire de la nouvelle Communauté
de communes du Périgord
Nontronnais.
- 2 -
Sommaire
- Notre démarche pour faire émerger un projet de territoire
- Pourquoi une démarche autour de la culture
- Les principes de la méthode
- Une démarche ouverte
- Six ateliers avec les volontaires
- Des contacts avec les acteurs
- Vers une coopération permanente
- Nos propositions pour un projet culturel de territoire
- Le sens d’un projet qui réponde aux enjeux
- Une évaluation qualitative et quantitative
- Les points faibles
- Les points forts
- L’approche quantitative
- Une réflexion sur les priorités
- Des finalités
- Des axes politiques et stratégiques
- Des actions et outils pour ces stratégies
- Des axes opérationnels
- Les premières préconisations concrètes
- Les annexes techniques
- Des préconisations pour le financement et la coopération
- Des préconisations pour un temps fort culturel territorial
- Un répertoire des acteurs
- 3 -
I. Notre
démarche pour faire émerger un projet culturel
A.
Pourquoi une démarche autour de la culture ?
Alors que s’annonçait la
constitution d’une nouvelle Communauté de communes en
Nontronnais, le groupe local s’est interrogé sur l’enjeu d’un
PROJET pour ce nouveau territoire. Un CDD n’a pas vocation à se
substituer aux élus, mais à leur apporter par ses différentes
missions, une plus-value fondée sur la participation citoyenne.
Autrement dit, il doit remplir une mission consultative. C’est
dans cette logique que les adhérents du Nontronnais sensibles aux
enjeux culturels ont choisi de mobiliser des citoyens volontaires
pour élaborer ensemble une contribution pour un projet culturel de
territoire, pouvant être un des leviers du développement
territorial. Et pouvant peut-être petit à petit, pour ce
territoire aujourd’hui subi plus que choisi, contribuer à faire
émerger une cohérence, un sentiment d’appartenance pour les
habitants de la Communauté de communes du Périgord Nontronnais
B.
Les principes de la méthode mise en œuvre
Pour le CDD le dialogue avec
les élus est un premier principe incontournable. Mais sa mise en
œuvre n’est fructueuse, donc utile, qu’à condition que les
citoyens aient eux-mêmes et comme les élus, leur propre espace de
réflexion et de discussion, indispensable à la construction d’une
parole collective autonome.
Le deuxième principe est de
reconnaître l’expérience de ceux qui agissent sur le terrain,
non pas au nom de leurs intérêts catégoriels, mais au nom de leur
vision partagée et d’une expertise collective. De notre point de
vue, la participation citoyenne ne se limite donc pas à la
juxtaposition de consultations individuelles d’habitants, par les
élus ou par leurs agents.
Le troisième principe est de
rechercher avec les élus concernés, les dispositions qui vont
organiser durablement le dialogue entre élus et citoyens autour de
la culture, afin d’exercer une vigilance sur la prise en compte
des propositions au-delà du temps de leur présentation.
C.
Une démarche ouverte avec deux réunions plénières
Sur la base des trois
principes qui viennent d’être exposés, deux réunions plénières
ont été organisées lors de notre démarche :
-
4 -
réunion
publique sur le thème « La
culture, un bien commun à cultiver ensemble
».
Réunion
de lancement ouverte à tous, où la parole de chacun valait celle
des autres. A l’issue
des
échanges, éclairés par une personne-ressource externe*,
proposition a été faite aux 50
participants de constituer
volontairement s’ils le pouvaient et le voulaient un groupe de
travail pour une durée de 6 mois. Plus de quinze personnes se sont
engagées dans cette démarche.
La
seconde réunion s’est tenue six mois plus tard, le 4 juillet 2017
toujours à Saint Martial. Il s’agissait d’une soirée de
restitution des travaux réalisés par le groupe, aux personnes
présentes
en décembre, et autres acteurs concernés rencontrés au cours de la
démarche. 25
personnes ont participé à
cette présentation, et 18 d’entre elles ont déclaré adhérer à
son contenu pour s’en faire les ambassadeurs au sein de la
Commission Culture de la
Communauté
de communes.
- Robert VERHEUGE : consultant du cabinet d’expertise culturelle PHOSPHOROS de Montauban.
D.
Six ateliers avec le groupe des volontaires
Afin de bien affirmer le
caractère intercommunal de la démarche les six ateliers se sont
déroulés sur plusieurs communes différentes :
Saint
Martial de Valette le 24 janvier
Saint
Pardoux la Rivière le 14 mars
Saint
Estèphe le 11 avril
Javerlhac
le 16 mai
Saint
Estèphe le 13 juin
Piégut
Pluviers le 5 septembre
Malgré
un agenda chargé pour beaucoup d’entre eux, la plupart des 15
bénévoles ont pu respecter l’exigence d’assiduité à laquelle
ils s’étaient engagés au départ, et nous n’avons
jamais
travaillé à moins de 12 participants. Originaires de différentes
communes et
provenant de différentes
associations, ils se sont tous prêtés à l’exigence d’une
élaboration collective au de-là de leurs intérêts particuliers,
et c’est ce qui fait la cohérence de leur proposition.
Le groupe était constitué
de :
|
||
STRUNK Sigrun
|
LARVOR Thierry
|
DIONNEAU Alain
|
RATINEAUD Patrick
|
LABROUSSE Pascal
|
CALASSOU Stéphane
|
PETIT Catherine
|
GILARDIE Serge
|
BAUZETIE Jaumeta
|
MOUVEROUX Patrick
|
GACHON Célie
|
BARTEAU Etienne
|
MAQUAIRE Roland
|
FOURNET Daniel
|
ASTIER Alain
|
-
5 -
Il s’agissait bien sûr de
ne pas travailler « dans une bulle » entre bénévoles passionnés,
mais de nourrir ce travail collectif de l’expertise d’une
diversité de personnes-ressources actives ou concernées par
l’objectif : des acteurs associatifs locaux, des acteurs de la
Communauté de communes, des partenaires institutionnels.
