dimanche 19 septembre 2021

  Un marché vivant à l'initiative de nouveaux arrivants à St Front la Rivière

 

Autrefois le marché était un rendez-vous régulier qui ponctuait la vie routinière des campagnes. Il se tenait sur la place du bourg chaque semaine, à jour fixe, de manière à ne pas concurrencer ceux des villages du même canton. Les paysannes qui habitaient au loin s'y rendaient en carriole, au trot avec leur âne; elles apportaient des volailles, des oeufs, du beurre et des fromages et des légumes, du pain.  C'était là qu'on traitait des affaires, mais c'était surtout là qu'on se rencontrait, qu'on apprenait les dernières nouvelles, qu'on causait de la pluie et du beau temps et, enfin, qu'on trinquait à l'auberge pour bien montrer que la journée avait été bénéfique. (source : foire et marché en 1900)

Le marché à l'inverse des foires était uniquement consacré  au petit commerce villageois, aux fermières et jardiniers, les affaires traitées n'y atteignaient jamais des sommes faramineuses.Le marché était le reflet d'une certaine manière de vivre. (extrait foires et marchés en 1900)

 A l'initiative de jeunes arrivants sur la commune, soucieux de l'environnement, de décarbonation, loin d'une société de surconsommation, qui revendiquent un nouvel art de vivre, un marché vient de naître à St Front la Rivière.

 Chaque samedi de 9 h à 13h, ils dressent leurs étals pour proposer des produits du terroir et d'ailleurs, fruits, légumes, viandes, charcuteries, épices, pain, boissons etc...Certains d'entre eux ont la certification BIO, d'autres font le nécessaire pour l'obtenir; quelques artisans se joignent à eux. La municipalité encourage cette initiative et offre les emplacements sur la place en face du Château Saulnier dans un cadre verdoyant, au pied du pigeonnier et l'espace de jeux pour les enfants.

Tout l'été la place s'anime aux sons d'artistes aux répertoires les plus variés. Chansons françaises, musiques venues de pays lointains, tonalité rock ou en mode rétro, la diversité des registres permet de régaler les clients et lier la gastronomie au culturel.

Des marchés nocturnes aux douces soirées sont aussi organisés et sont prétextes à retrouvailles.

Le marché n'est pas qu'un échange de marchandises, c'est un lieu où l'on partage idées et informations. C'est le forum du village, la place de rencontres intergénérationnelles, avec des touristes, il imprime un esprit , une âme à ce village  qui en avait bien besoin

Le marché vous invite, laisser vous tenter...

Un grand merci à ces jeunes très ouverts et très sympathiques , nous devons les encourager à poursuivre cette excellente initiative pour bien vivre dans cette commune, le café du village est également utile et nous devons veiller à le pérenniser, c'est un lieu indispensable, pour créer des liens, et à la vie sociable.

 

L'avantage et le plaisir du marché c'est que ça roule mais en marchant !!!

 

  Francis LE GOYET  -ST Front la Rivière


 

Concertation citoyenne

 


samedi 11 septembre 2021

Le syndrome d'Hubris

Note préalable:

Monsieur Dominique Baucher précise que les faits relatés ci-dessous ont eu lieu devant témoin.
Et, par ailleurs, il n'exclut pas de déposer prochainement une main courante à la gendarmerie. 

 

 

Mercredi 18 août devant un témoin,  j'ai fait remarquer à l’édile de Saint-Saud-Lacoussière qu'il était stationné avec son véhicule devant le passage handicapé.

Sa réaction a été hostile et grossière.
Je lui ai répété  que sa voiture était sur un passage pour handicapé, il est monté dans sa voiture et en partant,  j'ai eu droit à un geste mal intentionné de sa part.

Donc j'ai suivi son parcours jusqu'à chez lui pour lui demander des explications et là !!! bis repetita. (sic).


