vendredi 29 novembre 2019

Fête de la laïcité à Augignac

 La 12ème Fête de la laïcité en Dordogne se déclinera en 3 événements dont un à Augignac le 7 décembre.
A l'initiative de Pierre Peyrazat, maire d'Augignac, la journée comportera:
 -une conférence "La Laïcité est-elle menacée?" par Vincent Lelièvre (au foyer rural)
-la plantation d'un arbre de la laïcité (dans le parc de la mairie)
-une exposition "Histoire et actualité de la laïcité" (aux collèges de Nontron et de Piégut-Pluviers).

Pour info, cette opération sera prolongée le mardi 10 décembre 2019 par la dédicace du "grand livre de la laïcité" (Edition Hors Piste) par son auteur Monsieur Jean-Michel AUPY, livre offert par la CCPN (communauté de communes du Périgord nontronnais) à tous les élèves de cycle III (CM1, CM2 et 6ème).




Cette fête s'inscrit dans le cadre de la Journée nationale de la laïcité.
La date retenue, le 9 décembre, coïncide avec le vote de la loi de séparation de l'église et de l'état le 9 décembre 1905. A l'époque, les menées anti-cléricales sont à leur maximum et la chambre radicale socialiste veut "bouffer du curé". On ne peut pas vraiment dire que l'idée de laïcité partait alors sur de bonnes bases...

Mais en y réfléchissant un peu plus, on peut dire que la république s'engageait alors dans une voie "moderne" en séparant clairement ce qui devait l'être, dans le respect des choix et des convictions de chacun.

L'histoire du XXème siècle naissant, et celle de la grande guerre particulièrement, allait paradoxalement permettre de retrouver un pays réconcilié autour de ses valeurs et moins intolérant à l'encontre du fait religieux.
Laïcité positive ?


Quel est l'état des lieux aujourd'hui ? Si il est toujours nécessaire de célébrer une journée de la laïcité, c'est que les choses ne vont toujours pas "de soi". Les fondamentalistes religieux ont de plus en plus de mal à l'accepter tandis que les défenseurs de la laïcité ne se distinguent pas toujours par la finesse de leurs positions.

Il serait trop simple de renvoyer les uns et les autres dos à dos sans prendre position. Et même si cela relève aujourd'hui d'une certaine utopie, tentons d'imaginer une société apaisée où tout un chacun accepte l'autre sans préjugé, dans le respect de sa personne et de ses croyances.

Extrait de: 
https://www.journee-mondiale.com/421/journee-nationale-de-la-laicite.htm

 Patricia Huret- Champniers et Reilhac

Conseil communautaire le 5 décembre 2019

Le Conseil communautaire de la Communauté de communes du Périgord Nontronnais
 aura lieu Jeudi 5 Décembre 2019 
à 18h30 
à la salle polyvalente d'Augignac.

A l'ordre du jour:


Journée Y'a plus de vieillesse 5 décembre à Nontron

Quelques précisions sur la journée:

Alain Dionneau -  Busserolles.



samedi 23 novembre 2019

Le plan climat de la com com Périgord Limousin


Le PCAET ( plan climat air, énergie territorial) de la comcom Périgord Limousin

Je viens de consulter le “Plan climat air énergie territorial – potentiels et stratégie“ de la communauté de communes Périgord-Limousin. Ce rapport d'étude date de novembre 2019 et a été cofinancé par le Syndicat départemental d'énergies et l'ADEME.

 Bien sûr j'ai tout de suite recherché les chapitres concernant l'éolienne. Quelle position a la comcom qui est limitrophe à la nôtre et concerné par le projet éolien de la Queue d'Ane (nom d'un ruisseau).

Les auteurs étaient certainement au courant de la forte opposition de la population à ce projet et aussi de la taille des aérogénérateurs géants prévus (200m) et pourtant ils marquent tranquillement “pas d'éolien à moins de 500 m d'une habitation“ (p.16). En cas d'accident les morceaux de pales volent sur plus de 800 m.

Le petit éolien n'est pas préconisé, car il est difficile de connaître les conditions du vent local. Il semble que cette connaissance est superflue pour les éoliennes géantes (p. 18). Comme par hasard, c'est encore le parc naturel régional Périgord-Limousin qui est un terrain idéal pour l'implantation d'une industrie du vent. Il y aurait la possibilité d'implanter 20 éoliennes de 220 m de haut ! Petit détail : la distance entre deux éoliennes doit être 1.000 m. (p. 59) Chaque éolienne avec une puissance nominale de 2,3 MW et un facteur de charge de 21 % (p. 19) ou peut-être que de 20 % (p.59) ?