Les bénévoles se sont donc
répartis les contacts pour interroger d’autres acteurs culturels
locaux afin d’entamer la réalisation d’un répertoire, et de
leur demander leur avis sur leur vision de la culture ainsi que des
points faibles et les points forts du territoire. Mais aussi pour une
approche quantitative de l’impact (fréquentation) et de l’économie
de leurs projets
Dans le cadre de ces
démarches, trois acteurs majeurs pour le développement de la
compétence culturelle communautaire ont également été rencontrés
:
- Pascal Bourdeau, Vice-Président de la Communauté de commune et Président de la Commission culture (20 mars)
- Sophie Rollin, Directrice Service culturel Communauté de communes (20 avril)
- Florence Barteau, responsable de la bibliothèque intercommunale (23 mars)
Enfin, nous avons organisé
avec le groupe, une table-ronde à laquelle étaient invités les
partenaires institutionnels concernés par notre projet culturel de
territoire, le 7 juin à Saint Estèphe. A cette table ronde était
aussi présent un nombre significatif d’élus de la Commission
culture communautaire. Les intervenants étaient :
- Etat DRAC : Marie-Hélène Rouault
- Conseil Départemental : Nicolas Dussutour
- PNR : Stéphanie Pouplier
- Conseil Régional : absence regrettée
F.
Vers une pratique de coopération permanente
Le groupe des acteurs
culturels et citoyens du nontronnais, qui s’est renforcé lors de
la seconde réunion plénière, est maintenant prêt à venir
présenter ses propositions, puis établir et organiser un dialogue
avec les élus de la Commission culturelle communautaire, le 3
octobre prochain à Nontron.
Son objectif n’est pas de
remettre simplement le présent document, comme une contribution
unilatérale pour un projet dont les élus devraient s’emparer
seuls. Il s’agit, à partir d’octobre 2017, d’initier des
échanges, pour le présent et le futur, et pour cela de se
- 6 -
doter d’un cadre de travail
commun permanent, en quelque sorte d’ un espace expérimental de
cogestion d’une politique culturelle de territoire afin de veiller
ensemble à la prise en compte des propositions, et à la réalisation
effective de celles qui seront retenues.
II. Nos
propositions pour un projet culturel de territoire
Ce chapitre II constitue le
corps central du présent document. Il est constitué d’un
enchainement de propositions à explorer et affiner ensemble :
Il définit le sens que nous
donnons à l’idée de projet culturel, non pas en général
théoriquement, mais comme pouvant répondre aux enjeux de notre
territoire. C’est en fonction de ces définitions que nous pouvons
ensuite évaluer les points faibles et les points forts du
territoire, en matière d’action culturelle.
Il propose une première
approche quantitative quant à l’impact de l’action culturelle en
Périgord Nontronnais et quant aux ressources financières dont
disposent les opérateurs culturels du territoire. Il met en évidence
les orientations prioritaires qui devraient être celles d’un
projet culturel de territoire en Périgord Nontronnais.
Il propose enfin deux
ensembles de préconisations, l’un pour le financement et le
partenariat local, l’autre pour l’impulsion d’un temps fort
culturel territorial thématique.
A.
Le sens d’un projet culturel qui réponde aux enjeux du territoire
Notre premier travail a été
de dégager des fondamentaux communs sur le sens (les valeurs et les
enjeux) que nous voulons donner à la culture sur notre territoire.
Nous considérons donc que les fondamentaux d’un projet culturel
sur notre territoire doivent répondre à un certain nombre
d’objectifs que nous avons classés en ordre de priorité :
1°
Créer du lien social et inter générationnel en partageant des
moments heureux
2°
Permettre à chacun de valoriser ses capacités singulières et
devenir un acteur culturel
3°
Favoriser la connaissance de l’autre et refouler les peurs et les
replis
-
7 -
5°
Etre facteur de formation, de libération individuelle et de
transformation sociale
6°
Proposer dans la proximité des offres diversifiées et accessibles
Autres
non classées :
- Valoriser le patrimoine, l’histoire et la culture locale
- Participer à l’attractivité et au développement du territoire
En résumé, quatre mots-
clés pour dire les enjeux auxquels le Projet Culturel de notre
territoire devra répondre : LIEN SOCIAL – PATRIMOINE -
EMANCIPATION – ATTRACTIVITE
B.
Une évaluation qualitative et quantitative
S’agissant
de développement culturel, nous avons des faiblesses qu’il faut
compenser et
nous avons repéré des
richesses, des opportunités de développement, sur lesquelles nous
appuyer :
1.
Les points faibles du territoire
L’objectif était de dégager
des constats communs sur les difficultés, les obstacles, les
manques… qui pèsent sur le développement culturel de notre
territoire. Nous considérons donc que les points faibles sur
lesquels il faut agir sont en ordre de priorité :
1° Le manque ou
l’insuffisance de soutien technique et logistique des collectivités
aux associations culturelles (supports de communication, locaux,
contraintes réglementaires, équipement matériel)
2° Une sous-estimation de la
part des décideurs de l’apport d’une action culturelle
permanente pour le développement de leur territoire.
3° Une certaine méfiance ou
peur devant le mot culture, parfois avec des connotations élitistes
ou idéologiques, certains élus ayant même tendance à freiner les
nouvelles initiatives venant souvent de nouveaux arrivants.
4°
Certains habitants ont des difficultés d’accès liées aux
distances en milieu rural.
5°
Certains habitants ont des difficultés d’accès liés à
l’insuffisance de ressources.
Autres
non classés :
- Le manque d’une solidarité intercommunale à l’égard des petites communes
- Le cloisonnement des associations, le manque de concertation
- Le manque d’intérêt pour les propositions culturelles d’une trop grande partie de la population (notamment habitants les plus âgés…)
- Le manque d’espaces conviviaux ouverts en semaine et hors saison.
- Le manque d’information et de communication (isolement, distance…).
- Le risque d’épuisement du bénévolat
- -8 -
2.
Les points forts du territoire
L’objectif était de dégager
des constats communs sur les atouts, les réussites, les potentiels
émergeants… qui participent au développement culturel de notre
territoire. Nous considérons que les points forts sur lesquels il
faut s’appuyer sont en ordre de priorité :
1°
Les bénévoles porteurs d’initiatives et le maillage associatif
facteur d’intégration.
2° Les ressources culturelles
reconnues de notre territoire communautaire (métiers d’art,
cinéma, patrimoine historique…) ainsi que les artistes résidants.
3°
Les fonds publics mobilisés pour pérenniser certaines actions
culturelles
4°
La diversité des spectacles vivants proposés pour un fort potentiel
de public
5°
L’existence d’un accès gratuit à certaines propositions
culturelles
6° La capacité des acteurs
locaux à contribuer ensemble à une politique culturelle
territoriale avec l’aide des partenaires publics.
Autres
non classés :
- L’implication de certains élus locaux ainsi que l’appui du PNR et du CD24
- Une forte participation du public aux représentations
- Une attente de propositions de qualité
- L’approche quantitative
Après cette évaluation
qualitative autour des enjeux, des points faibles et des points
forts, nous avons engagé un travail d’observation quantitative.