Pour rappel, extrait « le guide du Maire 2020 »                      

  https://www.collectivites-locales.gouv.fr/
La commission communale pour l’accessibilité des personnes handicapées       Article L. 2143-3 du CGCT

Cette instance, présidée par le maire, dresse le constat de l’ensemble de l’état d’accessibilité (cadre bâti, voirie, espaces publics, transports), établit un rapport annuel présenté au conseil municipal et fait toutes propositions d’amélioration. En outre, elle organise un système de recensement de l’offre des logements accessibles aux personnes handicapées et aux personnes âgées. Son rapport est transmis au représentant de l’État dans le département et à toutes les autorités concernées. (concernant la composition de cette commission, voir la partie du guide intitulée « les représentants de la commune dans divers organismes »)

Aussi, il serait très intéressant qu’une personne de la FNATH, Association qui accompagne depuis 1921, sur l'ensemble du territoire, les personnes accidentées de la vie, puisse venir dans ce village pour constater le mépris à l’encontre des handicapés et, ou, personnes âgées, afin d’en référer au Secrétariat d'État chargé des Personnes handicapées :

- combien la seule place pour personne handicapée est inadaptée sur le parking du centre-ville,
(il est impossible pour une personne de sortir avec un fauteuil si toutes les voitures sont stationnées),
- qu’il n’existe aucun passage piétons au centre-ville pour relier les commerces, (égalités des risques pour personnes valides et non valides)
- qu’il n’y a aucun passage piétons sur les croisements de la route du Grand Étang pour sécuriser les piétons qui empruntent le trottoir (bonne initiative) pour aller sur ce plan d’eau,
- la route du Grand Etang, reliant la Haute Vienne, ne possède pas de ralentisseurs, juste un radar d’information, qui ne freine en aucun cas les vitesses excessives des voitures, camions et engins agricoles.

Si le parking est occupé par tous les véhicules, compte tenu de la géométrie de la place, un fauteuil ne peut pas passer.





Comment une personne présentant un quelconque déficit, une personne âgée, un couple avec des enfants en bas âge peuvent-ils se promener ou traverser la rue, les rues, en toute quiétude et en toute sécurité ?
Cette perte du sens des réalités, son intolérance à la contradiction, ses actions à l’emporte-pièce, son obsession de sa propre image et son abus de pouvoir... Seraient-ce quelque uns des symptômes d’une maladie mentale liée à l’exercice du pouvoir connue sous le nom de L’hybris, ou hubris (en grec ancien : ὕϐρις / húbris), est une notion grecque qui se traduit le plus souvent par « démesure ». Elle désigne un comportement ou un sentiment violent inspiré par des passions, particulièrement l'orgueil et l’arrogance, mais aussi l’excès de pouvoir et de ce vertige qu’engendre un succès trop continu. Les Grecs lui opposaient la tempérance et la modération, qui est d’abord connaissance de soi et de ses limites.


Hubris, ou le syndrome de la démesure

 
Le concept d’hubris est tiré non seulement de la philosophie grecque – on le retrouve chez Platon et Aristote –, mais également du théâtre, où il permet de raconter de grandes épopées, où le succès monte à la tête du héros, qui prétend se hisser au rang des dieux ; il est alors impitoyablement remis à sa place par Némésis, la déesse de la vengeance. L’hybris grec renvoie à la démesure et à ses conséquences funestes.
Malheureusement, il n’existe pas en français d’équivalent satisfaisant au mot anglais hubris. Une approximation serait « orgueil démesuré ». Mais le champ sémantique du terme anglais est beaucoup plus large : il associe narcissisme, arrogance, prétention, égotisme, voire manipulation, mensonge et mépris. Le terme renvoie également à un sentiment d’invulnérabilité, d’invincibilité et de toute-puissance, en y associant un certain pathétique. Comme le narcissisme, l’hubris désigne aussi un manque d’intérêt pour tout ce qui ne concerne pas le sujet personnellement, une absence générale de curiosité. La caractéristique principale de l’hubris est qu’il est visible de tous, sauf du principal intéressé et de ses fidèles. Adapté à la politique, on voit immédiatement se profiler quelques candidats au syndrome d’hubris, mais D. Owen se focalise surtout sur l’analyse des chefs d’État britanniques et américains.