Les informations données page 59 ont certainement été fournies par un producteur de vent. Malheureusement, il n'est pas nommé.

La page 55 montre une capture d'un atlas du vent.



Je ne sais toujours pas comment il a été établi, sachant qu'il n'y a pas de mâts de mesure du vent un peu partout dans les communes. Je connais la station météo de Nonton (moyenne annuelle du vent 7 km/h soit 1,94m/s), il y a un mât à Saint-Martin-de-Fressengeas et à Saint-Yrieix-la-Perche (moyenne 9 km/h soit 2,5 m/s). Il s'agit de la vitesse du vent à 10 du sol. Le document fournit par l'Ademe donne le vent à 60 m du sol, tandis que l'éolienne capte le vent à la hauteur de son moyeu, donc à hauteur variable suivant le modèle.

Un physicien pourra vous calculer les différentes vitesses de vent suivant  la hauteur au-dessus du sol. Pour le commun des mortels, il existe des calculateurs en ligne. Donc, l'Ademe prétend, qu'à 60 m le vent moyen est à 5 m/s soit 18 km/h. Cela n'est tout simplement pas possible, vu qu'il n'y a aucun gratte-ciel dans notre région. En réalité il n'y a que 3 m/s (10,8 km/h)

Mais bon, soyons indulgents et disons 5 m/s de vent disponible à hauteur du moyeu. Combien d'électricité produira notre éolienne géante ? S'il s'agit d'un modèle Senvion 3,4 MW, la production, avec si peu de vent, tombe à 502 kW (admirez la précision), s'il s'agit d'une Nordex 2,4 MW la production serait de 356 kW. Comme l'année a 8760 heures il suffit de multiplier pour avoir le rendement théorique annuel. 4.397,5 MW puis d'appliquer le facteur de charge de 21 % (le reste du temps il n'y a pas de vent ou la machine est arrêtée parce qu'il y a trop de vent ou une maintenance programmée), la production sera donc de 923 MW/an. Vous avez donc de l'électricité pendant un cinquième du temps pour un village. Soit vous trouvez de l'énergie ailleurs, (p. ex. le générateur diesel qui est toujours dans un coin depuis la tempête de 1999) ou vous utiliser de l'électricité dès qu'il y a un peu de vent. Là je ne suis pas sérieuse, car de toute façon votre éolienne démesurée ne produira strictement rien en cas de panne du réseau électrique ! Son énergie n'est pas directement utilisable et la batterie interne ne sert qu'à garantir le clignotement des lumières de sécurité et surtout à ce que les pales soient toujours tournées face au vent ou hors du vent. Si cette manœuvre n'est pas faite dans les secondes qui suivent un changement de la direction du vent, les pales explosent ou l'éolienne s'effondre.

Je ne sais pas si la communauté de communes Périgord Nontronnais travaille sur un plan climat.
Comme, en réalité, il n'y a que 3,27 m/s à 130 m, la production sera NULLE, il sera tout juste possible de recharger la batterie ! (Nordex à 3 m/s production 23 kW, Senvion 52 kW)

P.S. les informations sur le plan climat de la communauté de communes Périgord-Limousin https://www.perigord-limousin.fr/vos-demarches-au-quotidien/environnement/plan-climat-energie-territorial-actions-concertation/ (il y a des textes écrits jaunes sur blanc que je ne peux pas lire ... l'accessibilité c'est pour les autres?) Je n'ai pas vu le mot éolien dans l'article et les pièces jointes....

P.P.S Le président de la communauté de communes Périgord-Limousin est un certain Bernard Vauriac.

Sigrun Strunk, Javerlhac

dimanche 10 novembre 2019

Y'a plus de vieillesse!


 
       Vous trouverez ci-dessous, le programme détaillé de la journée, les modalités pour une inscription (indispensable) que nous vous invitons à faire dès maintenant.

Alain Dionneau-Busserolles.



 Présentation de la journée devant le Conseil communautaire le 7 novembre (crédit photo: Sigrun Trunk).






Lettre à mon ami Henry, le Beckenbauer de la photo

Bonjour Henri,

J’ai bien noté l’invitation à l’inauguration du nouveau local du Club Photo de Thiviers et je t’en remercie.

La multiplication des clubs photo, suite à la création de celui de Thiviers notamment, c’est une très bonne chose.
L’obtention de la mise à disposition d’une salle par les communes c’est aussi très bien.
Et la réalisation de nombreuses expositions c’est parfait.

A tout cela je n’ai que peu participé, et j’en ai surtout profité.
J’ai à chaque occasion appris quelque chose, j’ai passé des moments conviviaux et j’en suis très reconnaissant à tous ceux que j’ai croisés au cours de ces aventures.
Et en particulier à toi et à Chantal.