Celui-ci comportait deux objectifs :
- Le premier pour mesurer l’impact des actions culturelles proposées sur le territoire
- Le second pour mesurer, d’une part les engagements financiers des collectivités locales, et d’autre part les ressources en autofinancement, obtenus par les opérateurs culturels, publics ou associatifs. La période de référence était l’année complète la plus récente (2016) donc avant la fusion.
Pour simplifier cette première
approche nous avons délaissé les financements publics externes
(Département, Région, Etat, Europe).
Nous avions donc pour premier
objectif de mesurer deux indicateurs d’impact des propositions
culturelles existantes :
- D’une part le nombre de leurs participants (les entrées, les inscrits)
- D’autre part leur fréquence sur une année (nombre spectacles programmés, nombre de séances d’une pratique artistique annuelle).
- -9 -
Dans le cadre du second
objectif, nous avons cherché à mesurer 3 types de données
économiques :
- D’abord, les ressources financières mobilisées par les collectivités locales (les 2 Communautés de communes ou leurs 28 Communes) en dépenses spécifiques de gestion directe (ex : le cinéma) ou en dépenses de subventions attribuées à des réalisations culturelles associatives.
- Ensuite, la valeur économique des apports logistiques des Collectivités (mise à disposition de salle, matériel, personnel non spécifique) soit pour les actions culturelles qu’elles gèrent, soit pour les actions culturelles gérées par les associations.
- Enfin, les ressources privées mobilisées pour les réalisations culturelles :
- Montant des recettes obtenues auprès des participants (entrées, inscriptions)
- Montant des soutiens financiers privés réguliers (dons, sponsors…)
Autant le reconnaître, cette
recherche n’a pu être approfondie. En effet, nous n’avons
souvent obtenu que des réponses difficilement exploitables. Sans
doute plusieurs raisons à cela :
Le
manque de temps pour des bénévoles en quelques mois
La
complexité de certaines questions peut-être
L’insuffisance
de données existantes claires
La
réticence (pour ne pas dire le tabou) pour certains à livrer leurs
chiffres
Nous ne sommes donc pas en
mesure de donner des résultats précis et fiables. Nous pouvons
simplement observer une évidence qu’il n’est pas inutile de
rappeler : les domaines culturels bénéficiant d’un fort
engagement financier des collectivités locales présentent un fort
impact quantitatif. Ainsi, nous pouvons faire un parallèle entre
trois domaines pour lesquels nous avons pu collecter des données
exploitables (dans certaines limites) :
- ARTS PLASTIQUES (Association 4 à 4, Association Campagn’Arts, PEMA) Fonds publics : 143.500 €
Recettes
: 12.400 €
Nombres
de participants : 18.590
- SPECTACLE VIVANT (La Scierie, La Rantelle, Rencont’A Ciel Ouvert, Les Troubadours) Fonds publics : 6.000 €
Recettes
: 13.950 €
Nombres
de participants : 2.250
- -10 -
- LECTURE PUBLIQUE (Seulement Comcom du Périgord Vert Nontronnais en 2015) Fonds publics : 80.000 €
855
emprunteurs originaires de 49 communes
26.000
prêts dont 6.350 aux collectivités (écoles, crèche…)
Pour
les autres domaines, certaines données étaient manquantes ou trop
imprécises :
- CINEMA
- PATRIMOINE (3F3M, UOCC, Los Gentes Goyats dau Périgord)
- MUSIQUE (Petite Grange et Cie, Musique en herbe, Mélimélo, Trompes Nontronnaises,
Les Amis de l’Orgue,
Foliamusica, Clavicorde, Ecole Musique Nontron)
Mais globalement on peut
observer que les propositions culturelles associatives sont
faiblement financées. A noter enfin que ce classement par DOMAINES
est partiellement contestable, certains acteurs culturels intervenant
dans plusieurs domaines.
Il semble que le spectacle
vivant soit le parent pauvre et on pourrait presque dire « plus ça
bouge moins c’est soutenu » mais ces chiffres sont trop partiels
et il faut rester prudent pour les faire parler avec si peu
d’information.
Cette observation
quantitative, exclut bien-sûr toutes considérations qualitatives,
or s’il existe un domaine qui tente d’échapper à des logiques
seulement quantitatives c’est bien la culture ! Elle est incomplète
car les données exploitées sur les trois domaines observés ne
prennent pas en compte la valorisation des nombreuses mises à
disposition, municipales et/ou communautaires, de salles, de
matériel, de prestations et de personnel (toujours hors personnel
spécifiquement attaché à des services culturels publics).
Le principal intérêt est
donc seulement de proposer une grille d’observation en vue d’une
recherche plus exhaustive et plus affinée, au service de la
transparence souhaitable.
- 11
-
A partir de l’ensemble des
observations recueillies,
nous pouvons faire apparaître 16 orientations d’abord
hiérarchisées en ordre de priorité :
1°
Assurer une politique de financement transparente et équilibrée
2°
Promouvoir la concertation des acteurs et le dialogue avec les élus
3°
Développer la communication autour de la culture sur le territoire
4°
Soutenir une politique culturelle à dimension sociale
5°
Définir une organisation territoriale pertinente
6°
Fédérer sur un temps fort thématique la diversité des ressources
culturelles locales
7°
Faciliter l’accès du plus grand nombre aux offres culturelles
8°
Organiser une offre de café associatif dans un lieu spécifique
9°
Proposer des espaces et des actions destinés aux jeunes
10°
Valoriser le bénévolat associatif culturel
11°
S’appuyer sur le réseau des bibliothèques comme points relais
pour la culture
12°
Répertorier les moyens techniques pour les mutualiser
13°
Proposer davantage de spectacles vivants, de détente et gratuits
14°
Identifier et prendre en compte les actions d’intérêt
communautaire
15° Rendre
chaque citoyen acteur culturel
Autre
non classée : Travailler avec les OT, le PNR et l’Agence
Culturelle Départementale
En
résumé, quatre mots-clés pour dire les orientations d’un projet
culturel de territoire
: VOULOIR – PROMOUVOIR – COMMUNIQUER – COOPERER.
Puis, avec l’aide du
consultant* nous avons classé ces orientations selon leur nature en
les précisant brièvement :
1.
Des finalités fondées sur des valeurs
- Soutenir une politique culturelle à dimension sociale
Si le lien social peut être
bien assuré par le maillage associatif notamment, il s’agit aussi
d’apporter des réponses aux inégalités d’accès, par des aides
différenciées envers les publics fragiles, mais aussi par des
offres de proximité notamment en direction des publics âgés ou
isolés. Il est nécessaire pour cela de rechercher des modalités
appuyées sur une coopération entre services publics et bénévoles.
