samedi 11 septembre 2021

Le syndrome d'Hubris

Note préalable:

Monsieur Dominique Baucher précise que les faits relatés ci-dessous ont eu lieu devant témoin.
Et, par ailleurs, il n'exclut pas de déposer prochainement une main courante à la gendarmerie. 

 

 

Mercredi 18 août devant un témoin,  j'ai fait remarquer à l’édile de Saint-Saud-Lacoussière qu'il était stationné avec son véhicule devant le passage handicapé.

Sa réaction a été hostile et grossière.
Je lui ai répété  que sa voiture était sur un passage pour handicapé, il est monté dans sa voiture et en partant,  j'ai eu droit à un geste mal intentionné de sa part.

Donc j'ai suivi son parcours jusqu'à chez lui pour lui demander des explications et là !!! bis repetita. (sic).


Pour rappel, extrait « le guide du Maire 2020 »                      

  https://www.collectivites-locales.gouv.fr/
La commission communale pour l’accessibilité des personnes handicapées       Article L. 2143-3 du CGCT

Cette instance, présidée par le maire, dresse le constat de l’ensemble de l’état d’accessibilité (cadre bâti, voirie, espaces publics, transports), établit un rapport annuel présenté au conseil municipal et fait toutes propositions d’amélioration. En outre, elle organise un système de recensement de l’offre des logements accessibles aux personnes handicapées et aux personnes âgées. Son rapport est transmis au représentant de l’État dans le département et à toutes les autorités concernées. (concernant la composition de cette commission, voir la partie du guide intitulée « les représentants de la commune dans divers organismes »)

Aussi, il serait très intéressant qu’une personne de la FNATH, Association qui accompagne depuis 1921, sur l'ensemble du territoire, les personnes accidentées de la vie, puisse venir dans ce village pour constater le mépris à l’encontre des handicapés et, ou, personnes âgées, afin d’en référer au Secrétariat d'État chargé des Personnes handicapées :

- combien la seule place pour personne handicapée est inadaptée sur le parking du centre-ville,
(il est impossible pour une personne de sortir avec un fauteuil si toutes les voitures sont stationnées),
- qu’il n’existe aucun passage piétons au centre-ville pour relier les commerces, (égalités des risques pour personnes valides et non valides)
- qu’il n’y a aucun passage piétons sur les croisements de la route du Grand Étang pour sécuriser les piétons qui empruntent le trottoir (bonne initiative) pour aller sur ce plan d’eau,
- la route du Grand Etang, reliant la Haute Vienne, ne possède pas de ralentisseurs, juste un radar d’information, qui ne freine en aucun cas les vitesses excessives des voitures, camions et engins agricoles.

Si le parking est occupé par tous les véhicules, compte tenu de la géométrie de la place, un fauteuil ne peut pas passer.





Comment une personne présentant un quelconque déficit, une personne âgée, un couple avec des enfants en bas âge peuvent-ils se promener ou traverser la rue, les rues, en toute quiétude et en toute sécurité ?
Cette perte du sens des réalités, son intolérance à la contradiction, ses actions à l’emporte-pièce, son obsession de sa propre image et son abus de pouvoir... Seraient-ce quelque uns des symptômes d’une maladie mentale liée à l’exercice du pouvoir connue sous le nom de L’hybris, ou hubris (en grec ancien : ὕϐρις / húbris), est une notion grecque qui se traduit le plus souvent par « démesure ». Elle désigne un comportement ou un sentiment violent inspiré par des passions, particulièrement l'orgueil et l’arrogance, mais aussi l’excès de pouvoir et de ce vertige qu’engendre un succès trop continu. Les Grecs lui opposaient la tempérance et la modération, qui est d’abord connaissance de soi et de ses limites.


Hubris, ou le syndrome de la démesure

 
Le concept d’hubris est tiré non seulement de la philosophie grecque – on le retrouve chez Platon et Aristote –, mais également du théâtre, où il permet de raconter de grandes épopées, où le succès monte à la tête du héros, qui prétend se hisser au rang des dieux ; il est alors impitoyablement remis à sa place par Némésis, la déesse de la vengeance. L’hybris grec renvoie à la démesure et à ses conséquences funestes.
Malheureusement, il n’existe pas en français d’équivalent satisfaisant au mot anglais hubris. Une approximation serait « orgueil démesuré ». Mais le champ sémantique du terme anglais est beaucoup plus large : il associe narcissisme, arrogance, prétention, égotisme, voire manipulation, mensonge et mépris. Le terme renvoie également à un sentiment d’invulnérabilité, d’invincibilité et de toute-puissance, en y associant un certain pathétique. Comme le narcissisme, l’hubris désigne aussi un manque d’intérêt pour tout ce qui ne concerne pas le sujet personnellement, une absence générale de curiosité. La caractéristique principale de l’hubris est qu’il est visible de tous, sauf du principal intéressé et de ses fidèles. Adapté à la politique, on voit immédiatement se profiler quelques candidats au syndrome d’hubris, mais D. Owen se focalise surtout sur l’analyse des chefs d’État britanniques et américains.

