vendredi 27 septembre 2019

La forêt, une filière d'avenir pour la Dordogne.


Droit de suite à l'article: 

La Forêt Périgourdine – La Belle au Bois dormant


Lettre adressée à la Direction De l’Environnement et du Développement Durable (DEDD) du Conseil Départemental


Bonjour Mesdames, Bonjour Messieurs,



Il y a un certain temps (mars 2019) profitant d’un article publié dans « Vivre en Périgord » je m’étais permis de vous faire part de mes commentaires mais aussi de vous poser deux questions :



    • La première, était de pouvoir disposer au moins d’un historique sur les vingt dernières années sur les chiffres clés de cette filière et évidemment d’un commentaire avisé sur les évolutions constatées,

    • La seconde, plus anecdotique, résultait de l’observation suivante :

Les fils qui longent encore nos routes sont essentiellement des fils téléphoniques. Ils sont d’ailleurs à de trop nombreux endroits au sol, soit parce que décrochés, soit parce que le poteau qui les supporte est cassé ou tout simplement tombé. Notons que la réparation est loin d’être immédiate et peut parfois demander même plusieurs années (tant que le signal passe …).
Jusqu’à présent, notamment dans le Nontronnais, ces poteaux étaient en bois et étaient, en cas de défaillance, remplacés, avec un certain délai par des poteaux en bois. Bois brun, discret, qui en vieillissant et en verdissant se confond avec la végétation ambiante, le plus souvent forestière.













Depuis quelques mois, disons une année, dans notre proche environnement, ce remplacement est systématiquement réalisé avec des poteaux métalliques. Poteaux, qui se font bien remarquer par leur brillance, et qui auraient d’ailleurs tendance à quitter rapidement la station verticale et ne pas hésiter aussi à tomber.





Je serais donc très intéressé de savoir qui, quelle entité, quel organisme, quel décideur aura jugé opportun ou aura été autorisé, et par qui, de transformer le bois en métal et surtout pour quelles raisons, certainement raisonnées, cette décision a-t-elle été prise.

A ce jour je n’ai reçu de réponse, ni pour l’une, ni pour l’autre.

Aussi je me permets de réactualiser ces interrogations.



Je vous remercie de votre attention.
Très cordialement.


Jean-Claude Frasnetti.

Chantres.

Milhac de Nontron

jeudi 26 septembre 2019

Quel avenir pour notre monde rural ? ou Quel avenir rural pour notre monde ?



Samedi 21 septembre, à Saint-Pardoux-La-Rivière, les habitants étaient invités à entendre des exposés et à donner leur avis sur l’avenir du territoire rural que constitue le Périgord Vert.

Le Syndicat du ScoT et le CDD, coorganisateurs avaient invités un géographe et un sociologue et des représentants de 3 collectivités aux politiques innovantes en milieu rural... Le Méné en Bretagne, Saint Pierre de Frugie et Tocane.



Les présentations et les interventions eurent lieu de 9h30 à 12h30 en présence de 70 à 80 participants, citoyens pour le plus grand nombre et quelques élus aussi.

 J’ai particulièrement retenu l’introduction du président du Syndicat d’Elus, Jean-Pierre Grolhier en ce qui concerne les relations élus-citoyens. En voici quelques extraits:













Les consultations se poursuivent et nous pourrons bientôt en partager la teneur.

Roland Maquaire - Champniers-Reilhac

Conseil communautaire

Le prochain Conseil communautaire aura lieu le 30 septembre 
à 18 h 30 
à Saint-Front sur Nizonne




dimanche 22 septembre 2019

Début des travaux à l'étang de Saint Estèphe.



Week-end éolien à Saint Jory - Puymangou

La période estivale a été longue et chaude. Elle semble se prolonger.
Il sera toujours temps de se remettre à l’ouvrage, alors continuons de « cigaler ».

Pendant ce temps-là, profitant que le monde humble et discret s’est doucereusement assoupi, les chevaliers du vent se pressent d’affiler leurs épées et d’ajuster leurs plastrons.