Dans ses Discours sur la condition des grands, Pascal jugeait utile d’éduquer les futurs puissants en leur rappelant que leur détention du pouvoir tenait avant tout du hasard : « Surtout ne vous méconnaissez pas vous-même en croyant que votre être a quelque chose de plus élevé que celui des autres […] Car tous les emportements, toute la violence, et toute la vanité des Grands vient de ce qu’ils ne connaissent point ce qu’ils sont. » Le pouvoir exerce une fascination indéniable, autant sur ceux qui le subissent que sur ceux qui l’exercent. Assurément, l’exercice du pouvoir n’est pas une activité comme une autre et n’échoit pas au premier venu, mais les « Grands » se souviennent-ils suffisamment de leur condition de simple mortel ? Un livre et un article récents plaident pour l’instauration d’une nouvelle entité médicale qui concernerait les personnalités politiques dirigeantes : elles seraient « intoxiquées » par un étrange agent pathogène – le pouvoir – les conduisant à manifester un narcissisme pathologique.

Dans son livre In Sickness and in Power (Dans la maladie et le pouvoir) paru en 2008, David Owen examine le rôle de la maladie dans les prises de décision des chefs d’État durant les 100 dernières années. L’exercice n’est pas nouveau. On se souvient du livre de Pierre Accoce et Pierre Rentchnick, Ces Malades qui nous gouvernent, paru en 1978, qui avait relancé le débat classique sur le secret médical chez les hommes de pouvoir, et ce bien avant la révélation du cancer de François Mitterrand. Selon D. Owen, les chefs d’État tiennent entre leurs mains le destin des peuples et, de ce fait, leurs décisions doivent se fonder sur un sens du jugement solide et réaliste. Mais il va plus loin, et propose tout à fait sérieusement au lecteur et à la communauté scientifique de considérer l’idée d’une nouvelle entité clinique dont seraient victimes certains dirigeants précisément du fait qu’ils détiennent le pouvoir. L’idée provocante est également développée dans un article qu’il a cosigné avec Jonathan Davidson, psychiatre au Centre médical de l’Université Duke, à Durham aux États-Unis, récemment publié dans la revue de neurologie Brain. Cette maladie est nommée en anglais hubris syndrome.

La naissance d’une nouvelle maladie

 
Qui est donc David Owen ? Un agitateur, un anarchiste, un extrémiste ? Non, il est un fleuron d’une certaine orthodoxie politique à l’anglaise. Très vite, il devint membre du Parlement, puis le plus jeune ministre des Affaires étrangères britannique. Il fonda le Social Democratic Party, qu’il dirigea plusieurs années. Conseiller, membre de la Chambre des lords, chancelier de l’Université de Liverpool, le personnage ne manque pas d’envergure, mais c’est aussi un mondain qui raffole des bruits de couloir. On est donc loin d’un militant cherchant à renverser le pouvoir établi. Pour lui, le problème ce n’est pas le pouvoir en tant que tel, mais bien ses effets sur ceux qui le détiennent. Sa légitimité vient de sa longue expérience en politique, mais aussi du fait qu’il est médecin et scientifique.
Vraisemblablement poussé par la consternation, il se lance dans une analyse dévastatrice des gouvernements de Tony Blair et George W. Bush. Il mène une argumentation parallèle montrant comment l’un et l’autre, après les attentats du 11 septembre 2001 et dans le contexte de la guerre en Irak, ont progressivement développé les signes du syndrome d’hubris. Tous deux sont allés jusqu’à mentir délibérément à leur peuple et au monde entier à plusieurs reprises. Les circonstances étaient certes exceptionnelles, mais D. Owen est assez convaincant dans sa description politico-psychologique de la progressive descente dans l’hubris de ces deux hommes d’État.
De quoi s’agit-il exactement ? En tant que « syndrome », l’hubris se compose de différents symptômes (ou signes). D. Owen en dénombre 14 et, selon lui, la présence simultanée de trois d’entre eux permet de poser le diagnostic. Parmi ces signes, citons : une inclination narcissique à voir le monde prioritairement comme une arène où exercer son pouvoir et rechercher la gloire ; un souci disproportionné pour l’image et l’apparence ; une confiance excessive en son propre jugement et un mépris pour les critiques et les conseils d’autrui. Le déclencheur de cette maladie serait l’exercice même du pouvoir, généralement précédé d’un grand succès, et suivi d’une ascension irrésistible et populaire, qui s’accompagne d’une absence inhabituelle de contraintes, aboutissant à une centralisation des pouvoirs.