Dans ses Discours sur la condition des grands, Pascal jugeait utile d’éduquer les futurs puissants en leur rappelant que leur détention du pouvoir tenait avant tout du hasard : « Surtout ne vous méconnaissez pas vous-même en croyant que votre être a quelque chose de plus élevé que celui des autres […] Car tous les emportements, toute la violence, et toute la vanité des Grands vient de ce qu’ils ne connaissent point ce qu’ils sont. » Le pouvoir exerce une fascination indéniable, autant sur ceux qui le subissent que sur ceux qui l’exercent. Assurément, l’exercice du pouvoir n’est pas une activité comme une autre et n’échoit pas au premier venu, mais les « Grands » se souviennent-ils suffisamment de leur condition de simple mortel ? Un livre et un article récents plaident pour l’instauration d’une nouvelle entité médicale qui concernerait les personnalités politiques dirigeantes : elles seraient « intoxiquées » par un étrange agent pathogène – le pouvoir – les conduisant à manifester un narcissisme pathologique.

Dans son livre In Sickness and in Power (Dans la maladie et le pouvoir) paru en 2008, David Owen examine le rôle de la maladie dans les prises de décision des chefs d’État durant les 100 dernières années. L’exercice n’est pas nouveau. On se souvient du livre de Pierre Accoce et Pierre Rentchnick, Ces Malades qui nous gouvernent, paru en 1978, qui avait relancé le débat classique sur le secret médical chez les hommes de pouvoir, et ce bien avant la révélation du cancer de François Mitterrand. Selon D. Owen, les chefs d’État tiennent entre leurs mains le destin des peuples et, de ce fait, leurs décisions doivent se fonder sur un sens du jugement solide et réaliste. Mais il va plus loin, et propose tout à fait sérieusement au lecteur et à la communauté scientifique de considérer l’idée d’une nouvelle entité clinique dont seraient victimes certains dirigeants précisément du fait qu’ils détiennent le pouvoir. L’idée provocante est également développée dans un article qu’il a cosigné avec Jonathan Davidson, psychiatre au Centre médical de l’Université Duke, à Durham aux États-Unis, récemment publié dans la revue de neurologie Brain. Cette maladie est nommée en anglais hubris syndrome.

La naissance d’une nouvelle maladie

 
Qui est donc David Owen ? Un agitateur, un anarchiste, un extrémiste ? Non, il est un fleuron d’une certaine orthodoxie politique à l’anglaise. Très vite, il devint membre du Parlement, puis le plus jeune ministre des Affaires étrangères britannique. Il fonda le Social Democratic Party, qu’il dirigea plusieurs années. Conseiller, membre de la Chambre des lords, chancelier de l’Université de Liverpool, le personnage ne manque pas d’envergure, mais c’est aussi un mondain qui raffole des bruits de couloir. On est donc loin d’un militant cherchant à renverser le pouvoir établi. Pour lui, le problème ce n’est pas le pouvoir en tant que tel, mais bien ses effets sur ceux qui le détiennent. Sa légitimité vient de sa longue expérience en politique, mais aussi du fait qu’il est médecin et scientifique.
Vraisemblablement poussé par la consternation, il se lance dans une analyse dévastatrice des gouvernements de Tony Blair et George W. Bush. Il mène une argumentation parallèle montrant comment l’un et l’autre, après les attentats du 11 septembre 2001 et dans le contexte de la guerre en Irak, ont progressivement développé les signes du syndrome d’hubris. Tous deux sont allés jusqu’à mentir délibérément à leur peuple et au monde entier à plusieurs reprises. Les circonstances étaient certes exceptionnelles, mais D. Owen est assez convaincant dans sa description politico-psychologique de la progressive descente dans l’hubris de ces deux hommes d’État.
De quoi s’agit-il exactement ? En tant que « syndrome », l’hubris se compose de différents symptômes (ou signes). D. Owen en dénombre 14 et, selon lui, la présence simultanée de trois d’entre eux permet de poser le diagnostic. Parmi ces signes, citons : une inclination narcissique à voir le monde prioritairement comme une arène où exercer son pouvoir et rechercher la gloire ; un souci disproportionné pour l’image et l’apparence ; une confiance excessive en son propre jugement et un mépris pour les critiques et les conseils d’autrui. Le déclencheur de cette maladie serait l’exercice même du pouvoir, généralement précédé d’un grand succès, et suivi d’une ascension irrésistible et populaire, qui s’accompagne d’une absence inhabituelle de contraintes, aboutissant à une centralisation des pouvoirs.


N’est-ce pas inquiétant ?

Comportement coutumier des faits :
- dans un commerce, mépris (racisme ?) envers une personne de couleur,
-  les lois sont pour les citadins et non les ruraux, (le citadin doit se soumettre et se plier !)
-  2 tentatives d’agressions en voiture pendant le 1er confinement,
-  un début d’agression sur un administré de la commune parce que celui-ci avait posé une question dérangeante (un adjoint est intervenu aussitôt),
- une politique visant à vouloir tout savoir par des moyens d’un autre temps  pour des résultats complètements obscurs, et un secret professionnel bafoué selon l’administré,
- un mépris complet pour le citoyen voir même le commerçant qui ne veut pas obéir au diktat, étonnant ce comportement négatif et surtout harcelant à l’encontre de certains commerçants. 


 
Est-ce une attitude républicaine ou démocrate ?

Monsieur Dominique BAUCHER- Saint Saud Lacoussière