- -12 -
C’est l’enjeu de la
démocratisation culturelle, question qui a traversé les débats et
les politiques culturelles de la cinquième république. La question
ne relève pas d’abord des politiques culturelles, mais de ce qui
se joue autour et en amont (déterminismes sociaux, situation
économique, instruction publique éducation). Développer cette
finalité dans une politique culturelle nécessite de définir les
actions à mener pour lui donner vie (par exemple actions de
sensibilisation, collaboration avec les établissements scolaires,
formation, information, communication, politiques tarifaires,
approche catégorielle des publics, aménagement cultuel du
territoire tendant à compenser les inégalités d’accès.
- Rendre chaque citoyen acteur culturel
Cela peut-être une démarche
consistant à valoriser des pratiques populaires, individuelles ou
collectives, comme constitutives d’une culture locale (exemple :
travail sur la mémoire collective…) Mais nous sommes aussi dans la
question des droits cultuels, présente dans la loi NOTRe, et cette
revendication prend de ce fait plus de poids qu’en d’autres
temps. S’agissant de la faire passer au concret, on peut aussi la
rattacher à la nécessité de créer un outil de concertation.
En fait, ces trois finalités
sont indissociables les unes des autres, elles ne constituent pas des
options, mais le préalable ou l’introduction à une charte ou à
un projet culturel de territoire. Ce qui veut dire que chacune des
actions qui sera proposée, prendra en compte cette triple
obligation.
2.
Des axes politiques et stratégiques
- Assurer une politique de financement transparente et équilibrée
Cette priorité a donné lieu
à l’élaboration de préconisations concrètes qui seront
détaillées par la suite.
- Promouvoir la concertation des acteurs et le dialogue avec les élus
Cette priorité a donné lieu
à l’élaboration de préconisations concrètes qui seront
détaillées par la suite.
- 13
-
- Valoriser le bénévolat associatif culturel
Il s’agit de valoriser le
fait associatif comme valeur culturelle en considérant davantage
l’engagement humain comme un atout pour le territoire. C’est
également la possibilité d’une montée en qualification des
bénévoles par des formations appropriées. C’est enfin l’utilité
de mieux reconnaître le travail des associations culturelles dans
l’économie locale par une valorisation comptable de leurs apports.
- Répertorier les moyens techniques pour les mutualiser
Il y a certainement des moyens
techniques mutualisables ce qui peut conduire à étudier
l’opportunité d’un parc local de matériel, avec toutes les
questions techniques et juridiques qui s’y rattachent. Mais il y a
aussi des moyens techniques non mutualisables, parce que leurs
possesseurs ne voudront ou ne pourront pas les mutualiser. C’est
peut-
être dans les outils de
communication que la nécessité s’impose en premier, et cela fait
l’objet d’un axe opérationnel spécifique.
- Fédérer sur un temps fort thématique la diversité des ressources culturelles locales
C’est là que par la
pratique, les acteurs du territoire commencent à travailler ensemble
et c’est là que se construit un début d’identité. Cet axe
prioritaire a donné lieu à l’élaboration de préconisations
concrètes qui seront détaillées par la suite.
- Organiser une offre de café associatif dans un lieu spécifique
Cet
axe fait référence à une initiative en cours de réflexion sur la
commune de Saint-
Estèphe, avec l’existence
d’un site dédié, une opportunité de portage associatif et une
municipalité partie-prenante. Il pourrait constituer une offre
originale sur le nord de la Communauté de communes.
- Proposer des espaces et des actions destinés aux jeunes
Dans un contexte démographique
vieillissant cet axe pointe d’abord une carence réelle qui
mériterait d’être traitée à la hauteur de ses véritables
enjeux. Ne serait-ce que dans l’approche de la notion de «
jeunesse » et sur différentes dimensions, sociale, éducative,
culturelle. On sait que la réponse apportée par la mise à
disposition d’espaces spécifiques a ses propres limites. Il s’agit
de soutenir des projets dans lesquels des jeunes peuvent devenir
acteurs, la question de l’accompagnement de telles démarches
éducatives
se pose inévitablement.
- -14 -
- S’appuyer sur le réseau des bibliothèques comme points relais pour la culture
Faire évoluer des points
lecture en lieux de rencontre est une solution expérimentée dans de
nombreux territoires ruraux pour compenser le manque d’irrigation
culturelle. Le plan de développement sur 3 ans prévu à l’échelle
communautaire et soutenu par la BDP représente une réelle
opportunité. Il y a là un fort enjeu de décloisonnement, tant pour
le service départemental concerné, que pour les responsables de
bibliothèques locales qui accepteraient que leurs structures, tout
en conservant une mission première, investissent de diverses façons,
d’autres missions culturelles que celle de la lecture publique.
4.
Des axes opérationnels
Ici apparaît la déclinaison
opérationnelle d’un projet culturel de territoire, qu’il faudra
pouvoir organiser en axes de développement, eux-mêmes déclinés en
actions.
- Développer la communication autour de la culture
Cette priorité révèle un
besoin incontournable qui ne concerne pas seulement la question des
supports de communication. Un besoin interne aux acteurs culturels
pour échanger sur leurs projets ou leurs initiatives, et se
concerter autour de leurs programmations sur le territoire. Mais
aussi un besoin de communication publique sur les offres culturelles
publiques ou associatives répertoriées. Quelque soient les
supports, existants ou à créer (brochure papier, site Internet…)
apparaît une forte attente des acteurs culturels du territoire pour
que la Communauté de communes s’engage dans des réponses
opérationnelles, en y consacrant du temps de professionnel dédié.
Mais au de-là des solutions spécifiques il convient de s’interroger
sur comment la culture est-elle présente dans la communication
globale du territoire ?
- Définir une organisation territoriale pertinente
C’est la question de
l’aménagement culturel du territoire. Dans un contexte où la
fusion a davantage été subie que choisie, il s’agit de concilier
la solidarité territoriale avec un pôle emblématique attractif. Ne
faudrait-il pas définir plusieurs pôles d’attractivité
culturelle complémentaires sur l’espace communautaire. Mais aussi,
faire des propositions culturelles itinérantes. Question à
articuler avec d’autres propositions telles qu’un réseau de
bibliothèques.