Cette coutume, qui consiste à prendre des mauvaises décisions dans le dos de ceux qui vont les subir, n’échappe pas aux ébats éoliens qui agrémentent nos belles campagnes.
Parmi les nombreuses manifestations de cette guerre de position nous avons choisi de vous présenter les deux dernières, la première à l’initiative des tri-porteurs de l’éolien nontronnais, la seconde des opposants au grand éolien industriel de la Nouvelle Aquitaine.


Le 23 août 2019 : Soirée mémorable à Saint Jory
Comme à l’accoutumée il ne s’agit pas d’un compte-rendu.
En prime vous trouverez en pièce jointe celui produit par la presse locale qui ne peut être égalé.
Un véritable chef-d’œuvre totalement en phase avec l’organisation de cette réunion d’échange et d’information.


Cette réunion est le résultat d’une longue maturation qui a débuté par une foudroyante et inattendue velléité de câlinerie  démocratique de la part des trois nontronnais insoumis aux orientations départementales unanimes en matière d’énergies renouvelables. La Dordogne qui se veut être un département d’excellence environnementale n’accepte et ne promeut que les énergies renouvelables bien acceptées, c’est-à-dire en clair, tout ou presque mais en aucun cas l’éolien.
Eolien grand et industriel, pour être complet, mais comme c’est le seul …

En effet, prenant subitement conscience que l’arrivée prochaine des enquêtes publiques allaient se télescoper avec les toutes aussi prochaines élections municipales et que, peut-être, n’avaient-ils  pas fait tout ce qu’il fallait pour expliquer leur choix « personnel », cupide et catastrophique d’un accueil à bras ouverts de « fermes » éoliennes industrielles de très grande hauteur, ces maires avaient envisagé courageusement d’organiser une « consultation locale de la population » concomitamment sur leurs trois communes.
Cependant, manque de chance, la sous-préfète toute nouvellement arrivée, les a poliment, mais fermement, renvoyés jouer à chat perché, au prétexte que l’éolien c’était l’affaire de l’Etat et non des communes.
Nous reviendrons ultérieurement sur cette douloureuse réalité et cette riche aventure où le maire de Milhac s’était encore surpassé.


Dès l’introduction, malhabile et empruntée du maire de Saint Jory, l’électricité ambiante de la salle fut palpable.
L’allusion au récent décès du maire de Signes pour rappeler le sort et le statut peu enviables de « l’ élu », fut accueillie et interrompue par un lourd murmure de l’assistance.
Le rappel des efforts de la commune pour participer à la transition énergétique ne fut guère plus convaincant.
Ces deux tentatives d’enfumage ayant échoué, passer la main et surtout le micro fut une sage décision.

Pour donner un minimum de sérieux à cette réunion organisée par la mairie de Saint Jory, et primitivement réservée aux seuls habitants de Saint Jory, puis ouverte à tous, le PNR, dont le président, il est toujours utile de le rappeler, n’est autre que le maire de Saint Jory, avait invité un membre de l’association Acclima Terra.
Cet intervenant de haut niveau a toutefois expliqué que son domaine de compétence n’était pas l’éolien, mais qu’il était le seul de cette brillante congrégation disponible à cette date.
Bien qu’en congé, c’est avec plaisir qu’il avait accepté de venir nous entretenir des derniers enseignements des études climatologiques sur notre morne devenir.

L’exposé, Powerpoint-assisté, fut de haut niveau, très technique, presque trop.
Et manifestement hors sujet pour la majorité des personnes présentes dont la plupart étaient venues pour savoir surtout si ces éoliennes de malheur qui leur étaient généreusement promises allaient être une bonne fois pour toute abandonnées et quand.
Il fut néanmoins confirmé :
    • que ces prochaines années il y aurait encore moins de vent, en Nouvelle Aquitaine notamment, mais beaucoup plus d’épisodes violents,
    • qu’un grand nombre d’éoliennes réunies réchauffaient le milieu où elles étaient implantées.