Cela étant, tu sais que la photo m’intéresse beaucoup plus pour ce qu’elle représente et permet que pour la façon dont elle a été faite.
Il est certain que mieux elle aura été « réussie », mieux elle sera considérée et mieux elle accompagnera ce qu’elle porte et représente.
Mais c’est « l’image » qui pour moi est essentielle et à travers elle ce qu’il y a d’abord à en penser, et peut-être à en dire, et même parfois, mais c’est plus difficile, à en écrire.

Et parmi les « images » je suis particulièrement attiré par les paysages, également par ce qui les valorise, ou malheureusement les défigure.
Car c’est là pour moi que la photo devient magique car elle permet, en « fixant » le paysage que je découvre, de le mémoriser dans un cerveau externe et ultérieurement de venir y reposer les « impressions » qu’il me semblait avoir perçues au moment où la photo avait été prise.
Mais, contrairement à ce que beaucoup pensent le paysage « que l’on voit », qui pourtant « ne bouge pas », est très difficile à réussir, à « saisir », à « reproduire », à « fidéliser ».

Des paysages, autour de nous, il y en a beaucoup. Il n’y a même que cela si nous nous arrêtons un instant.
A côté, plus loin, à tel endroit ou à tel autre. Et parfois là où nous sommes passés cent fois mais « sans voir ».

Des beaux paysages en général comme se plaisent à le dire la majorité des habitants. A le dire oui, mais à le dire seulement.
Des moins beaux également, parce que « gâchés » par une intrusion, quelques fautes de goût, ou parfois, lorsqu’on prend le temps de les observer, un simple détail.
Moins beaux aussi, et souvent, lorsqu’ils réapparaissent enfermés dans le cadre de l’appareil.

Oui des beaux paysages mais dont certains sont « méchamment » menacés.
Et qui, si cette menace se concrétisait, seraient accompagnés par beaucoup d’autres, et plus encore, de telle sorte que ce serait le territoire entier qui serait impacté.
Et, franchi un certain seuil, il n’y a plus de beaux paysages, seulement des alignements, non alignés d’ailleurs, une forêt de hautes tiges nues et imberbes qui se font des clins d’œil.
Et supplice du photographe avisé, impossible de prendre une photo de ce qu’il voit, plutôt de ce qu’il voyait avant, sans que une, deux, dix, cent tiges ne s’invitent sur sa photo.
Mais ceci n’est qu’un mauvais rêve et de toute façon le photographe avisé est équipé de Photoshop. Il gommera tous ces intrus pour effacer des champs lirréparable outrage.

Je continue de penser que le photographe, professionnel mais aussi amateur, jouit d’une sensibilité particulière à ce qui l’entoure lui permettant d’apprécier avec un petit temps d’avance ce qui est remarquable au sens de singulier. Comme les peintres, les architectes, les inspecteurs Colombo, … et bien sûr les paysagistes.

Et tu sais Henri combien je suis naïf.
Car je pensais tout « naturellement » que les apprentis photographes comme moi et tous les photographes confirmés comme toi allaient se ruer dans les Mairies pour, tels des lanceurs d’alerte, faire observer, en déposant sur le registre d’enquête, combien ce projet de « Ferme éolienne de la Queue d’Ane » était aussi incongru qu’inutile.
Et que ce « petit » écocide, mais répété par milliers, ne passerait pas inaperçu à l’ombre de ces grandes faucheuses défigurant irréversiblement nos précieux paysages.
Ne serait-ce que pour dénoncer la médiocrité et la mystification des photomontages présentés par le promoteur.
Somme toute, apporter son « concours photo ».

Et bien, sous réserve d’inventaire, tu vas être surpris sans doute, mais je n’ai trouvé aucune contribution déposée par un photographe de notre connaissance, même pas de Saint Saud, commune fautive et bientôt victime.
Comme quoi on peut se faire facilement des idées.

Je ne t’accompagnerai donc pas à cette cordiale inauguration et je te laisse le soin de dire à ceux que tu rencontreras combien je suis bien heureux pour eux et très malheureux pour notre environnement et nos beaux paysages.

Mais comme l’a dit un grand philosophe périgordin, la beauté d’un paysage c’est très subjectif.

Certes, mais la laideur, non.
Ce qui est laid, l’est, et pour toujours.


Allez Henri, une dernière «  image » … pour la route !
Voici à quoi ressemble le Périgord Vert pour un promoteur éolien : un grand espace vert, disponible et convertible en cimetière.
Les croix sont fournies à titre de dédommagement.
Le funéraire un marché d’avenir.