- -15 -
- Identifier et prendre en compte les actions d’intérêt communautaire
La compétence culturelle a
été confiée à la Communauté de communes qui devient un
interlocuteur privilégié pour les partenariats avec le Département,
la Région et l’Etat. Se pose alors la question des stratégies
territoriales. Quels sont les projets, permanents ou revenant à
intervalles réguliers, qui par leur importance et leur niveau
qualitatif, par leur aura, par les publics qu’ils attirent
(d’autres critères seraient à mettre en évidence) doivent
relever d’une logique intercommunale ? Enseignements artistiques,
lecture publique, festivals ? Les choisir, c’est poser une grande
partie des bases de la politique culturelle de la Communauté de
communes et de son identité culturelle.
D.
Les premières préconisations concrètes
Cette
réflexion sur les orientations d’un projet culturel de territoire
ouvre un vaste chantier
- mener conjointement entre les citoyens, les acteurs et les élus, dans le cadre d’une planification sur plusieurs années. Afin d’amorcer une telle démarche nous avons choisi d’en approfondir quelques-unes en termes d’organisation, de fonctionnement, de moyens techniques et financiers. Cela débouche sur les deux ensembles de préconisations suivants, qui seront détaillés en annexes 1 et 2 du document.
- Des préconisations pour le financement et la coopération des acteurs
L’objectif est de rendre
plus lisible l’économie de la culture sur le territoire,
d’organiser les pratiques partenariales, de qualifier les acteurs
publics et privés, de soutenir l’engagement des élus et de
structurer un espace de coopération.
- Des préconisations pour un temps fort culturel territorial thématique
L’objectif de ce temps fort
thématique et créatif est de mobiliser la diversité des ressources
culturelles locales, pour développer une identité de territoire. Il
doit être inscrit dans la durée et dans l’espace communautaire,
avec un thème déclinable sous diverses facettes. Il doit favoriser
une participation active des citoyens à l’évènement et aux
associations. Il doit enfin reposer sur une organisation solide avec
des moyens spécifiques affectés.
- 16
-
- Les annexes techniques
Annexe
n°1
Des
préconisations pour le financement et la coopération des acteurs
- Rendre plus lisible l’économie de la culture sur le territoire :
- Distinguer dans le budget de la Commission culture de la Communauté de communes du Périgord Nontronnais les engagements financiers spécifiques pour la culture, des autres domaines couverts par la commission (sport, associations, etc.) sans les opposer.
- Afin d’éviter que la culture ne coure le risque de servir de variable d’ajustement, il faut que la Communauté de communes s’engage sur un budget culturel annuel correspondant à un % minimum du budget communautaire général annuel. Il ne peut s’agir d’engagement juridique mais plutôt moral ou politique, permettant une action stable sur la durée. Les processus de développement culturel sont proches des processus de développement de la culture (au sens agricole du terme) il faut du temps.
- Un budget communautaire pour la culture présenté par fonction (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui et ne facilite pas l’appropriation par les élus). Cela demande que toutes les dépenses destinées à la culture, quelle que soit leur nature (transport, prestations, fournitures…) soient regroupées. Même si une certaine souplesse est nécessaire pour saisir les opportunités, cela permet d’apprécier ce qu’on fait et quels moyens on met sur des objectifs. C’est ce qui révèle le sens politique d’un budget.
- Disposer à l’intérieur de ce budget d’une lecture analytique permettant de mesurer l’effort public fait dans chaque grand domaine culturel : cinéma, spectacle vivant, musique, métiers d’art, etc. pour observer les priorités et expliquer ou bien réduire les
écarts
si nécessaire.
- Pouvoir observer combien on consacre pour la culture par habitant du territoire, comme cela est souvent évoqué à propos du PNR, du Pays ou encore du Conservatoire départemental.
- -17 -
- Quantifier le bénévolat pour valoriser l’apport associatif à l’action culturelle du territoire.
- Organiser les pratiques partenariales :
- Que les associations qui veulent bénéficier d’un financement communautaire rédigent et présentent un projet puis un bilan programmatique, quantitatif (nombre de participants) et financier à la Communauté de communes. A partir de là les élus peuvent discuter et décider.
- Faire l’effort de formaliser tout cela pour valoriser les réalisations culturelles et leurs acteurs, mais aussi informer leurs partenaires appelés à les soutenir financièrement. Quelques associations le font, il faut éviter des attributions reconduites d’année en année sur la base d’une simple lettre administrative.
- Connaître les coûts réels pour la collectivité, une fois déduites les subventions extérieures qu’elle reçoit pour l’action culturelle, c’est ce qu’on appelle l’effort financier de la collectivité.
- Etablir et valider des critères qualitatifs et quantitatifs, connus de tous, pour permettre d’analyser objectivement l’opportunité des projets. Exemples de critères parmi d’autres : créativité, coopération, nombre de participants, nombre de projets sur une année, pertinence au regard des priorités culturelles communautaires, typologie du public touché (isolés, jeunes) et pratiques tarifaires….
- Des conventions pluriannuelles qui permettent aux assos volontaires pour conventionner de ne pas naviguer à vue, et d’obtenir des engagements de principe
(sur 3 ans par exemple).
Même si une convention peut toujours être légitimement dénoncée,
il s’agit de formaliser un engagement moral et politique répondant
à un besoin de durée sur le moyen terme.
- Qualifier les acteurs publics (élus, techniciens) et privés (bénévoles, artistes)
- Aller chercher des éléments de comparaison autour de chez nous (Thiviers, Rochechouart, Confolens) sur les organisations et les fonctionnements mis en place, et notamment sur les moyens financiers mobilisés.
- Faire un voyage d’études entre élus et acteurs culturels bénévoles et professionnels, sur d’autres territoires plus lointains, qui ont une politique culturelle volontariste, pour voir ce qui se passe et ce que cela produit pour le développement du territoire. Profiter de ce déplacement collectif pour mieux se connaître.
- Optimiser la fonction de direction du Service culturel de la Comcom en privilégiant le travail d’ingénierie et en évitant de la charger de tâches administratives ou logistiques pouvant relever d’autres services généraux.
- -18 -
- Soutenir l’engagement des élus en charge de la culture sur le territoire :
- Ne pas se limiter à rencontrer les élus de la Commission Culture mais aussi tous les autres élus communautaires, dont certains peuvent être moins sensibles aux enjeux culturels. Présenter une fois l’an les réalisations et les besoins du territoire dans le cadre d’un conseil communautaire.
- Que tous les élus se fixent pour objectif de se répartir les visites des manifestations culturelles dans les communes autres que la leur. Pour affirmer publiquement la dimension communautaire, et observer ce qui s’y fait, car on apprend aussi beaucoup en allant sur le terrain.
- Besoin de rendre clairement lisibles les financements octroyés et de pouvoir mieux identifier les responsabilités spécifiques confiées aux élus pour faciliter le dialogue avec eux.