N’est-ce pas inquiétant ?

Comportement coutumier des faits :
- dans un commerce, mépris (racisme ?) envers une personne de couleur,
-  les lois sont pour les citadins et non les ruraux, (le citadin doit se soumettre et se plier !)
-  2 tentatives d’agressions en voiture pendant le 1er confinement,
-  un début d’agression sur un administré de la commune parce que celui-ci avait posé une question dérangeante (un adjoint est intervenu aussitôt),
- une politique visant à vouloir tout savoir par des moyens d’un autre temps  pour des résultats complètements obscurs, et un secret professionnel bafoué selon l’administré,
- un mépris complet pour le citoyen voir même le commerçant qui ne veut pas obéir au diktat, étonnant ce comportement négatif et surtout harcelant à l’encontre de certains commerçants. 


 
Est-ce une attitude républicaine ou démocrate ?

Monsieur Dominique BAUCHER- Saint Saud Lacoussière

vendredi 3 septembre 2021

UN RALLYE AUTO où les citrouilles volent en l'air

   Un rallye auto organisé dans nos campagnes  ne peut qu’inciter les automobilistes à augmenter leur vitesse, à risquer leur vie et celle des autres !”  A engendrer des  nuisances sonores et atmosphériques importantes pour les riverains”ainsi que pour les animaux sauvages et domestiques et même à des kilomètres du parcours

   Un rallye entraîne une détérioration des chemins, et routes communales “qui doivent être refaites par la suite par la commune  avec l’argent du contribuable” mais aussi parfois de “nombreux dégâts matériels chez les riverains” (3 voitures dans un jardin potager) . Un rallye avec un parcours chronométré qui se déroule parfois dans la commune voisine avec l'accord du maire passionné de rallye auto qui s'octroie le droit de décider seul, sans aucune retombée économique pour la commune

   Mais aussi :
 

- Une insécurité sur la voie publique lors des entraînements : les nombreux repérages, effectués parfois à grande vitesse par les futurs concurrents, rendent la fréquentation des voies publiques dangereuse pour l’ensemble des usagers

- Une fermeture des voies publiques entraînant de nombreuses gênes et contraintes pour les populations riveraines (séquestration, gestion des animaux domestiques et d’élevage, travaux et activités de plein air…)

C'est un paradoxe avec les campagnes diffusées par la sécurité routière (voir par exemple la campagne « vous rouliez juste un peu vite, vous l’avez juste un peu tué"


 Un paradoxe avec les demandes “officielles” de réduction de consommation d’énergie et d’émission de CO² ; les véhicules des concurrents se soucient-ils des taux d’émission légaux et des consommations abusives de carburant ?

 

 Un paradoxe avec ces nuisances au sein d'un parc naturel Régional où l'image nature est importante

 

 Nous, citoyens, demandons à nos élus de ne plus soutenir ce genre de manifestation qui va à l’encontre des engagements écologiques actés par nos institutions

 

 Signalons enfin que lors des déboisements, un état des lieux est fait avec les entreprises forestières avant et après les travaux et les dégâts occasionnés sont pris en charge par ces entreprises et dans ce cas, il ne s'agit pas d'un loisir mais d'un travail !!!



Nous comprenons les passionnés mais nous ne pourrons pas satisfaire tous les caprices de demain, au détriment des autres et de la planète »

 

 Francis LE GOYET - St Front la Rivière