Amitiés argentiques.
JC Frasnetti- Chantres- Milhac de Nontron

lundi 4 novembre 2019

Quelques idées pour l'enquête publique sur le projet éolien de la Queue d'Ane

Une enquête publique unique porte sur la demande présentée par la SNC "Ferme Eolienne de la Queue d’Ane" (Abo Wind) d’autorisation unique d’exploiter une centrale éolienne sur le territoire des communes de Saint-Saud-Lacoussière et Saint-Jory-de-Chalais, au nord de la Dordogne, dans le Parc Naturel Régional (PNR) Périgord-Limousin.

Cette enquête unique porte sur le permis de construire, l'autorisation d’exploiter une ICPE, l'autorisation de défrichement, une demande de dérogation à l’interdiction de détruire des espèces protégées.

"Le défrichement est défini comme étant la destruction volontaire de l'état boisé d'un terrain et la suppression de sa destination forestière" (article L. 311-1 du code forestier).

Une installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE), en raison des nuisances éventuelles ou des risques importants de pollution des sols ou d'accident qu'elle présente est soumise à une réglementation spécifique notamment en terme d’autorisation. Il s’agit d'installations "qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publiques, soit pour l'agriculture, soit pour la protection de la nature, de l'environnement et des paysages, soit pour l'utilisation rationnelle de l'énergie, soit pour la conservation des sites et des monuments ainsi que des éléments du patrimoine archéologique » (article L. 511-1 du code de l’environnement).

Pour être acceptée, une dérogation à l'interdiction de destruction d'espèces protégées doit répondre à trois critères (article L. 411-2 du code de l’environnement) :
1/ Existe-t-il une autre solution satisfaisante ?
2/ La dérogation nuit-elle au maintien, dans un état de conservation favorable, des populations des espèces concernées dans leur aire de répartition naturelle ?
3/ Y a-t-il des raisons impératives d’intérêt public majeur, y compris de nature sociale ou économique ?

Ce projet concerne 4 éoliennes et 2 postes de raccordement. Les éoliennes choisies sont de modèle 3,4M140 - HH130 du constructeur Senvion. Elles présentent les caractéristiques suivantes: hauteur totale en bout de pales: 200 m ; hauteur au moyeu: 130 m ; diamètre du rotor: 140 m ; longueur des pales: 68,5 m ; diamètre du mât à sa base: 9,5 m ; puissance unitaire: 3,4 MW.

L'enquête se déroule du lundi 7 octobre 2019 à 9h00 au vendredi 15 novembre 2019 à 17h00.

Pour formuler vos observations, ouvrez le lien Internet : https://www.registre-dematerialise.fr/1552

Parmi les centaines d’avis déjà donnés, beaucoup démontrent que les personnes qui s’opposent ont très bien mesuré les risques que ce projet représentait pour leur environnement, pour la sauvegarde de ce territoire et pour l’image et la renommée du Périgord. Ces observations, variées et pour la plupart pertinentes, sont consultables sur le site.

Si vous manquez de temps pour approfondir le dossier, vous trouverez ci-après quelques idées.


Thierry Bonne

Asso3D - Défense du val de Dronne et de la Double
defense.dronne.double@gmail.com
www.Asso3D.fr
https://www.facebook.com/Asso3D


Idées pour l’enquête publique sur le projet éolien de la Queue d’Ane :

Contrairement aux justifications énoncées par Abo Wind, les gaz à effet de serre ne sont pas provoqués en France par l’électricité. Ce projet n’aura aucun effet dans la lutte contre le réchauffement climatique mais coûtera cher à la collectivité. Portons donc l’effort sur les véritables causes, dont les transports et l’habitat.

Le développement de l’éolien à grande échelle n’est pas la panacée puisqu’il s’agit d’une énergie intermittente, non prédictible et non stockable : le revers de l’Energiewende en Allemagne est éloquent.

Un tel projet ne pourrait avoir lieu si l’électricité produite n’était pas rachetée par EDF au prix fort.

Les avantages financiers qu’apporteraient ce projet aux collectivités territoriales ne peuvent suffire à l’accepter compte tenu des nombreuses nuisances que le projet engendre.

La concertation en amont du projet a été déficiente.

La distance du projet aux habitations (570 à 800 m) est insuffisante compte tenu de la hauteur des éoliennes. Elle devrait être au moins de 1000 mètres et de préférence de 2000 mètres.

Le projet est à un mauvais emplacement puisqu’il nécessite des bridages pour réduire l’impact sonore.

Le principe de précaution devrait s’appliquer compte tenu des risques sanitaires, dont ceux des infrasons.