- Structurer un espace de coopération
- Créer une structure qui puisse périodiquement (2 fois l’an ?) réunir et fédérer toutes les associations pour mettre en place des réunions de travail sur la programmation et sur le financement, où seraient invités les élus de la Commission culture de la Communauté de communes.
- Pour les rencontres entre élus et acteurs associatifs prévoir un tiers extérieur (un peu comme le CDD) pour éviter aux élus de se sentir obligés de se justifier ou de mener tout (des questions jusqu’aux réponses) Une fonction de médiateur pour faciliter les
échanges
et que chacun se sente à l’aise dans son rôle.
- Ouvrir la Commission culture à la société civile pour y être force de proposition sur les orientations et leurs évolutions, et avoir une possibilité de regard sur les décisions. Elire dans ce cadre-là des représentants d’associations volontaires qui siègeraient à cette commission culture.
- Aller plus loin … vers un engagement des acteurs de la société civile dans un pouvoir décisionnel au sein d’une structure de co gestion à égalité avec des élus, c’est ce qu’on peut faire dans le cadre d’un office culturel par exemple, dans les limites des possibilités offertes par la Loi.
- Pouvoir évaluer les interventions sur le territoire des partenaires publics externes, et pouvoir ensemble les interpeller si certaines stratégies s’avéraient inadaptées. Pouvoir obtenir ensemble des changements qu’un seul acteur local (public ou privé) aurait du mal à faire entendre.
- -19 -
Des
préconisations pour un temps fort culturel territorial thématique
Un temps fort thématique
et créatif mobilisant la diversité des ressources culturelles
locales, pour développer une identité de territoire.
- Le projet s’inscrit dans la durée de plusieurs manières complémentaires possibles
- Rythme tous les 2 ans
- Réalisations étalées sur une année entière et conclues par un temps fort type festival
- Ou bien, réalisations concentrées sur une période type « semaine » ou « quinzaine »
- Ou encore, consacrer tout un mois sur plusieurs samedis
- Le projet s’inscrit dans l’espace communautaire de plusieurs manières possibles
- Multipolaire : dans plusieurs communes du territoire de la Comcom
- Les sites seraient reliés par des « randonnées caravane » d’une commune à l’autre
- La question du thème
- Adopter pour la manifestation un nom permanent qui ne change pas (genre festival de la BD) décliné sur un thème différent d’une édition à l’autre.
- Fixer le thème deux ans à l’avance pour que chaque acteur ou créateur ait le temps de créer une proposition singulière.
- Un thème ancré dans la réalité, qui touche les gens, un peu engagé pas trop superficiel, qui a du sens, et défini en concertation des associations partie-prenantes.
- Un thème assez large pour qu’on puisse s’y retrouver, sonder les adhérents des associations, en prédéfinir plusieurs pour en choisir un démocratiquement
- Associer les artistes locaux au choix du thème.
- Des actions (créations ou diffusions) déclinant le thème sous de multiples facettes
- Permettre une diversité des approches d’un même thème, éviter de créer un cadre trop contraignant qui soit subi par les acteurs. Il faudrait une diversité de tonalités sur un même thème ; humoristique, engagée, consensuelle…
- Par exemples, pièce de théâtre, expo photo, comtes, créations métiers d’art, ateliers d’écriture, danse, musique amplifiée, programmation d’artistes, chorales, musique traditionnelle, etc.
- -20 -
- Ce sera l’occasion pour les citoyens de découvrir leur territoire communautaire
- Associer les écoles et notamment par leurs activités artistiques
- Associer les Ehpad et travailler notamment sur la mémoire collective
- Associer les associations sportives et notamment de randonneurs (lien sport culture)
- Une vitrine de promotion des associations
- Sans chercher à reproduire les habituelles fêtes des associations, qui se ressemblent d’une année sur l’autre, il faudra quand même en profiter pour rendre plus lisibles les associations locales et leurs activités.
- Fédérer les associations autour d’un projet commun, qui évolue avec le temps, plutôt que par la juxtaposition de présentations d’activités où ce sont souvent les adhérents qui vont voir leur propre association. Un projet partagé sera plus propice à l’interactivité et à l’interconnaissance entre les associations de notre nouveau territoire.
- Cela peut aussi ouvrir à des gens nouveaux que les associations ne connaissent pas.
- L’organisation
- Une réunion en amont pour fixer collectivement le thème, les dates, les lieux, et ne pas imposer, démarrer d’une réflexion collective.
- Il faudra « lever une armée de bénévoles » et planifier une répartition des rôles, selon les compétences des associations volontaires.
- Si une fois le cadre posé, chaque association tient son rôle dans une bonne répartition des tâches, ce n’est pas plus chronophage que l’ordinaire.
- Si on veut que l’évènement perdure il faut mesurer le temps que ça va demander, avec une organisation assez simple, et peut-être solliciter d’autres associations locales, par exemple les comités des fêtes.
- Les moyens
- Ouvrir un budget spécifique, discuté avec les acteurs dans le cadre d’un espace de coopération, pour obtenir des financements extérieurs en appui à celui de la collectivité.
- Quantifier un budget et anticiper le temps de préparation et de coordination où le bénévolat risque de ne pas suffire.
- Dans le cadre de conventions spécifiques à passer entre la Communauté de communes, et le Conseil départemental ou le PNR, négocier la mise à disposition de leurs agents dédiés. (Conseiller territorial du CD24, Chargée de mission Participation des citoyens du Parc)
- S’adjoindre le concours temporaire d’un Contrat aidé cofinancé par l’Etat, sur une mission de 6 mois, mais il faudra garantir les conditions de son encadrement.
- -21 -
Le
répertoire des acteurs
Au cours de notre démarche
nous avons identifié 34 acteurs culturels sur le territoire,
associatifs (par exemple « Foliamusica » à Piégut) ou publics
(par exemple « le Cinéma Louis Deluc » à Nontron). Nous avons
interrogé des représentants de 23 d’entre eux qui ont pu apporter
ainsi leur contribution à notre travail collectif. Bon nombre
d’entre eux nous ont également fait part de leur vision de la
culture ; le sens qu’ils lui donnaient, les points forts et les
points faibles qu’ils observaient sur le territoire, contribuant
ainsi au diagnostic partagé que nous avons pu réaliser.
Il
s’agit de :
NOM
|
ACTIVITES
CULTURELLES
|
REFERENTS
COORDONNEES
|
||||||||
Bibliothèque
Médiathèque. Prêts
|
Florence BARTEAU-LASTERE
|
|||||||||
BIBLIOTHEQUE
|
de livres, DVD et CD.
Mise en
|
26 rue de Verdun NONTRON
|
||||||||
réseau des
bibliothèques locales
|
05 53 56 22 36
bibli.nontron@ccpn.fr
|
|||||||||
Ateliers hebdomadaires
de
|
Michel MANGE
|
|||||||||
CAMPAGN’ARTS
|
peinture. Salon avec 20
à 25
|
6 Place de l’église
NONTRON
|
||||||||
artistes. (peintres,
sculpteurs)
|
05 53 56 26 69
|
06 95 58 72 13
|
||||||||
Culture occitane :
lectures,
|
||||||||||
CERCLE OCCITAN
|
chants, films,
expositions,
|
|||||||||
instruments,
photos…etc.
|
||||||||||
CINEMA
|
Programmation du réseau
|
Eric TALEC 05 53 56 18
93
|
||||||||
LOUIS DELUC
|
Ciné Passion en
Périgord
|
Place des droits de
l’homme NONTRON
|
||||||||
Organisation de
concerts
|
Jean-Pierre REYDY
|
05 53 56 00 39
|
||||||||
CLAVICORDE
|
classiques hors période
estivale
|
|||||||||
Grand Gillou JAVERLHAC
|
||||||||||
(6 concerts par an)
|
||||||||||
Découverte et
valorisation du
|
||||||||||
CPIE
|
patrimoine culturel et
|
Château de VARAIGNES 05
53 56 23 66
|
||||||||
CENTRE PERMANENT
|
environnemental,
éducation au
|
|||||||||
D’INITAITON A
|
||||||||||
développement durable,
|
Présidente : Françoise
VEDRENNE
|
|||||||||
L’ENVIRONNEMENT
|
||||||||||
festival nature.
|
||||||||||
Randonnées culturelles
de
|
Président : Pascal
FRELETEAU
|
|||||||||
CULTURE LOISIRS
|
découverte du
patrimoine bâti et
|
|||||||||
36 rue du Périgord Vert
AUGIGNAC
|
||||||||||
AUGIGNAC
|
naturel avec des
acteurs locaux
|
|||||||||
0553563643
pascal.freleteau1@orange.fr
|
||||||||||
(Dordogne et autour)
|
||||||||||
- 22 -
Danse classique,
modern’jazz,
|
Président : Laurent
VIDAL
|
|||||||||||
valse, rock, lindy hop,
danses et
|
||||||||||||
NONTRON
|
||||||||||||
assouplissements.
|
||||||||||||
Concerts solistes et/ou
groupes
|
Secrétaire : Alain
BORDAS « Luclas »
|
|||||||||||
24360 PIEGUT 06 87 02
78 45
|
||||||||||||
dans les églises
(Brahms, Juliette
|
||||||||||||
FOLIAMUSICA
|
||||||||||||
Greco, Mozart,
Rossini…) Master
|
Contact : Frédéric
JAMBON 05 53 56 46 64
|
|||||||||||
class chants
instruments
|
D°Artistique : Cécile
Leleux 06 78 33 98 64
|
|||||||||||
Promotion et production
de
|
||||||||||||
LA RANTELLE
|
spectacles vivants, et
de tout
|
Président : Stéphane
CALASSOU
|
||||||||||
autre spectacle ou
production
|
||||||||||||
SAINT-ESTEPHE 06 32 81
44 37
|
||||||||||||
culturelle.
|
||||||||||||
Diffusion culturelle
(musique,
|
||||||||||||
théâtre, expo) très
souvent en
|
Présidente : Célie
GACHON 06 76 17 05 13
|
|||||||||||
résonnance avec
l’actualité.
|
||||||||||||
LA SCIERIE
|
« La Pouge » SAINT
ESTEPHE
|
|||||||||||
Site de La Scierie à
Piégut et
|
||||||||||||
salles du Piégutais et
du
|
||||||||||||
Nontronnais.
|
||||||||||||
Responsable : Valérie
GREFFARD
|
||||||||||||
LES AMIS DE L’ORGUE
|
18 avenue Jules Ferry
NONTRON
|
|||||||||||
06 63 37 57 75
|
||||||||||||
Théâtre amateur : 1
pièce par an
|
Siège social : Nicole
LAVAUD
|
|||||||||||
LES TROUBADOURS
|
21 rue Jean Moulin
NONTRON
|
|||||||||||
1 festival tous les 3
ans
|
||||||||||||
Hubert GACHON 09 52 73
51 45
|
||||||||||||
Concerts. Répétitions
lundi et
|
Président : Christian
GAILLOT
|
|||||||||||
LES TROMPES
|
vendredi. Sorties en
Dordogne et
|
|||||||||||
« Clarat » LUSSAS &
NONTRONNEAU
|
||||||||||||
NONTRONNAISES
|
autour. Messe annuelle
de la
|
|||||||||||
05 53 60 30 07
|
||||||||||||
Saint Hubert en
Nontronnais.
|
||||||||||||
Groupe de chants et
atelier « arts
|
||||||||||||
LOS GENTES GOYATS
|
plastiques ».
Activités à la RPA
|
Présidente :
Marie-Laure POLETZ
|
||||||||||
Piégut : danses,
accordéon
|
||||||||||||
DAU PERIGORD
|
« Haut-Cabaniers »
PIEGUT PLUVIERS
|
|||||||||||
diatonique, groupe
musical
|
||||||||||||
« Aura Venta ».
|
||||||||||||
Chant Choral :
répertoire varié.
|
Françoise Vedrenne
|
|||||||||||
MELI MELO CHORALE
|
7 rue de la Maladrerie
NONTRON
|
|||||||||||
Développer et
favoriser des
|
||||||||||||
activités culturelles
artistiques et
|
Président : Mathieu
FRISCH
|
|||||||||||
MILHAC LOISIRS
|
sportives : marche,
conversation
|
|||||||||||
Mairie MILHAC DE NONTRON
|
||||||||||||
français-anglais,
chorale
|
||||||||||||
(3 soirées annuelles
publiques)
|
||||||||||||
Cours de musique,
initiation et
|
Président : Alain
ASTIER
|
|||||||||||
expression musicale en
milieu
|
||||||||||||
Les sables de Dronne
SAINT PARDOUX
|
||||||||||||
MUSIQUE EN HERBE
|
rural : piano, synthé,
guitare,
|
|||||||||||
batterie, violon,
techniques du
|
06 71 92 10 70
|
|||||||||||
son et de l’éclairage.
|
- 23 -
Promotion des métiers
d’art avec
|
|||||||||
4 à 5 expositions par
an. Salon
|
|||||||||
Rue des Métiers d’Art.
Boutique
|
|||||||||
PEMA
|
des Métiers d’Art.
Espace Lames
|
Château Avenue Gal
Leclerc NONTRON
|
|||||||
et Métaux.
Démonstrations,
|
Président : José FERRE
06 03 05 16 06
|
||||||||
POLE EXPERIMENTAL
|
visites d’ateliers,
animations,
|
||||||||
Direction : Sophie ROLIN
05 53 60 74 17
|
|||||||||
DES METIERS D’ART
|
visites guidées. Cours
et stages
|
||||||||
DU PERIGORD LIMOUSIN
|
|||||||||
sur les Métiers
d’Arts.
|
|||||||||
Animation d’un réseau
de
|
|||||||||
professionnels et
soutien aux
|
|||||||||
activités Métiers
d’Arts.
|
|||||||||
PETITES GRANGES
|
Cours de musique (éveil
musical,
|
Siège Social : les
petites granges NONTRON
|
|||||||
chant) Mise à
disposition d’un
|
Président : HOFF BLANC
Bruno
|
||||||||
ET COMPAGNIE
|
|||||||||
studio de musique.
|
Référente : PILLENIERE
Aline
|
||||||||
L’objet de
l’association Quatre à
|
|||||||||
Quatre est de
promouvoir les
|
|||||||||
métiers de la
céramique dans le
|
Président : Tristan
CHAMBAUD-HÉRAUD
|
||||||||
cadre de la Foire des
Potiers de
|
Téléphone : 05 53 60
52 07
|
||||||||
MAIRIE BUSSIERE BADIL
|
|||||||||
QUATRE A QUATRE
|
Bussière Badil, de
mettre en
|
||||||||
œuvre toute action
visant
|
|||||||||
à la promotion
culturelle et
|
http://www.foiredespotiers.com
|
||||||||
pédagogique des
métiers
|
|||||||||
de la céramique.
|
|||||||||
Festival et animation
scolaire 2
|
Thierry LARVOR 05 53 60
53 51
|
||||||||
RENCONT’A CIEL OUVERT
|
journées par an à St
Estèphe, et
|
Le Clou bois SAINT
ESTEPHE
|
|||||||
plusieurs veillées
chaque année
|
|||||||||
sur la Comcom.
|
|||||||||
Promotion de la langue
et de la
|
|||||||||
culture occitane. Cours
2h par
|
Présidente :
Marie-Françoise NADAL
|
||||||||
semaine. Groupe vocal «
La Tireta
|
|||||||||
UNION OCCITANE
|
« Fargeas » ABJAT /
BANDIAT
|
||||||||
Duberta ». Groupe
musical
|
|||||||||
05 53 56 61 89
|
|||||||||
UNION OCCITANA
|
« Timbalas et Charameu
».
|
||||||||
CAMILLE CHABANEAU
|
Animations danses,
contes,
|
||||||||
conférence, expos.
|
|||||||||
Journée du chant «
l’Endurmida ».
|
|||||||||
Participation aux JNA.
Fête de la
|
|||||||||
3 F 3 M
|
Science. Fête des
couteaux.
|
Eric JEANNOT 06 82 63
33 62
|
|||||||
Festival « Forges et
Métallurgie »
|
|||||||||
“Ribiéras” ETOUARS
|
|||||||||
FER FEU FORGE
|
et gestion de l’Espace
Fer et
|
||||||||
MINERAIS MINERAUX METAUX
|
Forges à Etouars.
Fouilles à
|
||||||||
Javerlhac.
|
Nous
n’avons pas pu rencontrer les représentants d’autres acteurs
cultuels que nous avons identifiés :
L’ACAC à Piégut,
Arts & Culture à Abjat, Ecole de musique à Nontron, Fils et
Métiers à Varaignes, Le GRHIN, Les Baladins, Les Dynamiques, Les
Soufflets, Les Troubadocs, Vivre le végétal….
- 24
-
D’autre part nous avons
identifié et commencé un inventaire de groupes musicaux et de
chanteurs exerçant une pratique amateur sur le territoire. Ils sont
pour l’instant au nombre d’une dizaine. Il s’agit de :
NOM
|
GENRE
|
CONTACTS
|
|
EDEN
|
Hard Rock français
|
Jeremy FOURNET
|
|
05 53 56 21 82
|
|||
VINYLS
|
Pop Rock
|
Julien DANIEL 06 40 52
21 56
|
|
AFROS BLONDES
|
Tribute To Queen
|
Benjamin MOUSNIER
|
|
Funk
|
06 48 30 66 02
|
09 53 56 24 75
|
|
SUE ELLENS
|
Reprises Rock 60’
|
Sébastien FAYEMENDY
|
|
06 62 17 10 86
|
|||
OZEF
|
Pop Rock
|
Julien DANIEL (Agonac)
|
|
06 40 52 21 56
|
|||
DOCTEUR LULU
|
Punk Rock
|
Sébastien FAYEMENDY
|
|
06 62 17 10 86
|
|||
Alain MARCHESSEAU
|
Auteur compositeur
|
alainmarchesseau@hotmail.fr
|
|
(en français et
occitan)
|
|||
Jean-Paul LAPLAGNE
|
Fait de nombreuses
animations,
|
jelaplagne@wanadoo.fr
|
|
chante en français et
occitan.
|
|||
Jo WILLISON
|
Musicien, pianiste qui
dirige la
|
jo.willison@gmail.com
|
|
chorale "Carillon"
de Nontron
|
|||
Cary MIDDLEMIS
|
Chanteuse, habite à
Piégut
|
carymid@orange.fr
|
|
Guillaume PASQUET
|
Cours de chant
|
06 09 74 11 02
|
|
Alain ASTIER
|
3 Groupes de jeunes
|
06 71 92 10 70
|
|
de Musique en Herbe
|
|||
Tout ce travail, réalisé
bénévolement en 6 mois, est bien sûr incomplet. Son objectif était
d’amorcer la création d’un outil, continuellement actualisable.
Cet outil pourra prendre la forme d’une représentation
cartographique exposée sur le site de la Communauté de communes. Il
pourra faciliter la communication entre les acteurs culturels du
territoire et contribuer à la reconnaissance de chacun d’entre eux
par les citoyens et les élus communautaires.
- 25
-
Nous
contacter pour …
- donner votre avis
- poser une question
- souhaiter participer
Roland
Maquaire 06 81 67 89 63
Alain
Dionneau 06 03 50 03 52
- 26
-
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