Ensuite vint le traditionnel balai des questions réponses et des déclarations définitives, d’abord à propos de l’exposé climatique puis sur ce que chaque intervenant avait envie de dire. Le maire de Saint Jory, en possession du micro, s’imposa comme meneur de jeu et agrémenta de ses commentaires éclairés les différents échanges et monologues animant ce type de réunion. Les deux autres maires, assis à la droite du Père, restèrent religieusement muets et impassibles, comme pétrifiés par l’étrangeté du spectacle auquel ils assistaient et réalisant, peut-être, que les meilleures choses avaient aussi une fin.

Notons toutefois les interventions plus structurées :
    • du représentant des hébergeurs qui tenta vainement d’expliquer, spécifiquement à ces élus, que la démocratie ne se réduisait pas à informer les habitants des décisions qu’ils avaient jugées utile de prendre pour eux, mais qu’au contraire ils leur appartenaient de les consulter avant même d’envisager de prendre ces décisions. La démocratie ce n’est pas qu’un nom, une formalité, une obligation pénible, c’est un état d’esprit. Et malheureusement cet esprit, manifestement, avait oublié de les visiter,
    • du président d’une association de défense de notre environnement commun qui rappela à nouveau que l’éolien industriel était essentiellement un business profitant à des groupements d’investisseurs déguisés en « écologistes » et ceci grâce à la participation financière de chacun d’entre nous. Et que les porteurs de ces projets n’étaient que des commerciaux éphémères appelés à s’évaporer dès que la rentabilité artificielle de ces montages faiblira. Il insista également sur l’évidence que ces élus et leurs conseillers ne possédaient aucunement ce sujet complexe et n’avaient même pas lu le dossier présenté par les promoteurs.

Passons sur les lieux communs des impacts négatifs sur le tourisme et l’activité économique, la dépréciation immobilière, les perspectives alarmantes des démantèlements, les nuisances … et les quelques  mots sur les atteintes à la biodiversité, les paysages, l’environnement, l’eau et la « nature » en général. C’est cependant sur l’avifaune que le débat s’est plus longuement cristallisé  et sur un incident collatéral que s’est conclue cette réunion notoire.

En effet le dernier intervenant, un ornithologue reconnu, et à ce titre membre du conseil scientifique du PNR, a jugé indispensable et astucieux de soutenir que malgré l’implantation prévue des aérogénérateurs dans un couloir majeur de migration ceci n’aurait aucun impact (mortalité zéro a-t-il même précisé) sur les oiseaux qui, deux fois par an, pour notre grand bonheur survole ce territoire « à protéger ». Rappelons que ce membre fut la seule voix dissonante de l’avis émis par le conseil scientifique.
Cela déclencha évidemment une bronca générale mais surtout, il fut opportunément demandé à cet éminent « zo-zoologue » s’il n’était pas en position de conflit d’intérêt du fait d’une relation indirecte avec une salariée de la société Abo Wind porteuse du projet de la « Queue d’âne ».
Et oui, l’éolien industriel c’est aussi souvent cela.
Le vent est une source d’énergie propre mais qui se salie très rapidement.

Le chahut devenant incontrôlable, le maître des lieux jugea prudent de déclarer avec virulence et soulagement  « la réunion est terminée ! ».

Quelle fut l’utilité de cette réunion ?

Nulle.
Non pas tout à fait.

Organisée avec au moins cinq années de retard, mal programmée, mal conduite, mal maitrisée, elle n’aura cependant pas été inutile :
    • c’est la première fois, et sans doute la dernière, où les élus des trois communes de Milhac, Saint Saud et Saint Jory se sont retrouvés devant les habitants pour expliquer et justifier les raisons qui les a conduits, sans aucune concertation, à aliéner le territoire au seul bénéfice de lugubres investisseurs avides de profits faciles et garantis,
    • aucune explication, aucune justification n’ont été données mais en revanche chacun a pu mesurer le degré d’ignorance des conséquences des engagements pris à l’insu des administrés,
    • les habitants de Saint Jory ont eu l’occasion d’entendre d’autres discours, d’autres « sons de cloche » et une opposition communale, jusqu’alors ignorée, a pu se réunir et s’exprimer.

Mais c’est aussi et surtout la démonstration déplorable d’un immense gâchis démocratique, de pertes de temps et de gaspillage d’énergie développée inutilement, de productions de souffrances et de frustrations, de créations de nouvelles inégalités et d’injustices, d’une véritable « dé-faite » de société.
C’est le type même de situation « perdant-perdant ».


Le 24 août 2019 : manifestation régionale à Saint Aulaye des opposants au grand éolien industriel
Là encore pas un compte rendu, mais quelques points forts.

Après Saint Jory, Saint Aulaye.
Deux extrémités du Périgord Vert. Un même problème, le grand éolien industriel.
Entre les deux, un vaste espace encore préservé mais parcouru sans relâche par les promoteurs éoliens, voraces et insatiables.
Ces promoteurs, avec des projets pleins leurs besaces, n’ont qu’une idée : prolonger en Dordogne la couverture des territoires ruraux « si bien réussie » dans le Nord de notre pays.

« Dans notre région Nouvelle Aquitaine, la pression pour imposer le grand éolien n’a jamais été aussi forte.
Dans le nord, la situation est devenue incontrôlable : des centaines d’éoliennes en fonction, des centaines en instruction dans les services de l'Etat, des centaines en projet.
Dans le sud, la pression de l’Etat et des développeurs est de plus en plus forte pour répartir les nuisances !


Les préfets ont reçu des directives explicites du ministre de la Transition écologique et solidaire pour développer l’éolien terrestre. Des préfets obtempèrent y compris contre l’avis des élus, des associations de riverains ainsi que des nombreux acteurs de la région.

C’est la raison pour laquelle une grande manifestation est organisée le samedi 24 août à 10 heures 30 à la bastide de Saint-Aulaye (24410). C’est une manifestation régionale qui concerne l‘ensemble de la Nouvelle Aquitaine, Saint-Aulaye en étant le centre géographique.

Réagissons ! Rejoignons tous ceux qui viendront témoigner lors de ce rassemblement régional »


Tel était l’appel de l’association ASSO 3D auquel environ 500 personnes ont répondues.
Avec beaucoup de détermination mais sans dommages, sans problèmes, avec calme et pondération.

500 personnes c’est insuffisant. Mais la période estivale n’était peut-être pas la plus propice.
500 personnes c’est toutefois un regroupement significatif, dans cet espace régional surdimensionné, où il est plus rapide de rejoindre la capitale à partir de Bordeaux que d’atteindre Saint Aulaye à partir de Saint Jory,
500 personnes c’est aussi les représentants de dizaines d’associations regroupant des centaines d’adhérents et de sympathisants.

Et parmi ces 500 personnes deux personnalités « notables » :

    • le maire de Saint Aulaye, qui après avoir soutenu pendant des années le projet des Grands Clos, mais mesurant la très forte opposition citoyenne qui l’accompagnait, a eu le courage d’en demander l’abandon.
Et de s’en expliquer publiquement.
Cette attitude extrêmement rare mérite d’être saluée mais aussi invite à la réflexion, ce qui est tout aussi rare,

    • le député de la circonscription, qui depuis son élection n’avait pas dévié des propos tenus pendant sa campagne :
                              
" Face à d'autres priorités immédiates et plus prégnantes, la préservation de notre patrimoine, de notre environnement ne doit pas être négligée. Comment ne pas défendre ce territoire exceptionnel qui a échappé aux calamités des siècles précédents et qui est maintenant suffisamment menacé par d'autres phénomènes liés au réchauffement climatique ou à l'activité humaine. Notre cadre de vie est un atout majeur pour le développement d'une économie touristique maîtrisée. Je ne peux imaginer qu'il soit défiguré par des parcs éoliens d'autant que la santé et la quiétude des habitants pourraient en être menacées tout comme la faune. J'observe avec satisfaction que les pouvoirs publics et la collectivité départementale vont dans ce sens. »

Il a confirmé son opposition au projet de Saint Aulaye mais après avoir réaffirmé parallèlement son soutien au développement des énergies renouvelables, il a étourdiment associé à celles-ci « l’éolien ». Evidemment cela ne pardonne pas devant un tel parterre.
La réaction a été immédiate et, chahuté, « houspillé » comme le dit tendrement la journaliste de Sud-Ouest, il a eu quelques difficultés à terminer son intervention.
Dommage car il fallait aussi un certain courage, en tant que député « appartenant à la majorité », de fait pro-éolienne, pour assister à ce rassemblement et confirmer son opposition au projet.
Petit écart dû certainement à une connaissance trop superficielle du dossier qui conduit à reconnaître l’éolien industriel comme une solution énergétique parmi d’autres, alors qu’il ne s’agit que d’une très subtile et très rémunératrice construction financière.



Retour à Saint Jory : une dernière petite gâterie, l’accueil personnalisé

Le soir du 23 août lorsque nous sommes arrivés à Saint Jory, avec mon ami Francis, nous étions un peu en avance et nous devisions, sur la cuisson de la polenta, devant l’entrée de la salle des fêtes.
Un homme grand s’est approché de nous et se penchant vers moi, me demanda si j’étais Monsieur Frasnetti.
    • Lui-même lui répondis-je, assez fier d’être identifié et donc un peu différentiable,
    • Bernard Vauriac, me répondit-il.
Je n’eus pas le temps de répondre « enchanté » que cet homme plutôt imposant me traita d’irrespectueux.
Il enchaîna en se référant à des écrits que j’aurais rédigés et où il lui aurait été manqué de respect.

Un peu pris de court je re-balayais rapidement mes derniers papiers sans trop discerner auxquels il faisait allusion. Hormis le courriel récent adressé à la sous-préfète sur une question de droit administratif (voir ci-dessous).

Le problème avec ces élus grands démocrates, époque second empire, c’est que poser une question sur leurs dires, agissements ou décisions, c’est déjà de l’irrespect. Ce qu’ils disent, ce qu’ils font, c’est ce qu’il faut dire et ce qu’il faut faire. Dès qu’ils revêtent leur écharpe tricolore ils se croient parés de toutes les vertus, détenteurs de toutes les connaissances et, pour certains, attributaires de tous les pouvoirs.
Pendant que je réfléchissais il proféra quelques menaces au cas où je réitérerais mes « irrespects » et notamment si j’intervenais mal à propos lors de la réunion.
A un moment il me demanda ce que je pouvais lui reprocher et je lui répondis :

    • Depuis six ans vous me pourrissez la vie ainsi que celle de plusieurs centaines de personnes.
Sur ce nous nous dirigeâmes, mon ami Francis et moi, vers l’entrée de la salle des fêtes et nous nous installâmes prudemment au milieu de personnes connues.

Cet accueil, viril mais correct, de la part d’un maire, et plus que cela, est assez étonnant. Il témoigne toutefois d’une grande fébrilité et sans doute une grande fragilité. Le colosse aurait-il des pieds d’argile ? Ce sont peut-être les zones humides qui se révoltent !
Il est vrai que la période est délicate. Attaqué de toutes parts, comme maire, comme président du PNR, bousculé par les représentants de l’Etat, désigné par les habitants comme le grand responsable de tous les problèmes drainés par les projets éoliens qu’il a suscités, dissimulés, minorés, portés, et finalement qu’il risque d’assumer pendant des années, il y aurait largement de quoi se remettre en question.

Mais, malheureusement, tout le monde n’a pas la lucidité et l’humilité du maire de Saint Aulaye.


 Jean-Claude Frasnetti-Chantres-Milhac de Nontron.




Courrier adressé à madame la préfète.

A l’attention de Madame la sous-préfète de Nontron,

Bonjour Madame,

Nous habitons à Milhac de Nontron et donc dans une zone où le « syndrome éolien » est présent depuis plusieurs années avec les conséquences sociétales déplorables habituelles et désormais bien connues.
Comme dans la majorité de ces zones le développement de ce syndrome est favorisé et accentué par le rôle très équivoque, le mot est faible, et inconséquent des élus, notamment en matière d’information des habitants.
Depuis votre récente arrivée vous avez déjà eu à connaître des exploits du trio singulier et pathétique qui sévit à Milhac, Saint Saud et Saint Jory, et vous avez d’ailleurs été conduite à intervenir directement.

Cela étant, la situation ne s’est guère éclaircie depuis, la rumeur continuant d’être le vecteur d’information privilégié.
Ainsi, en dernier lieu, à notre connaissance, le Maire de Saint Jory a adressé à ses administrés un courrier annonçant « une réunion d’information et d’échange réservée aux habitants de (sa) commune ». « Et en français » a-t-il jugé utile et élégant d’ajouter.

Ma question est donc la suivante et dépasse le seul problème évoqué :

Une telle réunion, organisée par un élu, communal, communautaire, départemental, …, qui peut être qualifiée de « publique » et dont l’intérêt dépasse très largement les limites, ici communales, (au cas présent une trentaine de kilomètres à la ronde) peut-elle être « réservée » à une partie de la population ?

Pour simplifier, une initiative de ce type est-elle légale ?
Si oui, dans quelles limites ?
Si non, quelle peut en être éventuellement la sanction ?

Je vous remercie de votre attention.

Recevez, Madame, mes salutations les plus respectueuses.

Jean Claude FRASNETTI
Le Juge
Chantres
24470 Milhac de Nontron

dimanche 15 septembre 2019

Innovation publique dans le monde rural



 Deuxièmes rencontres publiques sur l'avenir du monde rural

le samedi 21 septembre prochain

de 9h à 12h30

à la salle des fêtes de St-Pardoux-la-Rivière

Ouverte à tous, cette matinée-débat portera cette année sur l'innovation publique dans le monde rural.

Nous vous invitons à venir participer et à diffuser cette information.



Pour le CDD du Périgord Nontronnais
Roland Maquaire


Patrimoin’Art




Les journées du patrimoine se dérouleront cette année les 21 et 22 septembre, sur le thème : « Art et Divertissement »



Depuis des années, j’ouvre à la visite gratuite, le château de Connezac et lors des journées du patrimoine j’observe  la sociologie des visiteurs.

Les uns, les plus nombreux, ont des racines dans nos communes : un grand-père, une tante qui a habité ici, ou dans les villages environnants. Ils viennent un peu en pèlerinage, souvent en famille ou avec des amis et sont heureux de découvrir ces lieux qui ont parfois bercé les récits de leur enfance. Ils ont mille anecdotes à raconter et m’ont appris bien des choses.

Et puis il y a les autres, les « explorateurs », ceux qui n’ont peur de rien, les agnostiques des brochures touristiques conçues par …. par on ne sait qui ?
Eux veulent savoir si, par hasard, il y aurait quelque chose à découvrir  en Perigord Vert car
on leur a appris que le Périgord touristique commence à Sarlat et s’arrête à Brantôme…

Alors, avant de Croire qu’ils entrent dans un désert touristique, ils veulent, et ils ont bien raison, Voir.

La vérité est que nous habitons dans un pays de cocagne, tout à fait méconnu, un petit coin de paradis pour l’instant préservé.
Faut-il le faire connaître au risque de lui faire perdre son âme ?
 Le débat est ouvert.

Quoi qu’il en soit, cette année nous sommes quelques propriétaires d’anciennes demeures à vous avoir organisé un court circuit (environ 6 km) de belles surprises.

Vous découvrirez la douceur trop méconnue de nos paysages, l’étonnante richesse de notre patrimoine architectural, mais aussi … les créations de cinq artistes peintres et d’un photographe  dont  vous pourrez admirer les œuvres et avec lesquels  vous aurez tout loisir de bavarder si vous le souhaitez.


  Voici le circuit le plus logique  en arrivant de Nontron ou Piégut

                               Circuit      Artiste

Château de Bellussière à Rudeau Ladosse                  Arnaud Gally
Château de Connezac, à Connezac                      Ivanka Costru   
Château d’Aucors à Beaussac                       Catherine Alexandre       
Château de Lavergne à Saint Sulpice de Mareuil             Eugen Gorean    
Atelier de peintre du Goupillou  à Rudeau Ladosse         Nelly Vranceaunu
Atelier de peintre du Goupillou  à Rudeau Ladosse         Philippe Bouvet



Gilles de Lamberterie- Connezac






   

Prochain conseil communautaire