Les flashs rouges émis la nuit constitueraient une nuisance intolérable pour les riverains et provoqueraient une pollution visuelle très importante jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres.

Un Parc Naturel Régional n’est pas le meilleur emplacement pour des engins de 200 mètres de haut.

Aucune éolienne ne devrait être autorisée dans des espaces boisés qui nécessitent un défrichement.

Les éoliennes sont une gène pour l’intervention des avions bombardiers d’eau.

Les nuisances qui seraient causées par le chantier de construction n’ont pas été présentées aux riverains.

Il est contestable que le démantèlement total du socle en béton armé ne soit pas prévu.

Les pales, qui sont en matériaux composites, constitueront des déchets non recyclables à la fin de l’exploitation.

La construction de cette centrale nécessite l’utilisation de plusieurs centaines de kg de terres rares dont l'extraction est polluante et produit des déchets radioactifs ;

La très riche biodiversité du site est incompatible avec ce projet. Le conseil scientifique du PNR et le conseil national de protection de la nature (CNPN) ont émis un avis défavorable. Le CNPN considère qu’il n’est pas certain que la condition impérative d’intérêt public majeur de ces éoliennes soit avérée.

La Dordogne, département peu venté, est mal adaptée à ce type d’énergie renouvelable, mais dispose de solutions alternatives. Des projets à taille humaine (et concertés en amont pour éviter les nuisances) sont possibles : hydro-électricité, bois-énergie, méthanisation, solaire sur des bâtiments ou des terrains artificialisés.

Ce projet est incompatible avec les activités de tourisme vert.

L’acceptabilité sociale de ce projet pose problème. Un tel projet ne doit pas se faire contre la population. Le grand éolien est source de discorde dans nos villages.

Enquête publique


4000 passages



DES CARENCES ÉVIDENTES D’INFORMATIONS DANS LE DOSSIER ABO WIND

Des éoliennes de 200 m viennent d’être installées, à Saint Martial sur Isop en Haute Vienne. La base de la tour est de 12 m de diamètre, la surface occupée est de 113 m2. Pour le béton il faut compter 1500 t par fondation ce qui fait un volume de 750 m3.

La surface de l’embase en béton, avec 4 m de profondeur, fait une surface de 200 m2 par machine. Pour le ferraillage on ne connait pas le poids : 80 tonnes ?


200 M2 DE BÉTON PAR MACHINE !!! Soit 200 M2 X 4 = 800 M2 DE BÉTON en surface.

1 500 T PAR FONDATION X 4 = 6 000 T DE BÉTON; LE FERRAILLAGE : 80T X 4 = 320 TONNES


Nombre de poids-lourds

- 600 semi-remorques toupie pour le béton. On imagine l’état des chemins et on imagine aussi le bruit et la pollution générée.

- 600 semi-remorques pour l’évacuation de la terre qui vont parcourir des dizaines de km sur nos petites routes jusqu’au point d’évacuation (inconnu pour l’instant)

- 600 semi-remorques pour alimenter la centrale à béton en sable et en ciment.

- 200 semi-remorques pour transporter le granulat ou ballast servant à la construction des chemins d’accès.

Total = 2 000 poids-lourds.



Avec les trajets aller et retour cela fait 4 000 passages. Le chantier sera parcouru pendant plusieurs mois, par un va et vient incessant de 4 000 passages de poids lourds de 40 tonnes que les riverains vont devoir subir.



Est-ce que les riverains qui vont subir ce va-et-vient incessant ont été informés de ces nuisances ???  Ils ne le savent pas, on ne connait les trajets qui seront utilisés par les engins. Les chemins et les routes, seront complètement défoncées par les engins. Qui va les refaire, qui va payer ?

Où sont ces données techniques dans le dossier ? J’ai bien cherché et je n’ai rien trouvé. Ce n’est pas rien et personne n’en parle, certainement pas le promoteur, car cela pourrait nuire à son projet !!!



Rien n’apparait à ce sujet dans le dossier…



TOUT CELA POUR FAIRE DE L’ÉLECTRICITÉ QUI SERA REVENDUE EN SUISSE OU EN ITALIE



C’est une information qu’il faut faire circuler absolument aux habitants de Mialet car les camions vont venir de la carrière de Thiviers, et vont traverser le village de part en part.



Paul Dubois - Milhac de Nontron



https://www.registre-dematerialise.fr/1552.

Conseil communautaire le 7 novembre


Le prochain Conseil communautaire aura lieu le jeudi 7 novembre
                                                                              à 18 h 30
                                                                           à Saint-Martial de Valette

Ordre du jour: